Un vent de révolte souffle sur le monde du cinéma et du divertissement.
Depuis quelques semaines en effet, les langues se délient et les victimes osent affronter leurs bourreaux.
Parmi eux, se place désormais le réalisateur québécois Sylvain Archambault.
En effet, comme le rapporte La Presse, le réalisateur de la série Les pays d’en haut est aujourd’hui épinglé pour des comportements prétendument déplacés, des humiliations récurrentes et peut-être un verre de trop sur les plateaux de tournages.
Plusieurs professionnels du milieu, acteurs ou techniciens confondus, ont rapporté les débordements du réalisateur nécessitant l’intervention de l’Association québécoise des techniciens de l’image et du son (AQTIS).
De toutes parts les témoignages fusent.
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« J’étais terrorisée, nu-seins, et il me hurlait dessus. J’étais comme prise en otage. Les scènes de sexualité sont tournées comme si on était des prudes. Il ne te demande pas si tu es à l’aise. Il te crie : Déniaise ! », rapporte une comédienne habituée à travailler avec le réalisateur.
« Pour un casting de fille au bar qui sourit, il les faisait se mettre à quatre pattes. Juste parce qu’il trouvait ça drôle », a confié Émilie Heckmann, ex-productrice et ex-conjointe de Sylvain Archambault.
À date, Sylvain Archambault nie avoir des comportements déplacés ou des propos humiliants pourtant, au total, c’est près d’une vingtaine de témoignages que La Presse a récolté et analysé.
Sylvain Archambault rejoint désormais la liste des hommes concernés par des allégations de comportements déplacés aux côtés de célébrités comme Gilbert Rozon ou encore Éric Salvail.
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