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Pour être fertiles, prenez du soleil!

Connue comme la vitamine du soleil, la vitamine D est essentielle pour l’équilibre des hormones sexuelles chez la femme et l’amélioration de la numération des spermatozoïdes chez les hommes, selon des chercheurs. Ces derniers croient d’ailleurs que certains couples devraient dépenser pour des vacances au soleil, plutôt que d’être soumis à un traitement de fertilité inutile et coûteux.

Pour les femmes, la vitamine D contribue à augmenter le niveau de progestérone et d’œstrogène de 13 % et la régulation des cycles menstruels de 21 %.

Pour les futurs papas, la vitamine D est essentielle pour le développement sain du noyau de chaque spermatozoïde. Elle augmente également le niveau de testostérone et l’amélioration de la libido chez l’homme, selon l’étude publiée dans l’European Journal of Endocrinology.

En effet, l’impact de la vitamine D sur les hormones sexuelles mâles et femelles peut expliquer pourquoi le taux de conception est à la baisse en automne et à l’hiver, et à son apogée l’été dans les pays de l’Europe du Nord, expliquent les chercheurs de l’Université médicale de Graz, en Autriche.

Malgré ce fait, les spécialistes rappellent aux couples de ne pas se surexposer au soleil, favorisant ainsi un possible développement du cancer de la peau.

Les rayons UVB représentent 80 % du procédé chimique dont a besoin l’organisme en consommation de vitamine D. De petites quantités peuvent être également consommées grâce aux poissons gras et aux œufs. La vitamine D peut aussi favoriser la réduction de syndrome de mort subite du nourrisson et les problèmes de santé mentale chez les enfants.

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Un gène responsable de l’infertilité masculine?

Un seul gène fautif pourrait expliquer pourquoi certains hommes sont infertiles, selon une étude parue dans l’American Journal of Human Genetics.

Un couple sur sept a de la difficulté à concevoir un enfant et l’infertilité masculine en serait la cause dans presque la moitié des cas.

La source de cette infertilité n’est pas connue, mais la nouvelle étude suggère qu’un gène défectueux identifié pourrait jouer un rôle chez certains hommes infertiles.

Des scientifiques ont étudié le gène NR5A1 qui encode une protéine jouant un rôle clé dans le développement sexuel. Les accrocs à ce gène sont reconnus pour conduire à des défauts aux organes sexuels. Son rôle dans l’infertilité masculine n’avait toutefois pas encore été étudié.

Le Dr Ken McElreavey et son équipe de l’Institut Pasteur, en France, ont donc séquencé le gène NR5A1 de 315 hommes en bonne santé qui, de façon inexpliquée, n’arrivaient pas à produire de spermatozoïdes. De ces participants, 7 présentaient une mutation du gène NR5A1.

Leur conclusion est qu’environ 4 % des hommes infertiles sont porteurs de mutations dans le gène NR5A1. Celles-ci ne se traduisent pas nécessairement par des défauts apparents aux organes reproducteurs, mais elles modifient parfois simplement les niveaux d’hormones sexuelles, entraînant du même coup l’infertilité.