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Le Ritalin ne serait pas dangereux à long terme

Alors que les médecins et les scientifiques en savent beaucoup sur le fonctionnement des médicaments pour contrôler les TDAH et leur efficacité, ils en connaissent peu sur leurs effets à long terme.

Voilà qu’une nouvelle étude du Wake Forest Baptist Medical Center pratiquée sur des singes vient faire la lumière sur les effets à long terme des médicaments tels que le Ritalin ou le méthylphénidate.

Les conclusions publiées en ligne ce mois-ci dans la revue Neuropsychopharmacology révèlent « qu’après un an de traitement médicamenteux, aucun effet à long terme n’a été décelé sur la neurochimie du cerveau, pas de changements dans la structure du cerveau en développement et aucune augmentation de la possibilité d’abuser davantage des drogues plus tard durant l’adolescence ».

Pour en arriver à ces résultats, 16 jeunes singes, dont les âges étaient équivalents à des enfants de 6 à 10 ans, ont participé à l’étude. Huit d’entre eux étaient dans le groupe témoin qui n’a pas reçu de médication, et l’autre moitié a été traitée avec une dose équivalente qu’on donne à l’homme.

L’imagerie du cerveau des primates a été prise en considération pour analyser la chimie et la structure du cerveau, après un an de traitement, soit l’équivalent de 4 ans de traitement chez l’enfant. Aussi, de la cocaïne a été laissée à leur disposition pour voir si les singes traités avec du Ritalin étaient plus susceptibles d’être attirés par la drogue que les autres.

Les chercheurs se disent encouragés et rassurés par ces résultats, d’autant plus qu’une étude similaire, faite en parallèle auprès de singes plus âgés pour voir si des effets pouvaient apparaître beaucoup plus tardivement, a donné les mêmes résultats.

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Des plombages qui affectent le comportement

Des chercheurs de la Nouvelle-Angleterre qui ont étudié 534 enfants ont remarqué de minimes changements dans la façon d’être et d’agir de ces derniers, lorsque ceux-ci avaient au moins deux plombages à base de BPA.

Sur une période de cinq ans, il est ressorti que les enfants qui avaient le plus grand nombre de plombages à base de BPA avaient plus de problèmes émotionnels à la fin de l’enquête que ceux qui détenaient moins de ces plombages.

Les chercheurs ont également découvert qu’étrangement, il n’y avait pas de changements comportementaux chez les petits qui avaient d’autres types de garnitures, comme l’uréthane, pour leurs plombages, révèle l’étude qui paraîtra en août dans la revue Pediatrics.

Mentionnons que des études antérieures liaient le BPA à l’hyperactivité et au comportement agressif chez certains enfants.

Dans les années 90, rappelons que le BPA était devenu le pilier pour le traitement des caries, car la substance avait été dite beaucoup plus naturelle et sécuritaire que les amalgames contenant du mercure, explique le dentiste Burton Edelstein.

Bien que cette nouvelle étude soulève des inquiétudes, qu’une solution de rechange aux plombages à base de BPA devrait être envisagée et que l’étude ait trouvé une association entre les matériaux dans les obturations et les comportements, il n’y a pas de relation de cause à effet.

Des spécialistes suggèrent tout de même aux parents de choisir les plombages de leurs enfants avec un composite blanc sans BPA plutôt qu’argenté.

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L’apnée du sommeil chez l’enfant peut affecter son QI

« Tous les enfants ronflent à un certain moment, mais environ un sur dix ronfle régulièrement, et c’est une source d’inquiétude pour de nombreux parents », affirme au Daily Mail Marianne Davey, fondatrice de l’Association britannique pour le ronflement et l’apnée du sommeil.

La spécialiste explique que bien que pour la plupart des enfants, le ronflement ne soit pas un problème, 2 à 3 % d’entre eux (1 sur 350 000) cachent toutefois un trouble d’apnée du sommeil qui peut s’avérer plus dangereux.

