Catégories
Uncategorized

Quand pilule contraceptive rime avec maladie de Crohn

Le Dr Hamed Khalili, chercheur en gastro-entérologie au Massachusetts General Hospital de Boston a affirmé, lors d’une réunion à San Diego sur les maladies digestives, que les femmes qui ont recours à l’hormonothérapie de remplacement après leur ménopause ont 1,7 fois plus de risques de souffrir de colite ulcéreuse.

De plus, « si vous avez pris des contraceptifs oraux pendant plus de cinq ans, vous avez un risque trois fois plus élevé d’être atteint par la maladie de Crohn », déclare le spécialiste, spécifiant toutefois que les femmes qui ont pris la pilule contraceptive n’ont pas plus de risques de souffrir de colite ulcéreuse.

Pour les besoins de l’étude, des données au sujet de 230 000 femmes ayant pris ou non la pilule contraceptive ont été examinées.

Même si les chercheurs ont découvert un lien entre les thérapies à base d’hormones et les problèmes digestifs, il n’y a pas de relation de cause à effet d’établie.

Des études animales ont déjà prouvé que le côlon est plus vulnérable à l’inflammation lorsque l’œstrogène est donné. « Il modifie la perméabilité du côlon », explique l’expert.

Le spécialiste croit que toutes les jeunes femmes, en particulier celles qui ont des antécédents familiaux de maladies inflammatoires, devraient être mises au courant des risques qu’elles courent. D’autres moyens de contraception devraient également leur être offerts.

Ces données doivent être considérées comme provisoires jusqu’à ce qu’elles soient publiées dans une revue médicale.

Catégories
Uncategorized

Finies les bouffées de chaleur liées à la ménopause!

Santé Canada vient d’approuver la mise en marché au pays de l’Activelle (oestradiol et acétate de noréthindrone), le premier médicament combinant l’estrogène et un progestatif en mesure de traiter l’un des effets indésirables de la ménopause, les bouffées de chaleur.

« Si la ménopause cause des symptômes modérés ou sévères à une femme, elle devrait consulter son médecin pour savoir si une hormonothérapie lui conviendrait », suggère la Dre Céline Bouchard, gynécologue et professeure agrégée de clinique à l’Université Laval.

« De nouvelles options thérapeutiques à faible dose ayant des effets secondaires minimes peuvent soulager efficacement les symptômes reliés à la ménopause et permettre aux femmes de prendre en main leur santé et de vivre leur vie », précise-t-elle.