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Le manque de sommeil et l’hyperactivité

Après avoir suivi 6 860 enfants, on a conclu que l’hyperactivité et l’inattention étaient plus fréquentes chez les jeunes enfants qui ne dorment pas suffisamment. Ces résultats ont été présentés à la rencontre de 2011 de l’Associated Professional Sleep Societies LLC.

Comme nous pouvons le lire sur Medical News Today, un manque de sommeil chez les enfants d’âge préscolaire est fortement lié aux problèmes de comportement cités, une fois que l’enfant est entré à la maternelle.
 
Mentionnons toutefois que les cas d’hyperactivité et d’inattention dont il s’agit ici sont ceux rapportés par les parents.
 
Ces nouveaux résultats semblent répondre à la récente association faite entre un comportement agressif et un manque de sommeil, toujours chez l’enfant.
 
Finalement, on avait déjà relevé des problèmes de sommeil chez des enfants d’âge scolaire et des adolescents. Le diagnostic d’hyperactivité et d’inattention survient habituellement durant les années d’école.

Cette corrélation nous indique malgré tout que les enfants qui ne dorment pas assez sont plus à risque de développer des troubles de comportement.

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Données alarmantes sur les troubles de développement

Selon Pediatrics, le nombre d’enfants autistes ou souffrant d’un trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH) a augmenté de 17 % en 12 ans. Une vaste étude américaine fait état de cet inquiétant constat.

Ainsi, de 2006 à 2008, près de 10 millions de jeunes ont reçu un diagnostic de l’un de ces troubles de développement, ce qui représente 15 % des enfants d’âge scolaire. Le nombre de cas est 12,8 % plus élevé que ce qui a été observé de 1997 à 1999.
 
La même recherche suggère aussi que trois enfants sur quatre faisant partie d’une classe scolaire typique ont développé des difficultés. On reconnaît que plusieurs enfants connaissaient ce genre de problème dans le passé.
 
De nos jours, ils sont toutefois plus nombreux à pouvoir recevoir un diagnostic. Il est aussi possible que les parents aient plus tendance à en demander un, ce qui permet à leur progéniture d’avoir accès à des services spécialisés et à des médicaments.
 
Selon les chercheurs, ce comportement parental est positif, car plus un syndrome est décelé tôt, meilleures seront les interventions. Un meilleur soutien sera alors offert à l’enfant. On propose qu’une plus grande aide soit aussi donnée aux enseignants et aux parents.
 
L’une des raisons de ces hausses serait l’augmentation des naissances prématurées. Cette situation fait que plusieurs bébés naissent avec des problèmes de développement latents.

On pense aussi que certains facteurs environnements seraient en cause. Les phtalates contenus dans le plastique et certains produits ainsi que les pesticides pourraient jouer un triste rôle dans cette augmentation.

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Nouvelle prise de position quant aux colorants alimentaires

On apprenait il y a quelques jours que les colorants alimentaires étaient pointés du doigt par plusieurs experts, car ils seraient responsables de la prépondérance de l’hyperactivité chez les enfants d’aujourd’hui.

Il faut dire qu’un très grand nombre de produits alimentaires destinés aux enfants contiennent des colorants artificiels, comme les céréales, les jus, les bonbons, les yogourts, etc.
 
Or, nous apprenons maintenant sur Medical News Today qu’un comité de la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis a rejeté cette hypothèse, faute de preuves solides.
 
Les membres dudit comité ont pris cette décision dans une proportion de 11 membres contre 3. Toutefois, ils ne rejettent pas l’idée selon laquelle les colorants artificiels peuvent jouer un certain rôle dans l’hyperactivité.
 
Ainsi, d’autres recherches devront être faites et certains produits pourraient se retrouver avec une mise en garde.

Jusqu’ici, sur 50 études ayant porté sur le sujet, la FDA n’en a retenu que 30. Pour l’instant, elle a rejeté la requête voulant que huit des neuf colorants utilisés couramment soient bannis.

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Le colorant rendrait-il hyperactif?

