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Une hormone dans le traitement du VIH est inefficace

Selon The New England Journal of Medecine,des chercheurs québécois de l’Université McGill, ainsi que leurs collègues américains et européens, ont découvert que l’hormone Il-2 (interleukine-2) est inefficace contre le VIH/sida.

Après huit ans de recherches dans 25 pays, on en arrive à la conclusion que cette hormone, utilisée en complément de la trithérapie, n’a pas l’effet escompté et serait même totalement inutile.

Au départ, la Il-2 devait permettre une plus grande régénération de cellules immunitaires et devait ainsi augmenter l’immunité naturelle des patients atteints de la maladie.

L’hormone déclenche effectivement une meilleure régénération, mais les nouvelles cellules sont beaucoup moins efficaces que les cellules régénérées naturellement par le patient. En d’autres termes, la Il-2 n’a donc aucun avantage.

Les 14 scientifiques qui ont participé à cette étude demandent donc l’arrêt de tous les essais cliniques en cours dans le monde.

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Une solution aux artères obstruées?

Le docteur Sébastien Bonnet, professeur à la Faculté de médecine de l’Université Laval, a mené une étude sur l’hormone DHEA, réputée pour ses propriétés antivieillissement.

Ses résultats, publiés dans la revue scientifique Circulation, démontrent que la DHEA favorise l’élimination des cellules responsables de l’obstruction des artères sans affecter les cellules saines.

Les artères obstruées surviennent après une lésion ou une inflammation. Cela provoque la multiplication anarchique des cellules que renferment les parois. Habituellement, une chirurgie est nécessaire pour débloquer les artères. Toutefois, après l’intervention, il y a un risque de récidive de 25 à 50 %.

La DHEA favorise la mort des mauvaises cellules et n’endommage pas les bonnes cellules. Cette hormone est présente naturellement dans le corps humain, mais sa quantité diminue avec l’âge.

Une étude clinique est en cours sur 12 sujets et les résultats préliminaires sont très encourageants.

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Les fractures liées aux hormones

Selon le Dr Eric Orwoll, de l’Université de l’Oregon, un faible taux d’estradiol ou un niveau élevé de globuline chez les hommes les rend plus susceptibles de souffrir d’ostéoporose et ainsi subir des fractures.  

De plus, on a observé que les sujets étaient trois fois plus à risque de fractures lorsqu’il y avait un faible taux de testostérone et d’estradiol associé à un haut niveau de globuline.

Le chercheur est arrivé à ces conclusions après avoir travaillé avec 1 436 hommes âgés de plus de 65 ans chez qui l’on a mesuré pendant plus de 5 ans les taux d’hormones sexuelles.

Avec cette découverte, le Dr Orwoll croit que l’association entre les hormones sexuelles et l’ostéoporose n’est plus uniquement une affaire féminine.

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Lien entre l’hormonothérapie et le cancer des ovaires

Une recherche menée par des chercheurs de l’Université de Copenhague, au Danemark, a démontré que les femmes qui avaient été traitées à l’hormonothérapie au cours de la ménopause étaient plus à risque de développer un cancer des ovaires, comparativement aux femmes qui n’y avaient pas eu recours.

909 946 dossiers médicaux de patientes âgées de 50 à 79 ans ont été analysés par les scientifiques qui concluent que l’incidence de la maladie est en hausse de 44 % lorsqu’il y a hormonothérapie.

Plusieurs études antérieures se sont penchées sur les effets secondaires de la prise d’hormone pendant la ménopause et certaines d’entre elles mentionnaient que le risque de certains cancers augmentait. Le Centre international de recherche sur le cancer, une agence de l’Organisation mondiale de la santé, a d’ailleurs classé les traitements hormonaux de substitution comme étant des produits cancérigènes en 2005.

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Les effets de la caféine sur les hormones

Une étude menée auprès de plus de 1 200 femmes et publiée dans la revue Cancer nous apprend que la caféine fait varier les niveaux d’oestrogène et d’autres hormones chez la femme. Cela laisse croire à l’équipe de la Dre Joanne Kotsopoulos, de la faculté de médecine de l’Université Harvard, que ce phénomène pourrait expliquer certains cancers.

Les scientifiques ont entre autres découvert que plus les participantes en préménopause buvaient du café, plus le taux d’estradiol, une forme d’oestrogène, chutait après leur ovulation.

Selon les chercheurs, un faible niveau d’oestrogène pourrait protéger les femmes contre le cancer des ovaires, mais bien d’autres études en ce domaine doivent être menées afin que la communauté scientifique s’entende sur le sujet.

