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La crise cardiaque chez la femme enceinte

La grossesse et les changements hormonaux qui persistent même 12 semaines après l’accouchement augmentent le risque d’une crise cardiaque chez la femme, révèle une étude de l’University of Southern California à Los Angeles et de l’American College of Cardiology à Chicago.

Il a été démontré que bien que la probabilité d’avoir une crise cardiaque pendant la grossesse est très faible (1 sur 16 000 accouchements), cette statistique demeure encore de 3 à 4 fois plus élevée que chez les femmes non enceintes du même âge.

De plus, il semblerait que les crises cardiaques pendant la grossesse ont tendance à être plus sévères et conduire à plus de complications. Le volume sanguin étant intensifié par les changements hormonaux et autres changements physiologiques, cela augmenterait les risques de crise cardiaque.

Il a été noté également que les crises cardiaques se produisaient pour des raisons différentes chez les futures mères et les femmes de la population générale.

En effet, l’athérosclérose, un rétrécissement des artères, serait la cause la plus fréquente d’une crise cardiaque dans la population générale, alors que la raison la plus commune des femmes enceintes est une condition appelée dissection coronaire, une séparation des couches de la paroi de l’artère qui bloque le flux sanguin. Cette condition est d’ailleurs très rare chez les patientes non enceintes.

Pour arriver à ces données, le cas de 150 femmes enceintes ayant subi une crise cardiaque a été observé depuis 2005. Ces femmes n’étaient guère touchées par des facteurs traditionnels de risques cardiovasculaires tels que le cholestérol, la haute pression artérielle et le diabète.

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L’ocytocine donne des complications post-partum

L’ocytocine est décrite comme étant l’hormone de l’amour. Elle est sécrétée naturellement par le système nerveux lorsque l’on éprouve du plaisir ou un sentiment d’attachement, mais aussi pendant un accouchement, pour faciliter le travail.
 
Lorsque les choses durent ou se compliquent, l’ocytocine de synthèse est administrée à la future maman par une perfusion et permet de faire accélérer les contractions.
 
Selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), le risque d’hémorragie double lorsque l’on administre l’hormone à une femme en train d’accoucher, et il augmente proportionnellement à la dose donnée.
 
À la suite de ce constat de l’INSERM, le Collectif interassociatif autour de la naissance demande aux professionnels de la santé de modérer leurs pratiques lors des accouchements.
 
Mentionnons que malgré ces dangers attribués, l’administration d’ocytocine se voit dans les 2/3 des accouchements par voie naturelle de nos jours.
 
Selon le Collectif, les pratiques obstétricales de routine seraient, en partie, à l’origine des complications, traumatismes et séquelles qui suivent l’accouchement.
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Une hormone qui rend les petits plus grands

Selon des endocrinologues interviewés par Le Figaro, il faut se soucier tôt d’une taille trop petite pour l’âge. Ce sont des investigations complémentaires qui permettront de vérifier s’il s’agit d’un simple retard ou d’une maladie sous-jacente.

« La déviation standard est la valeur qui permet d’évaluer la croissance d’un enfant. Lorsque l’on mesure tous les enfants par classe d’âge, on détermine une moyenne et un intervalle de taille. Près de 95 % des enfants se situent entre – 2 (pour les plus petits) et + 2 (pour les plus grands) déviation standard (DS). Au-dessous de – 2 DS, l’enfant n’est plus dans la “norme” ».

Des examens permettent de découvrir s’il y a réellement une cause médicale à la petite grandeur, s’il s’agit du syndrome de Turner, de la maladie génétique de Prader Willi, du gène Shox, ou encore de rien du tout.

Les médecins confirment que le traitement par somatotrophine n’est pas offert fréquemment et encore moins dans des cas de pur caprice. Très dispendieux (6000 à 10 000 € par année), le traitement doit être arrêté au bout d’une année s’il n’y a pas d’amélioration.

