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Les répercussions d’une dépression durant la grossesse

Des chercheurs ont remarqué certaines différences physiques et émotives chez les bébés dont la mère a souffert de dépression durant la grossesse.

L’étude en question de l’Université du Michigan, parue dans l’Infant Behaviour and Development, indique que les cascades d’émotions vécues par la mère pourraient influer sur le développement du cerveau de son enfant.

Une fois venu au monde, celui-ci aurait moins de tonus musculaire et un taux plus élevé d’hormones du stress. Il y serait donc plus sensible et y répondrait de manière plus forte. Il pourrait aussi avoir plus de difficulté à gérer ce stress.

Cette étude et d’autres pourront mener à un meilleur encadrement des femmes enceintes souffrant de dépression et à la mise en place de programmes efficaces dans le traitement du post-partum.

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L’ocytocine renforce les souvenirs de la mère durant l’enfance chez les hommes

Des souvenirs d’affection de la mère sont revenus en force chez des hommes à qui on avait administré de l’ocytocine, nous apprennent des chercheurs de l’École de médecine de Mount Sinai.

D’après leurs résultats parus dans Science Daily, cette hormone neurotransmetteur déjà présente chez l’humain a un impact sur certains des 31 hommes en santé de leur étude.

Pour arriver à ces conclusions, on a administré par voie nasale de l’ocytocine à la moitié du groupe et un placebo à l’autre, et ce, à deux moments différents.

Après 90 minutes, les chercheurs ont posé des questions aux participants quant à leur relation affective avec leur mère lorsqu’ils étaient enfants.

Les hommes qui étaient moins anxieux et plus près de leurs sentiments avaient des souvenirs plus nets quant à l’affection de leur mère lorsqu’ils avaient reçu une dose d’ocytocine, en comparaison à ceux qui avaient reçu le placebo.

À l’opposé, ceux qui étaient anxieux avaient des souvenirs d’une mère moins affectueuse lorsqu’ils avaient eu l’ocytocine, toujours par rapport au groupe du placebo.

Ces comportements ont été causés par l’effet de l’ocytocine sur l’humeur et le bien-être.

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L’ocytocine contre les troubles alimentaires

L’ocytocine, qui est déclenchée lors de l’accouchement, permettrait aussi de régler des troubles alimentaires et accélérer le réflexe de succion.

Des chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), en France, ont fait connaître leurs conclusions dans la revue Human Molecular Genetics.

Pour cette étude, réalisée sur des souriceaux, les scientifiques ont analysé un gène nommé Magel 2. Celui-ci est impliqué dans l’apparition du syndrome de Prader-Willi, une maladie génétique orpheline.

Les bébés qui en sont atteints présentent un faible réflexe de succion à la naissance. Les souriceaux qui n’avaient pas ce gène n’étaient pas capables de se nourrir.

C’est donc la diminution de l’ocytocine dans leur cerveau qui causait les difficultés de succion.

Il y aurait peut-être là un espoir pour les bébés atteints du syndrome de Prader-Willi et vivant avec des troubles alimentaires à la naissance. Pour l’instant, le traitement est difficile pour eux et comporte des méthodes d’alimentation lourdes.

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L’hormone de grossesse pour traiter l’insuffisance cardiaque

La relaxine, qui est produite par les femmes enceintes, pourrait soulager les symptômes de l’insuffisance cardiaque comme l’essoufflement.
 
La relaxine détend les tendons et élargit les vaisseaux sanguins des femmes enceintes en plus de renforcer leur fonction cardiaque. Tout ceci dans le but de préparer leur corps à la surcharge pondérale et aux besoins sanguins du bébé.
 
Sur 232 personnes souffrant d’insuffisance cardiaque, celles qui ont reçu de la relaxine ont montré une amélioration de leur état après seulement cinq jours.
 
Maintenant, les chercheurs veulent trouver la bonne dose à administrer pour que le traitement soit efficace.
 
Le Daily Mail rappelle que l’insuffisance cardiaque se présente lorsque le cœur ne pompe pas assez de sang, menant ainsi à de la rétention d’eau, un manque d’oxygène et de la fatigue.
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Les bébés deviennent anxieux s’ils sont ignorés de leur mère

Une étude démontre que les bébés de six mois qui n’ont pas l’attention de leur mère, même pendant deux minutes, voient leur niveau d’hormone du stress, le cortisol, augmenter.
 
De plus, après quelques tests, les chercheurs ont remarqué que ces bébés devenaient aussi stressés le lendemain lorsqu’on les remettait dans une même situation de peur et que leur mère les ignorait encore une fois.
 
Selon le Dr David Haley de l’Université de Toronto, cela démontre que les bébés ont la capacité de développer une réponse de stress d’anticipation basée sur le comportement qu’ils s’attendent à recevoir de leurs parents dans une situation donnée.
 
Les experts en développement des enfants affirment que ce genre d’épisodes de stress vécus de façon répétée pourrait avoir des effets considérables sur la santé de l’enfant tout au cours de sa vie.
 
Cela démontre également qu’une dépression chez la mère peut grandement affecter sa relation avec son enfant. Il est donc important de se faire soigner rapidement.
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Une hormone influence l’interaction des parents avec leurs enfants

De nombreuses études avaient jusqu’à maintenant démontré que l’hormone de l’amour et de la confiance, l’ocytocine, agissait sur les femmes, les hommes et les enfants.
Cette fois, une étude rapportée par le Biological Psychiatry mentionne que cette hormone influence les comportements propres à chacun des parents envers leurs enfants.
 
