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Le TDAH peut se poursuivre jusqu’à l’âge adulte

The National Library of Medicine rapporte une étude qui suggère que le fameux TDAH, ou trouble du déficit de l’attention et d’hyperactivité, peut aussi se transposer dans la vie d’adulte.

On croit souvent que le trouble est plus juvénile ou adolescent, mais cette étude du Developmental Medicine Center, situé au Boston Children’s Hospital, révèle des statistiques étonnantes.

On apprend que les jeunes souffrant du TDAH sont nombreux à encore en ressentir les effets jusqu’à la fin de la vingtaine. En fait, c’est près de 30 % du groupe qui sera encore affligé par le trouble à l’âge de 27 ans.

Ces révélations, publiées dans l’édition du 4 avril du journal Pediatrics, permettent de mieux comprendre le développement du TDAH.

« Ceci démontre que le TDAH est une condition chronique sérieuse, qui n’est pas présentée adéquatement. C’est probablement une description plus exacte de ce qui se passe dans le vrai monde », lance le Dr William Barbaresi, qui commente sa propre étude.

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L’hyperactivité favoriserait les idées suicidaires

L’étude proposée par l’Hôpital pour enfants de Boston émet un constat inquiétant après avoir suivi 232 enfants atteints du TDAH jusqu’à l’âge adulte.

Le principal responsable de la recherche, le Dr Barbaresi, est particulièrement inquiet des résultats, puisque l’échantillonnage a été prélevé sur une population de classe moyenne ayant facilement accès aux soins de santé. Malgré cela, seulement 37 % des enfants participant à l’étude n’ont pas développé de trouble mental additionnel à l’âge adulte.

Le TDAH touche 3 garçons pour 1 fille et atteint plus ou moins 7 % des enfants. Alors que la pensée populaire juge que l’affection est « surtraitée », le Dr Barbaresi pense tout le contraire.

D’une part, le TDAH ne diminue pas nécessairement à l’âge adulte. La recherche démontre que 29 % des jeunes étaient toujours aux prises avec le trouble. Chez 57 % des cas étudiés, un trouble psychiatrique s’est déclaré dès l’âge adulte, ou plus tôt.

Il s’agissait principalement de toxicomanie, de troubles de la personnalité, d’anxiété ou dépression majeure, ou encore d’épisodes hypomaniaques et de suicide.

Le Dr Barbaresi insiste auprès des parents. Il est primordial de maintenir un suivi serré jusqu’à l’adolescence, puis il faut observer de près les signes de toxicomanie, de dépression et d’anxiété, même chez les plus jeunes.

Les résultats ont été publiés dans la revue Pediatrics.

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Le yoga au secours de la santé mentale

Il appert que le yoga n’a pas que des vertus sur la santé physique, mais aussi sur la santé mentale. La discipline pourrait, apprend-on sur Santé Log, avoir des effets bénéfiques sur plusieurs aspects en santé mentale, notamment dans le traitement de la dépression et de la schizophrénie.

C’est du moins ce que croient les chercheurs de l’Université Duke, le Dr P. Murali Doraiswamy en tête, qui dévoilent les résultats d’une étude probante sur le sujet.

Ainsi, on apprend que la pratique du yoga peut non seulement aider les gens aux prises avec des troubles dépressifs légers, mais aussi ceux qui sont confrontés à des problèmes de stress, de sommeil, d’hyperactivité, de schizophrénie et de troubles de l’attention.

Bien que l’on prenne le soin de préciser que ceci implique surtout les troubles de dépression légère, et que tous ces maux ne peuvent malheureusement pas être réglés uniquement grâce au yoga, on confirme l’efficacité de ce « traitement »

Pour en arriver à une telle conclusion, les chercheurs ont analysé les données de 124 autres études sur le sujet, qui abondent presque toutes dans le même sens.

On peut retrouver ces conclusions dans la plus récente édition de Frontiers in affective Disorders and Psychosomatic Reseach.

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Anorexie et hyperactivité sont liées par un mécanisme moléculaire commun

(AFP) – L’anorexie mentale, un trouble grave du comportement alimentaire, et l’hyperactivité physique sont liées par un mécanisme moléculaire commun, une découverte qui pourrait déboucher sur un traitement de cette pathologie qui touche principalement les adolescents, selon une récente étude.

