L’infertilité a une cause cérébrale
On prévoit que l’infertilité touchera un plus en plus grand nombre de personnes dans le monde au cours de la prochaine décennie. Une récente découverte transformera notre approche de ce problème majeur.
Un chercheur de l’Inserm, Vincent Prévot, soutenu par ses collaborateurs, vient de présenter ses résultats dans PNAS quant à une cause cérébrale de l’infertilité.
En résumé, une hormone serait au cœur du problème, la prostaglandine E2. Cette dernière est libérée par les cellules gliales – lesquelles assurent la nutrition et le soutien des neurones – et elle s’avère indispensable au déclenchement des fonctions reproductives. Celles-ci sont déclenchées par une suite d’événements se situant dans le cerveau.
La libération de la prostaglandine E2 est nécessaire à l’activité électrique des neurones à GnRH, lesquelles sont inévitables pour que le processus de puberté et de fertilité soit enclenché.
Une déficience à ce niveau engendrerait un retard pubertaire ou une faible fertilité. On envisage déjà de futurs traitements des problèmes de fertilité d’origine centrale.
Il s’agit d’une découverte majeure, car comme l’explique Vincent Prévot : « L’identification de cette hormone […] ouvre de nouvelles pistes thérapeutiques pour le traitement des troubles de la fertilité. »
On cherche toujours les vraies raisons de la dépression postnatale, laquelle affecte de nombreuses nouvelles mamans.
Toutefois, mentionnons que les chercheurs de cette étude ont émis un bémol. Selon eux, des investigations subséquentes devront suivre, car plusieurs autres facteurs peuvent entrer en ligne de compte quant à la dépression postnatale. On pense ici à des conditions physiologiques (les fluctuations d’hormones, par exemple) ou psychologiques.
Une étude de l’Université Concordia nous apprend que la bipolarité a des répercussions sur la réponse hormonale des enfants.
Cette recherche a donc démontré que ces enfants étaient biologiquement plus sensibles au stress. Il faudra maintenant cibler à quel moment intervenir pour mieux outiller ces enfants.
Des chercheurs de l’Inserm ont découvert que les bébés ne souffraient aucunement lors de l’accouchement, comme nous l’apprenons par Radio-Canada. Une hormone, l’ocytocine, en est la raison.
On a ensuite effectué des tests sur des rats, pour prouver par la suite que l’ocytocine était la cause de la résistance à la douleur des bébés humains.
Selon The Telegraph, une entreprise de recherche du Royaume-Uni, CPS Research, dirigera de prochains essais cliniques quant à un médicament comprenant de la mélatonine. Cette hormone du sommeil pourrait réduire les symptômes de démence.
On espère, en diminuant les symptômes de patients atteints de démence, améliorer leur qualité de vie ainsi que celle de leur famille.
La plus vaste étude jusqu’ici à avoir porté sur la détection d’un feu domestique nous apprend que seulement un enfant sur trois se réveillera au son du détecteur.
Ces résultats ne sont en rien rassurants, car nous savons maintenant que plus de la moitié des enfants continueront à dormir si un incendie se déclenche dans leur maison en pleine nuit.
On se questionnait depuis un moment sur ce qui pouvait causer les rattrapages de croissance. Ces derniers sont des poussées de croissance accrues qui surviennent lorsque des conditions normales sont restaurées à la suite d’une privation de nourriture ou d’oxygène chez le fœtus, le bébé ou l’enfant.
Des chercheurs de l’Université du Michigan viennent donc de découvrir quels sont les signaux moléculaires qui induisent ces rattrapages de croissance.
Il s’agit d’une découverte aux répercussions importantes, puisque les rattrapages de croissance exposent à de plus hauts risques de diabète, de maladies cardiovasculaires et d’obésité, entre autres.
Selon les résultats parus dans le journal Development, les hormones IGF (insulin-like growth factor) seraient en cause. Ces hormones peptidiques ressemblant à l’insuline fonctionnent en bloquant les récepteurs des cellules qu’elles touchent.
Lors d’expérimentations, on a donc pu remarquer que si le signal IGF est bloqué, le rattrapage de croissance est stoppé automatiquement. On a ensuite évalué le schéma biochimique spécifiquement impliqué dans ce phénomène.
Des recherches futures permettront de découvrir des méthodes d’intervention afin de réduire les risques de problèmes de santé liés au rattrapage de croissance.