Pour cette recherche, on a étudié 160 nouveaux parents dont c’était un premier enfant. On les a évalués après six semaines et après six mois.
 
On constate une augmentation de l’ocytocine, ce qui définirait le style d’interaction spécifique de chacun avec l’enfant. Ainsi, chez la mère, cette hormone la rend plus aimante et elle regarde plus tendrement son enfant, alors que chez le père, l’ocytocine rend son contact plus stimulant, encourageant à l’exploration.
 
À la lumière de ces observations, il est donc très important que les deux parents puissent interagir avec l’enfant dès la naissance.
 
« Ces différences peuvent refléter l’impact des attentes culturelles quant aux rôles spécifiques des parents, mais elles peuvent également indiquer les effets des circuits distincts de l’ocytocine dans les cerveaux masculin et féminin », explique le Dr John Krystal.
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Du lait provoquerait la puberté chez des bébés

Deux ans après le scandale du lait frelaté qui avait causé la mort de six bébés, la Chine se retrouve avec un autre problème.

Le lait pour enfant de la compagnie Synutra contiendrait un taux anormalement élevé d’hormones, rapporte Le Parisien.

Trois petites filles entre quatre et quinze mois ont vu leurs seins se développer après avoir bu ce lait. Après examen, on a constaté qu’elles présentaient un taux hormonal que l’on retrouve habituellement chez les femmes adultes.

La compagnie se défend bien d’avoir un lait incorrect. Les responsables insistent sur le fait qu’aucune hormone synthétique ni substance illégale n’a été ajoutée.

Le ministère de la Santé a demandé une enquête, et en attendant, les médecins demandent aux parents de ne plus donner le lait Synutra à leur enfant.

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Découverte dans le domaine du cancer du foie

Par le passé, les chercheurs ne trouvaient aucune explication au fait que plus d’hommes ayant une hépatite B développaient un cancer du foie comparativement aux femmes.
 
Aujourd’hui, le Dr Ming-Heng Wu et son équipe de l’Université Cheng Kung de Taiwan ont découvert que le génome du virus de l’hépatite B contenait la réponse.
 
Selon la revue Science Translational Medicine, le génome contient une séquence particulière de l’ADN qui interagit avec les récepteurs de l’androgène, l’hormone sexuelle mâle. Donc, c’est l’androgène qui jouerait un rôle dans l’apparition du cancer.
 
Les scientifiques pensent maintenant que des médicaments qui cibleraient les récepteurs de l’androgène permettraient de lutter efficacement contre le cancer du foie, spécialement lors de son développement.
 
On estime que 1 850 nouveaux cas de ce type de cancer seront diagnostiqués cette année au Canada. Le cancer du foie est le cinquième cancer le plus fréquent dans le monde et l’hépatite B déclenche la moitié d’entre eux.
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Une hormone pour aider les autistes

Pour la première fois, une étude française démontre les bienfaits de l’ocytocine sur les personnes autistes.
 
Selon les comptes-rendus de l’Académie des sciences américaines, l’ocytocine est une hormone qui favorise l’accouchement et la lactation et qui joue un rôle primordial dans les liens sociaux et comportements émotionnels.
 
Par le passé, les chercheurs ont noté que cette hormone était à un bas niveau dans le sang des personnes atteintes d’autisme. Voilà qu’en l’administrant par voie nasale, on améliore les contacts des autistes.
 
Pour ce faire, une équipe du Centre de neuroscience cognitive de Lyon, en France, a testé cette hormone sur 13 autistes sévères. Ces patients ont ensuite été observés lors de jeux de balles et soumis à un test de reconnaissance visuelle avec des images de visages exprimant différentes émotions.
 
Les patients ayant eu l’ocytocine ne relançaient la balle qu’à leur partenaire le plus coopérant, contrairement aux autres qui la lançaient aux trois. Pour les images, ceux ayant reçu l’hormone démontraient plus d’attention et regardaient plus les visages et les yeux, alors que les personnes n’ayant pas eu l’hormone regardaient la bouche ou encore à l’extérieur de la photo.
 
On souhaite donc poursuivre les recherches afin de connaître les effets à long terme de l’ocytocine.
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Une hormone influence notre goût pour la malbouffe

Apparemment, ce serait une hormone qui nous inciterait à continuer de manger de la nourriture moins bonne pour la santé, et ce, même lorsque nous sommes rassasiés.

Selon des chercheurs américains du Centre médical Southwestern de l’Université du Texas, la ghrétine, une hormone qui stimule l’appétit, jouerait un rôle dans notre goût pour la malbouffe.

Avec des expériences menées sur des souris, on a tenté de savoir si un rongeur repu préférait rester dans la pièce où il avait mangé des aliments riches en gras ou s’il préférait se rendre dans une pièce avec de la nourriture fade.

On a constaté que les souris ayant reçu une injection de ghrétine préféraient nettement la première option, alors que celles n’ayant pas eu d’injection ne montraient aucune préférence nette.

De plus, lorsque les chercheurs bloquaient la sécrétion naturelle de ghrétine, les souris rassasiées passaient moins de temps à l’endroit où il y avait de la malbouffe.

Les souris ayant de la ghrétine pouvaient passer nettement plus de temps que les autres à manger de la nourriture grasse la tête passée à travers le trou.

Cela laisse supposer que les humains rassasiés qui continuent tout de même de manger ce type d’aliments ont la même réaction de l’hormone. Les humains et les souris ont des hormones et des connexions cellulaires au cerveau qui sont similaires. Maintenant, on souhaite connaître quel circuit provoque l’action de la ghrétine.