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Les conséquences néfastes de l’hyperactivité chez les filles

Selon une étude menée par des chercheurs de l’Université de Montréal et de l’University College de Londres, les jeunes filles qui ont souffert de troubles de l’attention avec hyperactivité lors de l’enfance souffrent davantage de différents problèmes de comportement une fois devenues adultes.

En effet, on note qu’elles ont plus tendance à fumer, à avoir de mauvaises performances au travail et à l’école, à vivre des grossesses précoces, à dépendre de la sécurité sociale et à être attirées par des relations abusives et violentes.

L’équipe de la chercheuse Nathalie Fontaine a suivi 881 filles canadiennes, de l’âge de 6 ans jusqu’à ce qu’elles atteignent l’âge de 21 ans. Parmi les participantes, 1 sur 10 montrait un niveau élevé de comportement hyperactif et/ou agressif.

Mme Fontaine suggère que ces jeunes filles devraient profiter de programmes de prévention dès l’enfance.

Les résultats de la recherche sont publiés dans le mensuel Archives of General Psychiatry.

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Davantage de troubles d’apprentissage

Selon un rapport publié par Statistique Canada, les troubles d’apprentissage constituent désormais la dysfonction la plus courante chez les enfants âgés de 5 à 14 ans.

En effet, 69,3 % des enfants qui ont une incapacité nuisant à leur développement normal souffrent de troubles d’apprentissage. Cela signifie qu’environ 122 000 petits Canadiens sont touchés par ces troubles, ce qui représente environ 3,2 % de cette tranche d’âge.

Par ailleurs, Statistique Canada estime qu’il y a 78 240 enfants d’âge scolaire souffrant de troubles de la parole.

L’Association québécoise des troubles d’apprentissage va même plus loin en affirmant que 10 % de la population est touchée, y compris les adultes. Parmi les symptômes, on note un retard ou encore des difficultés sur le plan de l’attention, de la lecture, de la mémoire et des capacités de raisonnement.

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Ritalin ou bonne éducation?

Selon des données recueillies par le BBC’s Panorama Program, les médicaments comme le Ritalin et le Concerta, pour les enfants ayant un déficit d’attention, ne donneraient pas de résultats efficaces à long terme.

Les conclusions des études démontrent aussi que leur consommation à long terme pourrait nuire à la croissance des enfants qui les prennent.

Une étude américaine de 1999 avait affirmé l’efficacité des stimulants comme le Ritalin pour les enfants hyperactifs, ce qui avait eu comme impact de faire tripler leur nombre de prescriptions.

Selon le professeur William Pelham, de l’Université de Buffalo, leur impact bénéfique aurait été exagéré. Rien ne prouve qu’ils sont efficaces sur une longue période.

D’après le docteur Tim Kendall, il faudra tenter d’intervenir sur les habitudes de vie et l’éducation des enfants hyperactifs, par l’intermédiaire de leurs parents, si l’on veut améliorer le problème de déficit d’attention.

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Les additifs alimentaires à l’origine de l’hyperactivité

Des chercheurs de l’Université de Southampton ont étudié le comportement d’enfants de moins de 10 ans en leur administrant dans certains cas un jus, et dans les autres, un mélange d’additifs alimentaires.

Selon Jim Stevenson, de l’Université de Southampton, les résultats ont clairement indiqué que les produits ajoutés aux aliments afin d’améliorer le goût, la couleur, l’aspect et la conservation auraient un impact sur l’hyperactivité chez les jeunes.

Les chercheurs ont observé durant leur étude que les jeunes ont développé l’hyperactivité à différents degrés d’intensité, mais que parmi ces jeunes, ceux qui ont pris des additifs alimentaires pourraient être considérés comme enfants hyperactifs ou très près de l’être.