Alors qu’on pensait généralement que l’hyperactivité des anorexiques était intentionnelle et visait à perdre davantage de poids en brûlant des calories, une équipe mixte de chercheurs de l’Inserm, du CNRS et des universités de Montpellier et de Nîmes a découvert un mécanisme commun expliquant le lien entre les deux comportements.

En utilisant des souris génétiquement modifiées capables de mimer une anorexie humaine, les chercheurs ont constaté qu’elles présentaient une anomalie moléculaire dans une région du cerveau impliquée dans la récompense.

Cette anomalie correspond à la « surexpression » (excès d’expression de gènes) du récepteur 5-HT4 à la sérotonine, un récepteur cellulaire qui contrôle également l’hyperactivité motrice chez les souris.

« Nous avons identifié pour la première fois à notre connaissance, une voie moléculaire commune impliquée dans l’anorexie et l’hyperactivité », résume Valérie Compan, qui a dirigé les travaux publiés dans la revue Translational Psychiatry.

Les chercheurs ont également découvert que le récepteur pouvait devenir totalement inactif et entraîner « une surconsommation d’aliments » qu’on retrouve notamment dans la boulimie.

« En l’absence totale de médicament pour traiter l’anorexie, ce récepteur pourrait représenter une cible thérapeutique efficace, car en l’inactivant, les patients accepteraient à nouveau de se nourrir, et en l’activant, ils pourraient modérer leur consommation d’aliments », ajoute Mme Compan.

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De nouvelles informations sur l’origine génétique de l’autisme

Depuis 9 ans, des chercheurs de l’Université George Washington, située dans la ville du même nom, travaillent sur la manière dont certains troubles du comportement comme l’autisme, l’hyperactivité et la schizophrénie apparaissent très tôt dans le développement du cerveau.

Leur étude a prouvé pour la première fois que des lésions génétiques associées à des désordres comportementaux interrompent les mécanismes normaux des cellules et des molécules qui sont responsables du développement cérébral.

Dans une étude en laboratoire, les chercheurs ont démontré que chez les individus affectés, un type précis de neurone du cortex cérébral n’est pas produit en nombre suffisant durant le développement.

De plus, ces chercheurs ont noté que les interneurones, même s’ils sont produits en quantité suffisante, n’arrivent pas à se déplacer correctement dans le cortex pour bien contrôler son activité.

« Ces données nous procurent deux nouveaux morceaux de casse-tête supplémentaires sur la génétique derrière ce trouble du développement », a indiqué l’auteur de l’étude, le Dr Anthony-Samuel LaMantia, selon EurekAlert!.

La prochaine étape de cette étude consiste à pousser ces découvertes plus loin et à tenter d’investiguer les mécanismes moléculaires qui causent ces perturbations.

Les données ont été publiées dans le Journal of the National Academy of Sciences.

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Le déficit d’attention à l’origine de plusieurs autres problèmes de santé?

www.nlm.nih.gov rapporte une étude qui prétend que les troubles de déficit d’attention et d’hyperactivité pourraient bien mener à d’autres problèmes de santé ultérieurement.

On explique que les enfants qui souffrent de ces troubles et qui voient les symptômes perdurer durant la vie d’adulte sont sujets à divers problèmes de santé mentale et physique.

On note d’abord ceux qui découlent du stress, les gens souffrant de déficit d’attention ayant souvent des pointes d’angoisse ou d’anxiété plus fréquentes que les autres.

L’étude en question est le résultat d’analyses sur différents patients sur une période de 30 ans. On a constaté que les sujets cibles développaient souvent des problèmes au travail, financiers ou encore sociaux.

L’intégration en société serait nettement plus difficile avec un trouble de déficit de l’attention, ce qui pourrait mener à une dépression ou des désordres antisociaux importants.

De plus, tout le stress découlant de ces problèmes indirects liés au déficit d’attention et à l’hyperactivité pourrait mener à des troubles physiques comme des problèmes cardiovasculaires.

Cependant, les chercheurs spécifient qu’aucune cause à effet directe n’a été prouvée jusqu’à maintenant.

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Manquer d’oxygène durant l’accouchement augmente le risque d’hyperactivité

L’étude menée aux États-Unis a porté sur près de 82 000 enfants de cinq ans, dont certains avaient manqué d’oxygène à cause de différents facteurs.

Parmi ceux-ci, la prééclampsie augmentait le risque d’hyperactivité chez les enfants de 34 %, l’asphyxie à la naissance était associée à un risque 26 % plus élevé, et le syndrome de détresse respiratoire néonatal augmentait le risque de 47 %.

