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L’hormonothérapie de remplacement réduirait les risques de troubles cardiaques

Une nouvelle recherche, rapportée par www.nlm.nih.gov, prétend que les femmes qui suivent un traitement d’hormonothérapie de remplacement pourraient bien améliorer également leur santé cardiaque.

Lorsqu’entamé en début de ménopause, ce traitement pourrait réduire les risques de crises cardiaques et d’autres problèmes similaires. Les bénéfices de l’hormonothérapie de remplacement viendraient de plus sans revers de médaille, c’est-à-dire qu’ils ne feraient pas grimper les chances de développer un cancer ou une autre maladie.

C’est un débat qui dure depuis longtemps qui pourrait être sur le point d’être tranché. En effet, l’hormonothérapie de remplacement inquiète les spécialistes, qui hésitent parfois à le recommander, justement à cause de risques potentiels au niveau du cœur.

Cette étude danoise pourrait calmer le jeu. Cependant, d’autres études contredisent celle-ci, et deux médecins affirment qu’elle n’est pas concluante. Ils suggèrent de traiter à petites doses et de commencer très tôt dans le processus de ménopause.

Un débat qui demeure ouvert, donc, et qui devrait se poursuivre. Les spécialistes prennent la chose très au sérieux, puisque les femmes sous-estiment souvent les risques de problèmes cardiaques, selon plusieurs statistiques.

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L’hormonothérapie à la rescousse du cancer de la prostate

Lors du congrès annuel de l’American Society of Clinical Oncology, des chercheurs ont mentionné que l’hormonothérapie continue augmentait les chances de survie du cancer de la prostate.
 
Les hommes ayant un cancer de la prostate hormono-sensible métastatique ont en effet une survie plus longue lorsqu’il y a un blocage androgénique continu par hormonothérapie plutôt qu’un traitement intermittent.
 
L’étude a été effectuée sur 17 ans.
 
Habituellement, les hommes avec un diagnostic de cancer de la prostate métastatique ont une prostatectomie totale, une ablation chirurgicale ou ils reçoivent une hormonothérapie pour supprimer la production d’hormone mâle qui induit le développement du cancer.
 
Cette dernière garde la maladie à distance, mais seulement temporairement, ce qui provoque un risque élevé de récidive et même de décès possible du patient.
 
L’hormonothérapie continue offre de meilleurs résultats, en plus d’améliorer la qualité de vie des patients ainsi que leurs fonctions sexuelles.
 
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Un nouvel espoir contre le cancer de la prostate

L’hormonothérapie semble donner de grands espoirs dans le domaine du cancer de la prostate, rapporte The Lancet.
 
Apparemment, les hommes qui y ont recours diminuent de moitié les risques de succomber à la maladie. Pour cela, l’hormonothérapie doit toutefois être jumelée à la radiothérapie.
 
Selon la présente étude, cette nouvelle méthode, appelée Neoadjuvant Androgen Deprivation Therapy (NADT), réduit le niveau d’hormones masculines qui peuvent favoriser la croissance des tumeurs.
 
Des essais ont été effectués sur 802 hommes pendant 10 ans. Ceux ayant eu la NADT, donc l’hormonothérapie six mois avant et après le cycle de radiothérapie, avaient un taux de mortalité de 11 %, comparativement à un taux de 22 % chez ceux n’ayant reçu que la radiothérapie.
 
De plus, les effets secondaires comme l’impuissance, l’hypercholestérolémie et les risques de crise cardiaque ont été diminués avec la NADT.
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Le lien entre l’hormonothérapie et le cancer du sein semble se confirmer

Le Journal of the National Cancer Institute révèle une nouvelle étude canadienne qui établit également un lien entre l’hormonothérapie et un risque accru de cancer du sein.
 
L’hormonothérapie est prescrite habituellement aux femmes en ménopause pour soulager certains symptômes. Depuis 2002, alors qu’une étude américaine mettait à jour le lien avec l’incidence du cancer du sein, cette thérapie est pointée du doigt.
 
D’autres études avaient aussi confirmé ce lien par la suite, en y ajoutant des nuances. Par exemple, plus on a recours à l’hormonothérapie longtemps, plus les chances d’avoir un cancer du sein sont augmentées.
 
La nouvelle étude s’est penchée sur des données recueillies entre 2002 et 2004. L’incidence du cancer du sein au Canada avait diminué de 10 % chez les femmes de 50 à 69 ans, au même moment où le recours à l’hormonothérapie chutait de 50 %.
 
Les chercheurs ne veulent pas semer la panique et recommandent plutôt aux femmes d’en parler avec leur médecin. Ils souhaitent seulement bien les informer. Après tout, la ménopause ne dure pas toute la vie. Aussi, les experts disent que cela augmente les risques et non que l’hormonothérapie donne le cancer.
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La testostérone n’est pas la formule magique

Contrairement aux femmes ménopausées qui peuvent diminuer leurs symptômes avec l’hormonothérapie, ce traitement n’est d’aucune utilité pour les hommes.
 
Toutes les femmes passeront par la ménopause, mais ce ne sont pas tous les hommes qui vivent son équivalent masculin. En fait, selon le New England Journal of Medicine, très peu d’hommes ont une réelle chute de testostérone.
 