Lors de la rencontre annuelle de la Food and Drug Administration (FDA) aux États-Unis, des spécialistes ont statué que les colorants alimentaires rendent les enfants hyperactifs.

Selon Medical News Today, on a tiré cette conclusion à la suite d’une revue de plusieurs données recueillies sur le sujet. Il semble qu’il y ait suffisamment de preuves pour avancer un lien entre les colorants chimiques et l’hyperactivité.
 
On prévoit déjà des actions quant à ces substances, voire qu’elles deviennent toutes interdites.
 
Les colorants sont pourtant omniprésents dans l’alimentation des enfants. On en retrouve dans les céréales, les jus, les bonbons, le yogourt, de même que dans des centaines d’autres produits.

Nous ingérons 5 fois plus de colorants que dans les années 50. Il y aurait donc un lien entre cette augmentation et l’explosion du nombre de cas d’hyperactivité chez les enfants.

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Pronostic du TDAH par les mouvements de la main

La maîtrise d’un enfant des mouvements impulsifs de ses mains en dirait long sur la neurobiologie de son trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), selon deux récentes études. L’évaluation de cette capacité permettrait même d’établir un pronostic sur ce trouble et d’en prévoir les traitements nécessaires.

L’une de ces recherches consistait à faire passer des tests de frappe à des enfants âgés de 8 à 12 ans. Des mouvements involontaires, mais constants, ont été remarqués à la main opposée.

En fait, les enfants qui avaient un trouble déficitaire de l’attention présentaient deux fois plus souvent ces mouvements. C’est la première fois qu’un lien est établi entre le TDAH et une déficience dans la maîtrise du système moteur.

Dans la seconde étude, des chercheurs ont mesuré l’activité cérébrale de la partie du cerveau responsable des mouvements involontaires, le cortex moteur. Précisément, ils ont évalué l’inhibition intracorticale par un intervalle court, lequel indique l’activité musculaire et cérébrale.

Or, les enfants atteints de TDAH ont présenté une baisse marquée d’inhibition, soit 40 % de moins que les autres enfants. Aussi, plus l’inhibition motrice était faible, plus les symptômes du trouble étaient importants.

De plus, cette mesure a pu prédire fortement les problèmes de comportement que les enfants connaîtraient, en comparaison avec le témoignage des parents.

Ces deux découvertes nous permettront donc de mieux comprendre les tenants et aboutissants du trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité, lequel touche 1,2 million de Canadiens, dont près de 500 000 sont des enfants.

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Maîtrise de soi de l’enfant : le meilleur indicateur?

Selon des chercheurs de l’Université Duke en Caroline du Nord, certains paramètres comportementaux de l’enfant prévoiraient sa vie adulte.

Dans cette étude, 1 000 enfants de la Nouvelle-Zélande on été suivis pendant près de 30 ans.

Les participants ont été évalués par des adultes s’occupant d’eux, comme leurs parents et leurs enseignants notamment. Ils se sont aussi évalués eux-mêmes.

Parmi les critères de l’évaluation, on devait relever des signes d’hyperactivité, d’incapacité à maîtriser sa colère, de manque de motivation, d’agitation et d’impulsivité, par exemple.

Selon les corrélations observées dans cette recherche, les enfants qui ont accusé les plus faibles résultats ont plus souvent eu des problèmes respiratoires, d’hypertension artérielle et de cholestérol ainsi que des MTS à l’âge adulte.

Il semble même que ces enfants deviendraient plus fréquemment des parents seuls et qu’ils auraient plus de problèmes d’alcool, de drogue et judiciaires.

Les résultats de cette étude sont parus dernièrement dans le Proceedings of the National Academy of Sciences.

Le problème à la source relevé dans cette recherche semble être la maîtrise de soi, un facteur qui peut facilement être amélioré.

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Les causes biologiques du déficit de l’attention

Des chercheurs auraient mis le doigt sur les causes physiques du trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). 

Les enfants qui en souffrent auraient des particularités cérébrales différentes de la moyenne, peut-on lire dans The Telegraph.

