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Une plante pour réduire l’hypertension

Des chercheurs des Universités du Michigan et de Toledo aux États-Unis, ont pu identifier une protéine qui est impliquée dans la prévention de l’hypertension artérielle. 

La digoxine, qui est un extrait de la plante Digitale (Digitalis Lanata) est déjà reconnue pour ses effets bénéfiques pour les personnes qui souffrent d’arythmie cardiaque, en plus d’améliorer les symptômes de l’insuffisance cardiaque.

Les chercheurs souhaitaient trouver un moyen de cibler la protéine RGS2 qui joue un rôle dans la fonction cardiaque. À un bas niveau, elle est signe d’hypertension et d’insuffisance cardiaque.

D’après le Molecular Pharmacology, la digoxine parvient à augmenter cette protéine spécifique in vitro, sur des cellules et chez les souris.

Par contre, bien qu’elle soit utilisée depuis plusieurs années, elle cause de nombreux effets secondaires chez les patients plus âgés, allant même jusqu’aux troubles cardiaques, symptôme que l’on souhaite pourtant traité et non aggraver.

Il faudra donc encore de nombreuses années avant de valider l’efficacité et la sécurité de la digoxine contre l’hypertension.

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L’hypertension serait liée à l’insomnie

Les insomniaques auraient tendance à avoir une pression artérielle plus élevée que ceux qui profitent de bonnes nuits de sommeil.
 
L’étude présentée lors de la Sleep Conference à Boston a suivi 5314 insomniaques, dont les résultats ont été comparés à ceux d’un groupe témoin ayant un sommeil normal.
 
Les gens devaient répondre à un questionnaire sur leurs habitudes de sommeil, leur mode de vie, leurs symptômes d’insomnie ainsi que la présence et la sévérité de l’hypertension.
 
Ensuite, on a étudié la prévalence de l’hypertension chez les insomniaques.
 
Plus une personne se réveille durant la nuit ou met du temps à s’endormir, plus son hypertension est élevée.
 
Maintenant, les chercheurs doivent savoir si c’est l’insomnie qui cause l’hypertension ou encore l’hypertension qui cause l’insomnie. Les données ne sont pas encore assez claires pour tirer des conclusions à ce sujet.
 
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L’hypertension un fléau mondial

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) vient de publier les statistiques sanitaires mondiales 2012. On y apprend qu’une personne sur trois souffre d’hypertension dans le monde.

L’OMS trouve la situation préoccupante. Sa directrice générale a confié à l’AFP : « Ce rapport est une nouvelle preuve de l’augmentation spectaculaire des affections qui déclenchent des cardiopathies et d’autres maladies chroniques, en particulier dans les pays à revenu faible ou intermédiaire ».

Les pays en voie de développement semblent donc maintenant au centre du problème. En effet, les habitants du Canada sont sujets seulement à 20 % d’hypertension, alors que les habitants des pays pauvres comme le Niger ont un taux d’hypertendus s’élevant à près de 50 %.

Les experts de l’OMS croient que cette situation serait liée à l’augmentation de l’espérance de vie et aux modifications du style de vie.

L’un des principaux facteurs de l’hypertension est l’obésité. Celle-ci a, selon les résultats de l’OMS, particulièrement progressé partout dans le monde.

À l’heure actuelle, 12 % de la population mondiale, soit un demi-milliard de personnes, est considérée comme obèse. Une proportion qui a doublé entre les années 1980 et 2008. Les pays représentant les taux les plus élevés se situent en Amérique avec 26 % de la population adulte touchée, contre seulement 3 % en Asie du Sud-Est.

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L’exercice physique pour contrer l’hypertension

Si l’hypertension est génétique dans votre famille, il y a moyen d’être épargné, simplement en faisant de l’exercice physique régulièrement.
 
70 minutes de marche rapide quotidiennement suffisent pour garder la forme et la pathologie loin de soi.
 
C’est ce que dévoile une étude effectuée auprès de 6000 adultes en santé, dont le tiers avait un parent souffrant d’hypertension.
 
Selon la revue Hypertension, ceux ayant des antécédents familiaux pouvaient réduire leur propre risque de souffrir d’hypertension de 34 % en pratiquant un exercice physique tous les jours.
 
« Les résultats de cette étude expriment un message très pratique : une quantité modérée et réaliste d’exercice — cela peut se traduire par 150 minutes de marche rapide chaque semaine — peut apporter un grand nombre de bienfaits, notamment chez les personnes prédisposées à développer un problème d’hypertension en raison de leurs antécédents familiaux », explique le chercheur Robin P. Shook.
 
Les personnes avec antécédents peuvent avoir de 35 à 65 % plus de risques de développer elles-mêmes de l’hypertension.
 