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Une hormone pour améliorer le traitement du diabète

Des chercheurs américains ont découvert que l’adiponectine pourrait être un biomarqueur pour le traitement du diabète de type 2.

L’adiponectine est une hormone métabolique qui règlemente certains processus comme la régulation du métabolisme du glucose et des graisses pour produire de l’énergie.

Une étude précédente avait déjà fait un lien entre cette hormone et la sensibilité à l’insuline, mais la nouvelle étude, publiée dans le Clinical Pharmacology & Therapeutics, démontre que le niveau de l’hormone chez les patients atteints de diabète de type 2 permet de prédire comment ils répondront à certains médicaments pour traiter la maladie.

Ainsi, on souhaite utiliser cette hormone comme biomarqueur pour surveiller la tolérance au glucose et prédire la réponse aux médicaments.

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L’hormonothérapie et le cancer du poumon

Des recherches ont mené à une découverte troublante à propos des thérapies hormonales pour traiter les symptômes de la ménopause, rapporte MSNBC.

Il semblerait que le cancer du poumon serait plus sujet à conduire à la mort pour les femmes qui prennent des comprimés d’œstrogène-progestérone.

Les consommatrices d’hormones qui développent un cancer du poumon ont deux fois plus de chance d’en décéder que celles qui n’en consomment pas, selon des résultats dévoilés samedi dernier (30 mai).

Le Dr Rowan Chlebowski, du centre médical Harbor-UCLA de Los Angeles, mentionne que ces résultats signifient que les fumeuses ne devraient pas prendre d’hormones et que celles qui n’ont pas commencé à en prendre devraient y penser à deux fois avant de le faire.

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Les femmes, mieux protégées contre la listériose

Les travaux menés par la Dre Maya Saleh, de l’Université McGill, l’amènent à conclure que l’hormone féminine agirait comme barrière protectrice contre la listériose chez les femmes, particulièrement chez celles qui sont enceintes.

« Les femmes en général sont plus résistantes aux infections que les hommes. Nous avons identifié un mécanisme impliqué dans cette protection », a fait savoir la chercheuse à Proceedings of the National Academy of Sciences.  

En travaillant avec des souris génétiquement modifiées pour les rendre plus sensibles à la bactérie, Mme Saleh a découvert que l’œstrogène bloque cette mutation et protège ainsi les femmes contre la listériose.

Malgré ces résultats, la population féminine n’est pas moins touchée par les cas d’infection. À titre d’exemple, les 2/3 des 41 victimes ontariennes lors de la crise de la listériose liée à l’usine Maple Leafs étaient des femmes.

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Les bienfaits de l’oestrogène

Selon une équipe de chercheurs de l’Institut de Recherche du Centre Universitaire de Santé McGill et de l’Université McGill, le système immunitaire des femmes serait plus puissant à cause de l’oestrogène.

En effet, l’hormone féminine bloque la sécrétion d’une enzyme, la Caspase-12, qui contre le processus inflammatoire et crée une immunité contre les bactéries pathogènes.

Pour en arriver à ces conclusions, la Dre Maya Saleh a travaillé avec des souris dont le gène associé à la Caspase-12 était inactivé. Après avoir implanté le fameux gène chez certaines d’entre elles, seuls les mâles sont devenus plus sensibles aux infections.

Les résultats complets de cette recherche se retrouvent dans Proceedings Of the National Academy Of Sciences.

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La testostérone, un contraceptif?

Des essais cliniques menés par des chercheurs chinois auprès de 1 045 hommes en bonne santé et fertiles ont permis de conclure que la testostérone pourrait être un moyen de contraception efficace.

Les scientifiques ont injecté 500 milligrammes de l’hormone masculine aux participants une fois par mois pendant une période de 30 mois.

Les résultats démontrent qu’il y a eu grossesse chez les partenaires des patients dans un ratio de 1,1 par 100 hommes.

Aucun effet secondaire notable n’a été observé au cours du traitement et presque tous les participants, sauf deux, ont retrouvé leur fertilité une fois les injections de testostérone terminées.

« Pour les couples qui ne souhaitent pas que la contraception soit une responsabilité féminine, les options se limitent à la vasectomie, au condom et à l’abstinence. Notre recherche démontre qu’une thérapie à base d’hormone masculine peut être une alternative intéressante et innovatrice », a souligné le Dr Yi-Qun Gu du National Research Institute for Family Planning à Beijing.