Les médecins disent que celui-ci a déjà fait ses preuves. Un remboursement des frais pourrait être accordé aux enfants aux prises avec un déficit d’hormones.

D’autres études sont cependant exigées du gouvernement français, où plus de 25 000 enfants pourraient avoir accès au traitement par somatotrophine pour des raisons valides.

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Le café modifie le niveau d’oestrogène

Les femmes qui boivent deux tasses de café quotidiennement peuvent affecter leur niveau d’œstrogène. La différence sera à la baisse ou à la hausse, selon leur origine ethnique.
 
D’après l’American Journal of Clinical Nutrition, les femmes asiatiques qui consomment au moins deux tasses de café par jour voient leur niveau d’œstrogène augmenter, comparativement à celles qui ne boivent pas ou peu de café.
 
Chez les Occidentales, on remarque toutefois que cette même quantité de café diminue le niveau d’œstrogène, alors que chez les femmes noires, on note peu de changement.
 
L’équipe de l’Université de l’Utah a évalué 250 femmes entre 2005 et 2007.
 
On note également que la source de caféine joue un rôle. Ainsi, les femmes qui avaient eu de la caféine par les boissons gazeuses ou le thé vert avaient plus d’œstrogènes que les autres, et ce, peu importe leur origine ethnique.
 
Toutefois, bien qu’on observe un changement au niveau des œstrogènes, cela ne semble pas affecter le cycle d’ovulation des femmes.
 
Le niveau d’œstrogène est aussi lié à certains troubles de santé comme l’endométriose, l’ostéoporose et certains cancers comme du sein, des ovaires ou de l’endomètre.
 
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Vin rouge et vin blanc : comparaison des effets sur le cancer du sein

L’inhibiteur de l’aromatase qui prévient la conversion des androgènes en œstrogènes jouerait un rôle important dans le développement du cancer du sein.
 
Avec 36 femmes préménopausées, les chercheurs ont voulu comparer les effets du vin rouge et du vin blanc sur cet inhibiteur.
 
Pendant un mois, les femmes buvaient huit onces de vin rouge ou de vin blanc par jour. Le mois suivant, elles changeaient la couleur du vin qu’elles buvaient pour prendre l’autre.
 
C’est seulement avec le vin rouge que l’on a enregistré des effets significatifs sur certains indices du métabolisme d’œstrogènes. D’abord, le niveau de testostérone a augmenté, de même que celui de l’hormone lutéinisante, mais aucune différence notable n’a été observée avec les œstrogènes.
 
Le Medical News Today rappelle que de plus amples études doivent être faites pour savoir, entre autres, si les polyphénols contenus dans le vin rouge pourraient diminuer les risques de développer un cancer du sein.
 
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Un nouveau traitement pour les toxicomanes et les alcooliques : l’amour

Des chercheurs australiens travaillent en ce moment sur le développement d’une nouvelle méthode de guérison pour les toxicomanes et les alcooliques.
 
Ce médicament serait fabriqué à base d’ocytocine, qui est ni plus ni moins l’hormone de l’amour.
 
On souhaite développer un traitement sous forme d’aérosol.
 
Les premiers tests effectués sur des souris de laboratoire qui ont reçu des injections de l’hormone démontrent que leur intérêt pour les drogues et l’alcool est nettement diminué.
 
L’ocytocine agit comme un antistress. Sur le cerveau, elle permet de réduire les dépendances. Voilà pourquoi les chercheurs tentent de mettre au point un traitement à base de cette hormone de l’amour.
 
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Une hormone capable d’aider les timides

Si vous devenez rouge écrevisse à la moindre occasion, les résultats de cette nouvelle étude devraient vous intéresser.

Des chercheurs de l’Université Concordia à Montréal ont étudié l’impact de l’ocytocine sur cent hommes et femmes âgés de 18 à 35 ans. Ces personnes n’avaient pas d’antécédents médicaux et ne consommaient pas de cigarettes ni de drogues.