En effet, selon des chercheurs de l’Université de Nottingham, leur cerveau ne pourrait que difficilement se sortir d’un état de rêve éveillé.

De plus, cet état par défaut reviendrait chaque fois que l’enfant n’est pas concentré à une tâche.

On ne pourrait donc dire qu’un enfant a des difficultés de concentration ou qu’il est facilement ennuyé sans prendre en considération de véritables raisons biologiques. 

Rappelons finalement que le TDAH est le trouble le plus fréquent chez l’enfant.

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La fumée secondaire en lien avec les troubles du comportement

Des chercheurs britanniques ont fait paraître une étude sur le tabagisme passif et les enfantsdans Archives of Pediatrics and Adolescent Medicine.

Il en est ressorti que les enfants courent plus de risques de souffrir d’hyperactivité, de troubles du comportement et de détresse psychologique. L’exposition à la fumée secondaire pourrait donc causer autant de problèmes psychologiques que physiques.

Les chercheurs en question se sont basés sur l’état de santé mentale de 901 enfants âgés de 4 à 8 ans.

On a analysé si leur salive contenait de la cotinine, une substance contenue dans le tabac. Elle est reconnue comme étant un excellent indicateur du tabagisme passif.

On leur demandait aussi dans quelle mesure ils étaient exposés à la fumée de cigarette. Ils remplissaient finalement un questionnaire ayant pour but d’évaluer leurs problèmes sociaux, émotifs ou comportementaux.

Les résultats à ce test pour les enfants considérés comme fumeurs passifs (361) étaient 44 % plus élevés que ceux qui n’étaient pas exposés à la fumée (101).

Il est donc recommandé de ne pas fumer en présence des enfants ni dans la maison.

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Un programme qui soulage des symptômes de l’hyperactivité chez les enfants

Dans le cadre d’une étude de l’Université de l’Ohio, des enfants qui avaient utilisé un programme à l’ordinateur ont vu certains de leurs symptômes du trouble envahissant du développement avec hyperactivité (TDAH) s’améliorer.

Après avoir passé cinq semaines intensives d’utilisation de ce programme d’entraînement de la mémoire, ils ont présenté de meilleures aptitudes en organisation et en planification notamment.

L’étude a porté sur 52 enfants de 7 à 17 enfants, lesquels visitaient tous une école spécialisée en difficultés d’apprentissage. Plusieurs d’entre eux étaient atteints du TDAH et 60 % prenaient des médicaments.

Le premier point visé par cet outil est justement la mémoire, qui constitue la déficience majeure des personnes atteintes de TDAH.

Il est constitué de 25 exercices que les sujets de l’étude devaient compléter à la maison, sous la supervision de leurs parents et des chercheurs, dans un délai de 5 à 6 semaines. Chaque partie durait de 30 à 40 minutes.

Parus dans le Journal of Clinical Child & Adolescent Psychology, les résultats de cette recherche donnent beaucoup d’espoir aux enfants atteints de ce trouble.

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Le TDAH et la fumée secondaire

Les enfants exposés à la fumée de cigarette auraient beaucoup plus de chances de développer un trouble de déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH), nous apprend MedicalNewsToday.

Des chercheurs américains se sont penchés sur le cas. Ils ont suivi des enfants de 4 à 11 ans et des adolescents de 12 à 15 ans. Ils mesuraient leur exposition au tabac par des tests sanguins. Ils pouvaient ainsi connaître le taux exact de cotinine dans leur sang.

Ils ont aussi, avant de tirer leurs conclusions, évalué les aspects socioéconomiques relevant des parents ainsi que les prédispositions congénitales.

Il en a résulté que les enfants exposés à la fumée secondaire étaient 2 fois plus nombreux à avoir un TDHA, soit 10,6 % contre 4,6 %.

De plus, il y avait 2 fois plus d’enfants qui bégayaient (6,3 % contre 3,5 %). Les sujets, enfants comme adolescents, avaient finalement plus de chances de développer des maux de tête.

La fumée secondaire aurait donc des impacts sur leur réussite scolaire, autant que sur leur santé et leur bien-être.