Ce risque plus élevé était le même, peu importe le groupe ethnique auquel appartenait l’enfant, ainsi qu’après un ajustement relié à l’âge gestationnel à la naissance et à d’autres facteurs.

« Nos données pourraient avoir des implications cliniques importantes », a expliqué l’auteur de l’étude, le Dr Darios Getahun, tel que cité par PsychCentral. « Elles pourraient par exemple aider les médecins à identifier les nouveau-nés à risque, qui pourraient ainsi faire l’objet d’une surveillance, et poser un diagnostic plus tôt, lorsque le traitement est le plus efficace. »

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4 trucs pour les parents d’enfants hyperactifs

Lorsqu’un enfant reçoit un diagnostic de trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH), c’est toute la famille qui est affectée. Non seulement les parents doivent composer avec un problème neurologique complexe, mais ils doivent aussi souvent faire face à la critique et au jugement.

1. Accordez toute votre attention à ce que vous faites : Être dans le moment présent permet aux parents de se sortir du « pilote automatique » et des habitudes néfastes. Lorsque vous jouez avec vos enfants ou que vous les assistez dans une tâche, soyez vraiment là, au lieu d’envoyer des messages, de parler au téléphone ou de penser à votre liste de tâches à faire.

2. Utilisez la technique en quatre étapes : Lorsque ça va mal, les parents peuvent avoir recours à la séquence suivante. 1-Arrêtez ce que vous faites. 2-Prenez quelques bonnes respirations. 3-Observez la situation (comment vous sentez-vous à ce moment?) 4-Décidez de ce que vous allez maintenant faire.

3. Réservez un peu de temps pour vous : 10 à 15 minutes par jour de calme pour recharger les batteries peuvent faire beaucoup de bien.

4. Allez chercher de l’aide : Vous n’êtes pas seuls dans cette situation. Il existe plusieurs ressources dont vous pouvez profiter, notamment des sites web, des forums et des livres.

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L’exercice diminue les symptômes de TDAH

Les résultats de cette récente étude, la première qui incorpore l’activité physique comme traitement, sont publiés dans le Journal of Pediatrics. La recherche a été menée par une équipe d’experts à la Michigan State University.

Le principe est simple et même logique. Parmi un groupe de 40 enfants âgés de 8 à 10 ans, la moitié souffrait de TDAH. Après une série rapide d’exercices d’une durée de 20 minutes, ils étaient tous soumis à un petit test informatique, puis à un autre de mathématique.

Dans 100 % des cas, les enfants ont démontré une amélioration de la concentration et du résultat des tests. Ainsi, les chercheurs sont catégoriques. Les programmes scolaires ne cessent de diminuer les heures d’activité physique. Pour la santé et le comportement des enfants, il faudrait fournir le budget aux écoles pour réintégrer ce manque d’exercice.

Le chercheur principal, Matthew Pontifex, professeur adjoint en kinésiologie, explique : « Ces résultats sont l’évidence même que l’exercice est un outil non pharmaceutique important dans le traitement du TDAH. Ainsi, peut-être qu’à l’avenir, ce sera notre première recommandation pour diminuer les symptômes de ce trouble comportemental ».

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Diabète de grossesse lié au TDAH

Cependant, un second critère accompagnait les résultats de la recherche : la situation socioéconomique (faible revenu). Medpagetoday.com rapporte que les résultats démontrent également que l’enfant allaité recevait une protection contre le risque de développer un TDAH.

Les médecins allemands, Dr Jochen Schmitt de la Technical University Dresden et Dr Marcel Romanos de l’University Hospital, ont poussé plus loin les recherches et ont augmenté considérablement l’échantillonnage. Ainsi, ce sont 11 222 enfants et leurs mères qui ont été interrogés quant aux habitudes prénatales de la mère et au comportement de l’enfant plus tard.

En moyenne, les enfants étaient âgés de 9,9 ans, et la moitié étaient des filles. Ils ont découvert que lorsque la mère souffrait de diabète pendant la grossesse et se situait au niveau du seuil de la pauvreté, elle développait souvent une dépendance, soit à l’alcool, soit à la cigarette, ce qui augmentait le risque du développement d’un TDAH chez l’enfant.

En conclusion, Schmitt et Romanos ont également soulevé que les facteurs suivants augmentaient de façon significative les risques d’hyperactivité : statut de classe moyenne, tabagisme pendant la grossesse, problèmes de santé prénataux et eczéma atypique.