Lors des tests, les injections nasales d’ocytocine ont démontré notamment que ces personnes avaient la capacité de lutter contre la timidité et étaient plus sociables qu’auparavant, explique l’étude parue dans la revue Pharmacology.

L’ocytocine, qui est sécrétée lors de rapprochements sociaux ou au moment de l’accouchement pour la femme, est même étudiée pour soigner certains cas d’autisme.

Pour le moment, on ne connaît pas encore les effets négatifs liés à l’utilisation à long terme de l’ocytocine.

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L’hormone du sommeil mieux comprise

Des chercheurs québécois et italiens ont découvert le mécanisme de la mélatonine, appelée l’hormone du sommeil.
 
Les équipes des universités McGill au Québec et de Milan en Italie ont découvert le rôle clé d’un récepteur de la mélatonine dans le cerveau, qui nous fait plonger dans un sommeil profond.
 
Ce type de sommeil est régénérateur; il augmente la mémoire, active le métabolisme, diminue la pression sanguine et ralentit le rythme cardiaque. Cette phase du sommeil est donc très importante et, malheureusement, les médicaments ne sont pas assez efficaces et peuvent créer une dépendance.
 
La découverte du récepteur a permis à l’équipe montréalaise de créer une molécule, la UCM765, qui active le récepteur favorisant le sommeil réparateur.
 
« Nous avons passé plusieurs années à développer des médicaments qui agissent de manière sélective sur un seul récepteur de la mélatonine afin de favoriser uniquement le sommeil profond qui, selon nous, est la clé dans le traitement de l’insomnie », explique la Dre Gabriella Gobbi qui a dirigé les travaux.
 
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Les bébés peu stressés développent moins d’allergies

Une nouvelle étude de l’Institut de Karolinska, en Suède, démontre que durant les deux premières années de leur vie, les nourrissons ayant de faibles concentrations de cortisol — l’hormone liée au stress — dans leur salive développent moins d’allergies que les autres nourrissons.

Depuis quelques décennies, le taux d’allergies chez les enfants ne cesse d’augmenter. En Suède, 30 à 40 % des enfants ont une quelconque forme d’allergie.

Le mode de vie et l’environnement dans lesquels on vit seraient des éléments qui influencent le développement de ces réactions liées au stress, et donc à un taux élevé de cortisol.

Les spécialistes espèrent que ces nouvelles connaissances seront utiles pour prévenir ce type de maladies. Les enfants seront dorénavant suivis dès la naissance et pendant toute leur enfance.

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La gestion du stress des poupons

Des chercheurs de l’University of Georgia Franklin College viennent de faire une découverte importante quant à la réponse au cortisol chez les bébés. Rappelons que le cortisol est reconnu comme étant l’hormone du stress.

On en connaît encore très peu sur ce sujet quant aux jeunes enfants, mais on a maintenant découvert que les bébés répondent au cortisol à l’opposé des adultes.

Publiée dans Developmental Psychobiology, cette recherche a permis de mieux comprendre comment le corps produit et répond au cortisol durant la première année de vie.

Le cortisol est produit par les grandes surrénales. Libéré en réponse au stress, il peut faire plusieurs choses pour l’organisme. Entre autres, il peut augmenter la glycémie, soutenir le métabolisme, voire anéantir le système immunitaire.

On a remarqué que les poupons, au moment où ils se réveillaient le matin jusqu’à une demi-heure après, n’avaient présenté aucune augmentation du taux de cortisol. La même chose s’est produite après la sieste. Une initiation psychologique se produit donc entre la mère et son enfant. On a aussi statué que la réponse au cortisol pourrait être moins dépendante de facteurs biologiques.

Cette découverte permettrait de mieux connaître les soins que la mère devrait apporter à son enfant dans le cadre d’une situation stressante, entre autres.