L’apnée du sommeil est beaucoup plus fréquente chez les adultes qui souffrent de troubles cardiaques. Quant aux enfants qui sont touchés par l’apnée du sommeil, ils ronflent bruyamment, ont une respiration laborieuse, puis se taisent pendant quelques secondes, avant de renifler et, à bout de souffle, recommencer à respirer de manière inquiétante.

Ce processus peut faire en sorte rapidement que le bambin manque d’oxygène dans le sang et que ses organes vitaux, y compris le cerveau et le cœur, soient touchés. L’apnée du sommeil chez un enfant peut également avoir des conséquences importantes comme provoquer une faible croissance, un retard de développement, des problèmes de comportement ou des troubles de la performance scolaire avec concentration réduite.

Voilà pourquoi des études britanniques et australiennes ont affirmé avoir trouvé des différences cognitives entre les personnes souffrant d’apnée du sommeil âgées de 7 à 12 ans et un groupe contrôle sans problèmes de sommeil. Les auteurs ont dit que l’apnée du sommeil prolongée sur plusieurs années touche le QI et la mémoire d’un enfant. Ils ajoutent que l’hyperactivité est également plus probable, du fait que les enfants ont du mal à se concentrer et deviennent plus perturbateurs.

Un diagnostic peut facilement être fait pour l’apnée du sommeil infantile, mais le traitement peut prendre plus de temps.

Mentionnons que tous les enfants cessent de respirer pendant de courtes périodes durant leur sommeil. Par contre, si cela se produit de 15 à 20 fois, des conséquences importantes peuvent arriver, et des interventions peuvent être nécessaires, comme une hypertrophie des amygdales ou des végétations adénoïdes pour régler la situation.

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Un bébé en retard ou un bébé prématuré?

En fait, le risque est similaire pour le bébé né en retard et celui qui vient au monde prématurément. Ces derniers peuvent être connus pour des problèmes de santé physique et émotionnelle, quelque temps après leur naissance, mettent en garde des chercheurs des Pays-Bas dont les résultats sont parus dans le Journal of Epidemiology.

La durée normale d’une grossesse étant de 40 semaines, il aurait été démontré que les enfants nés après 42 semaines et plus de gestation étaient plus à risque de développer un déficit de l’attention avec hyperactivité ou d’autres problèmes de santé que les bébés nés à temps.

Les chercheurs expliquent qu’un « vieux » placenta ne réussit pas à fournir les nutriments et l’oxygène nécessaire au bébé après 40 semaines.

Les chercheurs suggèrent donc de déclencher un accouchement entre 40 et 41 semaines ou de faire une césarienne pour éviter des problèmes à l’enfant, mais aussi à la mère, qui risque d’avoir un enfant plus grand et plus gros après 40 semaines.

Pour arriver à ces conclusions, 5145 bébés de Rotterdam ont été suivis pendant trois ans pour étudier la relation entre la longueur du temps passé dans l’utérus et les comportements et problèmes affectifs à plus long terme.

Alors que les risques étaient connus pour les enfants prématurés, il s’agit de la première étude qui fait la lumière sur les risques d’une grossesse prolongée sur le comportement des bébés.

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Autisme : des produits chimiques en cause?

Dans le but de trouver les causes environnementales possibles d’augmenter les risques d’autisme et autres troubles neurologiques chez les petits, un rapport de chercheurs de la Mount Sinai School of Medicine a été publié dans la revue Environmental Health.

La National Academy of Sciences affirme que 3 % de tous les troubles neurocomportementaux chez les enfants, tels que le trouble du spectre autistique (TSA) et de déficit d’attention avec hyperactivité (TDAH), sont dus à des expositions à des produits toxiques dans l’environnement.

Un autre 25 % serait causé par des interactions entre les facteurs environnementaux et génétiques.

Pour les chercheurs de cette étude, il est clair que le facteur héréditaire demeure l’une des causes principales des troubles neurologiques du développement.

Toutefois, ils croient que les causes environnementales jouent un rôle également, rôle qui pourrait être « potentiellement évitable », disent-ils.

