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Un nouveau site dévoilera les performances des centres hospitaliers du Québec

On blâme souvent le système public de santé du Québec, parfois avec raison, alors qu’il ne traverse pas ses meilleurs moments et semble continuellement engorgé et en manque de ressources.

Or, la situation n’est pas la même partout et peut varier en fonction de la période de l’année, mais aussi de l’établissement de santé visité. Pour s’y retrouver, l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS) propose maintenant l’idée d’un site web qui compilerait des statistiques liées aux performances des centres hospitaliers du Québec, rapporte Radio-Canada.

Le site se diviserait principalement en cinq catégories, soit l’accès aux soins, les dépenses, la qualité du service, les résultats observés et la qualité des outils de prévention déployés. Chacun pourra donc en savoir davantage sur le centre de santé de sa région, et ajuster le tir au besoin.

Il s’agit d’un outil qui pourrait s’avérer très utile, et bien qu’il ajoute de la pression au personnel des hôpitaux du Québec, il pourrait obliger certains établissements à rehausser la qualité des soins offerts et améliorer leurs performances générales. 

Bien qu’au moment d’écrire ces lignes, le site était inaccessible pour maintenance, les citoyens devraient pouvoir quérir ces informations via le www.notresystemedesante.ca sous peu.

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Une solution pour contrer les infections en centre hospitalier

C’est The National Library of Medicine qui rapporte la nouvelle, mais elle s’applique autant sinon plus à notre réalité québécoise.

Une étude américaine lance une suggestion pour contrer les hausses d’infections contractées en centre hospitalier, un phénomène que l’on connait bien ici avec l’éclosion du C. difficile.

Pour les chercheurs du Hunter Holmes McGuire Veterans Affairs Medical Center, un simple bain d’antiseptique pourrait régler une bonne partie du problème. Oui, un bain.

En utilisant des antiseptiques et des serviettes spéciales, il serait possible de « désinfecter » les patients sur une base quotidienne et ainsi éviter qu’ils ne développent d’autres problèmes de santé en plus de ceux qu’ils ont déjà.

À ceux qui diront que cette pratique pourrait s’avérer coûteuse et fastidieuse, on répond qu’aux États-Unis, en moyenne, le coût d’un patient qui doit être traité pour ce genre d’infection contractée en hôpital est de 40 000 $.

À vous de juger si l’idée est bonne ou non, mais dans des régions du monde comme le Québec, où l’éclosion de ces bactéries et infections est devenue un véritable fléau, il est impératif de trouver des solutions… et vite.

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Moins de décès en centre hospitalier au Canada depuis deux ans

Le Devoir rapporte qu’une étude a été effectuée afin de faire le bilan des taux de mortalité des différents hôpitaux canadiens.

Une première bonne nouvelle découle des résultats de cette étude : il y a moins de décès en centre hospitalier au Canada depuis deux ans.

C’est l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS) qui commandait l’étude, pour une cinquième année consécutive. Le Québec se retrouve dans les statistiques pour la première fois depuis le début de ce processus, et il appert que la province se situe dans la moyenne.

Le Québec obtient même de meilleurs résultats que plusieurs autres provinces, malgré quelques hôpitaux qui font augmenter la moyenne.

Le ministre de la Santé Réjean Hébert se dit satisfait de ces chiffres.

L’étude fonctionne avec un système de ratio, sur une échelle de 100. Lorsqu’un hôpital se retrouve avec un ratio supérieur à 100, il est de mise de se poser des questions, affirme l’Institut.

Les deux meilleurs hôpitaux, en terme de taux de mortalité, sont le Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke (74) et l’Hôtel-Dieu de Lévis (77).

On rappelle qu’il s’agit d’une moyenne, et que certains facteurs pourraient faire varier certains résultats.

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Des rideaux remplis de germes

Selon des chercheurs de Cleveland, en Ohio, plusieurs bactéries, comme le Clostridium difficile, le staphylocoque doré résistant à la méthycilline (SDRM) et l’entérocoque résistant à la vancomycine (ERV), foisonnent dans les rideaux de cloisonnement des centres hospitaliers.

Ces bactéries sont reconnues pour résister aux médicaments et se propager facilement entre les mains des personnes qui manipulent les rideaux.

Le journal scientifique Infection Control and Hospital Epidemiology publie tous les résultats de cette étude.

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Quand la qualité des soins diminue au CHUM

Le quotidien La Presse nous apprend que le rapport sur la qualité des soins prodigués aux patients du Centre hospitalier universitaire de Montréal (CHUM) ne cesse de péricliter depuis sa création en 1996.

Afin de dresser ce constat, le Conseil des médecins, dentistes et pharmaciens a recueilli les témoignages de 22 médecins travaillant au CHUM et de 25 administrateurs, en plus d’avoir consulté 125 mémoires sur le sujet.

Le regroupement de trois centres hospitaliers (Notre-Dame, Saint-Luc, Hôtel-Dieu) dispersés sur un grand territoire peut expliquer la difficulté pour les patients de recevoir des soins rapidement.

La concentration de certaines spécialités dans des hôpitaux complique aussi la répartition des professionnels de la santé et représente une menace à la qualité des soins.

Ce piètre constat fait craindre le pire aux médecins qui devront travailler au futur hôpital universitaire. « Il y a un grand risque que la désorganisation et les difficultés de pratique du CHUM se voient amplifiées par l’immense chantier au site Saint-Luc en plein centre-ville », a mentionné le rapport.

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L’urgence de l’Hôtel-Dieu à éviter

La direction de l’hôpital de l’Hôtel-Dieu de Montréal recommande aux citoyens d’éviter autant que possible son service d’urgence pendant le prochain mois, car celui-ci risque d’être bondé en raison d’une pénurie de médecins.

« Nous n’avons pas encore la certitude qu’il y aura un médecin toutes les nuits. Si la situation ne change pas, la direction pourrait se voir obligée d’appliquer de façon exceptionnelle un plan de contingence et fermer partiellement son service aux patients qui n’y seront pas transportés en ambulance », a mentionné à La Presse l’urgentologue en chef du CHUM, la Dre Emmanuelle Jourdenais.

Devant la situation qui s’est aggravée au cours de l’année, le centre hospitalier se voit forcé de ne traiter que les cas les plus urgents, soit ceux où l’état des patients est trop grave pour qu’ils soient dirigés vers un autre hôpital.

Pour le moment, un seul urgentologue sera en service la nuit, ce qui risque d’augmenter le délai d’attente.

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Sous-utilisation des salles d’opération

L’Institut économique de Montréal (IEDM) affirme que 23 centres hospitaliers de la région n’exploitent pas à pleine capacité leurs salles opératoires. Entre 2005-2006, les salles d’opération n’ont été utilisées qu’à 46 % pendant les quarts de travail de jour.

Cette statistique chute davantage les soirs et week-ends.

L’IEDM déplore donc la mauvaise gestion des salles opératoires. Selon les auteurs, « malgré l’accroissement important du financement gouvernemental dans le réseau de la santé et des services sociaux, le problème des listes d’attente persiste, notamment pour les chirurgies, et des patients ne sont pas soignés dans des délais raisonnables. Il faudrait augmenter l’offre de services en santé en utilisant mieux les ressources existantes ».

Selon l’IEDM, plusieurs facteurs peuvent expliquer cette sous-utilisation des salles d’opération : une salle chirurgicale constamment libre pour les urgences, des cadres financiers et réglementaires fixés par le ministère de la Santé et des Services sociaux, le manque de main-d’oeuvre et les contraintes de sa disponibilité.