Sur les 32 symptômes associés à la « ménopause masculine », seulement trois sont réellement liés à une chute de testostérone et ils ont tous un lien avec la sexualité. Il s’agit d’une baisse de la fréquence des érections matinales, d’une diminution de la fréquence des pensées sexuelles et d’une dysfonction érectile. L’hormonothérapie n’est toutefois pas très utile pour régler ces problèmes.
 
Quant à d’autres symptômes comme la perte d’énergie, la tristesse, la fatigue et le manque d’endurance, il n’existe qu’un faible lien avec une diminution de la testostérone. Ce n’est que le fruit du vieillissement. Pour le manque de concentration ou le manque de sommeil, aucun de ces symptômes n’est lié au manque de testostérone.
 
Les chercheurs mentionnent que l’hormonothérapie pour les hommes vieillissants n’est en fait qu’un placebo coûteux qui, dans certains cas, peut augmenter les risques de cancer de la prostate et d’accidents vasculaires cérébraux.
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Lien entre l’hormonothérapie et le cancer des ovaires

Une recherche menée par des chercheurs de l’Université de Copenhague, au Danemark, a démontré que les femmes qui avaient été traitées à l’hormonothérapie au cours de la ménopause étaient plus à risque de développer un cancer des ovaires, comparativement aux femmes qui n’y avaient pas eu recours.

909 946 dossiers médicaux de patientes âgées de 50 à 79 ans ont été analysés par les scientifiques qui concluent que l’incidence de la maladie est en hausse de 44 % lorsqu’il y a hormonothérapie.

Plusieurs études antérieures se sont penchées sur les effets secondaires de la prise d’hormone pendant la ménopause et certaines d’entre elles mentionnaient que le risque de certains cancers augmentait. Le Centre international de recherche sur le cancer, une agence de l’Organisation mondiale de la santé, a d’ailleurs classé les traitements hormonaux de substitution comme étant des produits cancérigènes en 2005.

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L’hormonothérapie et le cancer du poumon

Des recherches ont mené à une découverte troublante à propos des thérapies hormonales pour traiter les symptômes de la ménopause, rapporte MSNBC.

Il semblerait que le cancer du poumon serait plus sujet à conduire à la mort pour les femmes qui prennent des comprimés d’œstrogène-progestérone.

Les consommatrices d’hormones qui développent un cancer du poumon ont deux fois plus de chance d’en décéder que celles qui n’en consomment pas, selon des résultats dévoilés samedi dernier (30 mai).

Le Dr Rowan Chlebowski, du centre médical Harbor-UCLA de Los Angeles, mentionne que ces résultats signifient que les fumeuses ne devraient pas prendre d’hormones et que celles qui n’ont pas commencé à en prendre devraient y penser à deux fois avant de le faire.

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Les effets secondaires de l’hormonothérapie anticancéreuse

Les travaux menés par le Dr Fred Saad, titulaire de la Chaire en cancer de la prostate à l’Université de Montréal et directeur de l’unité d’urologie-oncologie à l’Hôpital Notre-Dame, l’amènent à conclure que l’hormonothérapie contre les cancers du sein et de la prostate cause de l’ostéoporose chez les patients.

« Chez la femme, la perte osseuse entraînée par les traitements contre le cancer du sein peut être de deux à quatre fois supérieure à celle causée par la ménopause. Chez les hommes, les risques de troubles osseux peuvent être près du double s’ils reçoivent un traitement contre le cancer de la prostate », explique le Dr Saad.

« Ces traitements sont très efficaces et ces cancers peuvent être guéris, mais les patients risquent par la suite de mourir de complications dues à l’ostéoporose si l’on ne s’attaque pas à ce problème », déplore le chercheur.

Ces types de médicaments réduisent la production d’oestrogène chez la femme et d’androgène chez l’homme, ce qui cause une perte osseuse suffisamment importante pour causer de l’ostéoporose.

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L’hormonothérapie et la radiation

Des chercheurs suédois affirment que les hommes souffrant d’un cancer de la prostate devraient envisager une double thérapie s’ils souhaitent augmenter leurs chances de survie.

L’hormonothérapie et des traitements de radiothérapie devraient être jumelés afin de réduire le taux de mortalité lié à ce type de cancer, soutient le Dr Anders Widmark de l’Université Umeå, même si le degré de sévérité est considérable.

875 hommes souffrant d’un cancer avancé de la prostate ont participé à cette recherche. Ces derniers ont consommé du Eulexin (flutamide), qui bloque la sécrétion d’androgène, une hormone qui favorise la propagation du cancer de la prostate. Après 10 ans, 23,9 % des sujets qui suivaient uniquement l’hormonothérapie étaient décédés, tandis que 11,9 % des participants sont morts quand ils suivaient la double thérapie.

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L’hormonothérapie et le risque de caillot sanguin

Selon Pierre-Yves Scarabin et Marianne Canonico, des chercheurs français de l’Hôpital Paul Brousse, les femmes ménopausées qui suivent une hormonothérapie voient leur risque d’avoir un caillot sanguin mortel doubler.

Les scientifiques ont analysé 17 recherches sur le sujet pour en arriver à la conclusion que ce phénomène est surtout observé lors de la première année d’administration de l’oestrogène aux femmes ménopausées.

En 2002, une autre recherche associait l’hormonothérapie au risque accru de cancer du sein et des ovaires et suggérait fortement aux femmes d’abandonner l’hormone synthétique.