Les 10 premiers produits toxiques montrés du doigt sont le trihydrate d’acétate de plomb, le méthylmercure, les polychlorobiphényles (PCB), les pesticides organophosphorés, les pesticides organochlorés, les perturbateurs endocriniens, les gaz d’échappement des automobiles, les hydrocarbures aromatiques polycycliques, les retardateurs de flamme (brome) et les composés perfluorés.

Mentionnons qu’une autre étude qui se retrouve dans la même édition de la revue a tenté de prouver que le tabagisme durant la grossesse accentuait les risques de syndrome d’Asperger.

Aux États-Unis, de 400 000 à 600 000 enfants sur 4 millions de naissances sont atteints d’un trouble neurocompotemental.

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TDAH : des changements alimentaires qui peuvent être bénéfiques

Un rapport de l’Université de Copenhague a passé en revue la plupart des études qui ont été faites jusqu’ici sur l’importance de l’alimentation pour les enfants et les jeunes atteints de TDAH.

Bien que peu de détails soient encore fournis à ce sujet, qui exigera davantage de recherches, le récent document confirme qu’il y aurait de potentiels avantages à modifier le régime alimentaire de ces enfants.

Par exemple, des études antérieures ont mis en lumière des effets positifs des acides gras provenant de poissons sur les symptômes de la maladie. Les aliments donnant des effets indésirables chez les enfants ont également été analysés.

Les spécialistes croient même que certains changements santé permettraient de réduire ou d’éliminer la médication donnée à ces jeunes.

Il reste par contre à démontrer l’effet bénéfique à long terme d’un nouveau régime sur la santé et le comportement des enfants. Plusieurs éléments doivent être pris en considération, car il existe plusieurs types de TDAH.

Tous les enfants réagissent différemment à la médication et aux régimes alimentaires, c’est ce qui rend la tâche ardue pour les chercheurs qui tentent de faire un lien avec les facteurs génétiques et environnementaux également.

Les experts rappellent aux parents d’être prudents et de toujours contacter un professionnel de la santé avant de changer le régime alimentaire chez un enfant.

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TDAH : des changements alimentaires qui peuvent être bénéfiques

Un rapport de l’Université de Copenhague a passé en revue la plupart des études qui ont été faites jusqu’ici sur l’importance de l’alimentation pour les enfants et les jeunes atteints de TDAH.

Bien que peu de détails soient encore fournis à ce sujet, qui exigera davantage de recherches, le récent document confirme qu’il y aurait de potentiels avantages à modifier le régime alimentaire de ces enfants.

Par exemple, des études antérieures ont mis en lumière des effets positifs des acides gras provenant de poissons sur les symptômes de la maladie. Les aliments donnant des effets indésirables chez les enfants ont également été analysés.

Les spécialistes croient même que certains changements santé permettraient de réduire ou d’éliminer la médication donnée à ces jeunes.

Il reste par contre à démontrer l’effet bénéfique à long terme d’un nouveau régime sur la santé et le comportement des enfants. Plusieurs éléments doivent être pris en considération, car il existe plusieurs types de TDAH.

Tous les enfants réagissent différemment à la médication et aux régimes alimentaires, c’est ce qui rend la tâche ardue pour les chercheurs qui tentent de faire un lien avec les facteurs génétiques et environnementaux également.

Les experts rappellent aux parents d’être prudents et de toujours contacter un professionnel de la santé avant de changer le régime alimentaire chez un enfant.

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Les TDAH seraient surdiagnostiqués

C’est ce que la revue Psychotherapeut et le Journal of Consulting and Clinical Psychology publiaient hier (1er avril). En effet, les experts soupçonnent les psychiatres de poser des diagnostics erronés selon leur intuition et des critères peu clairs plutôt que des indices reconnus.

En fait, la plupart d’entre eux se baseraient sur des données relevant de symptômes prototypes, comme être de sexe masculin, présenter une agitation, un manque de concentration et une impulsivité. Cependant, ces symptômes mènent à un diagnostic différent selon le sexe du patient. Ainsi, les garçons seraient plus souvent diagnostiqués à tort que les filles.

De plus, les hommes pratiquant le métier donneraient plus de ces diagnostics que les femmes psychiatres ou psychologues.

Le nombre d’enfants diagnostiqués aux États-Unis est de 10 millions, et ce nombre aurait augmenté de plus de 66 % en 10 ans, rapporte une étude de la Northwestern University aux États-Unis.

L’une des conséquences de ces nombreux mauvais diagnostics est l’augmentation du nombre de prescriptions, en plus avec des doses quotidiennes plus élevées.

Les auteurs de la recherche décrient l’inexistence de recherches pour pallier le problème. « En dépit de l’ampleur du phénomène, très peu d’études empiriques ont abordé cette question », déplorent-ils.

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Le déficit de l’attention avec hyperactivité est en croissance

En Amérique, au cours des 10 dernières années, le diagnostic révélant un trouble de l’attention avec hyperactivité (TDAH) chez l’enfant a augmenté de 66 %.

Au lieu que la balle soit lancée dans le camp des médecins généralistes, les spécialistes se font de plus en plus nombreux à traiter les enfants atteints d’un TDAH. Le problème que risque de rencontrer un enfant sous peu est toutefois le manque de suivi personnalisé, car il y a pénurie de psychiatres pédiatriques.

« Le TDAH est maintenant un diagnostic commun chez les enfants et les adolescents », a déclaré le Dr Craig Garfield, premier auteur de l’étude américaine qui paraîtra dans le prochain numéro de Pediatrics. « L’ampleur et la rapidité de ce changement dans une décennie sont probablement dues à une prise de conscience accrue du TDAH par les médecins aptes à reconnaître plus facilement les symptômes et diagnostiquer le trouble. »

Dans la dernière décennie, plusieurs importants changements réglementaires et cliniques concernant le TDAH et les médicaments utilisés pour le traiter se sont produits.

Même si la gestion du TDAH par ces éléments demeure toujours inconnue des spécialistes, il n’en reste pas moins que les psychostimulants représentent toujours le médicament le plus commun prescrit aux enfants atteints du TDAH.

Les derniers chiffres révèlent que les psychostimulants ont été utilisés dans 96 % des cas de traitement en 2000, et dans 87 % en 2010.

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Grossesse : les méthamphétamines causent des problèmes de comportement chez l’enfant

Hyperactivité, dépression et anxiété ne sont que quelques-uns des problèmes qui guettent les enfants qui ont été exposés à des méthamphétamines in utero. Elles peuvent avoir été consommées sous forme hydrochlorée, appelée Pervitin®, ou sous forme solide et cristalline, aussi connue sous le nom de crystal meth.

L’étude réalisée par des chercheurs de la Brown University à Providence a permis de voir chez des enfants d’âge préscolaire des effets secondaires néfastes de cette drogue synthétique psychostimulante hautement addictive lorsque prise au-delà des dosages médicinaux.

Dans la revue en ligne Pediatrics, les chercheurs ont rapporté que ces enfants avaient plus de chances de souffrir d’une plus grande réactivité émotionnelle et de niveaux plus élevés d’anxiété et de dépression que leurs pairs non exposés à la drogue in utero.

À l’âge de 5 ans, des problèmes de comportement d’extériorisation (acting out) et d’attention avec hyperactivité (TDAH) ont été également remarqués.

Il s’agit là des premières études pour connaître l’effet de la drogue sur le comportement de la petite enfance. Les effets néfastes ont déjà été prouvés en ce qui concerne la croissance fœtale, le neurocomportement infantile et la motricité fine.

L’exposition prénatale à la méthamphétamine est inquiétante, selon les chercheurs, car elle est utilisée davantage par les femmes que par les hommes, et elle est plus populaire que la cocaïne et les opiacés combinés. Une étude prospective, longitudinale et complémentaire à cette recherche est en cours aux États-Unis.