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Des oranges pour abaisser la pression artérielle

Des doses élevées de vitamine C peuvent faire chuter significativement la pression artérielle, réduisant donc du même coup les risques de troubles cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux.
 
« Notre recherche suggère un effet d’abaissement de la pression artérielle avec la supplémentation en vitamine C, mais avant que nous puissions recommander des suppléments pour le traitement de l’hypertension artérielle, d’autres recherches sont nécessaires », explique le Dr Edgar Pete R. Miller.
 
Après avoir analysé 29 études, on constate que 500 mg de vitamine C par jour (environ six verres de jus d’orange), représentant cinq fois l’apport quotidien recommandé, peuvent réduire rapidement la pression artérielle.
 
Parmi les autres moyens de réduire la pression, on note l’exercice physique, la perte de poids et la réduction de la consommation de sel.
 
Comme les fruits et légumes contiennent de la vitamine C, ils représentent un choix santé intelligent et bénéfique contre l’hypertension.
 
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Le raisin et le soja pour abaisser l’hypertension

Deux études présentées lors de la Conférence de l’American College of Cardiology dévoilent des aliments efficaces pour contrer l’hypertension.
 
La première étude, effectuée auprès de 46 personnes, démontre les effets du raisin pour abaisser la tension artérielle. 50 % des participants ont consommé des raisins trois fois par jour, et l’autre moitié du groupe devait prendre des collations comme des biscuits, mais pas de fruits ni de légumes.
 
Les personnes ayant consommé le raisin avaient une meilleure pression artérielle. On explique ce phénomène par les niveaux élevés de potassium et d’antioxydants contenus dans ce petit fruit.
 
La deuxième étude, qui a débuté en 1985 avec 5115 personnes âgées de 18 à 30 ans, s’est concentrée sur la forte teneur en isoflavones du soja.
 
On a constaté que ces isoflavones aidaient à dilater les vaisseaux sanguins, réduisant par conséquent la pression.
 
Maintenant, des essais cliniques à plus grande échelle devraient être amorcés afin de confirmer ces résultats.
 
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Du jus de betterave pour réduire la pression sanguine

Boire un verre de jus de betterave quotidiennement pourrait être la clé pour prévenir l’hypertension, rapporte le British Journal of Nutrition.

 

En fait, les chercheurs ont d’abord étudié les effets de 500 ml de jus de betterave et ont noté des effets pour réduire la pression sanguine sur 24 heures.

 

Pour une quantité moindre, on souhaitait savoir s’il y aurait aussi des effets. Ainsi, 100 ml de jus diminueraient significativement la pression entre 0 et 4 heures, et même entre 0 et 13 heures.

 

On croit que cela pourrait s’expliquer en raison de la forte teneur en nitrate des betteraves. Les nitrates se transforment en oxyde nitrique lors de la digestion et augmentent le flux sanguin, permettant de maintenir une pression sanguine basse.

 

Voilà donc une nouvelle voie à explorer davantage pour le traitement de l’hypertension, qui est un facteur de risques pour les troubles cardiovasculaires.

 

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Grossesse : les antidépresseurs augmentent l’hypertension

Il est préférable pour la femme enceinte de ne pas arrêter sa médication, de consulter un médecin et d’évaluer avec soin les avantages et les risques de prendre des antidépresseurs durant la grossesse, car il n’y a pas de « risque zéro », a expliqué la Dre Anick Bérard, directrice de l’Unité de recherche sur la grossesse au CHU Ste-Justine et professeur de pharmacie à l’Université de Montréal, dans le British Journal of Clinical Pharmacology.
 
En effet, si la femme enceinte, par peur de développer une prééclampsie, stoppe la consommation d’inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), comme Prozac ou Zoloft, elle a de fortes chances de faire des rechutes dépressives ou une grave dépression post-partum.
 
Selon les données, 20 % des femmes enceintes sont touchées par la dépression. Parmi elles, de 4 à 14 % utilisent fréquemment des antidépresseurs qui, dans la dernière étude, ont démontré des risques accrus de développement de l’hypertension.
 
L’étude a comparé les informations de 1216 femmes enceintes avec hypertension gravidique, avec ou sans prééclampsie et sans antécédents d’hypertension avant la grossesse avec celles de 12 160 témoins appariés.
 
L’étude montre que l’incidence globale de l’hypertension chez les femmes qui prennent des ISRS augmente d’environ 2 à 3,2 % soit une hausse du risque relatif (RR) de 60 %.
 
La paroxétine, en particulier, a été associée à une augmentation de l’incidence de l’hypertension d’environ 3,6 % (RR 81 %).
 
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Les médecins ont peur de l’obésité infantile

Diabète de type 2, hypertension, obésité… des problèmes qui ne touchaient que les adultes il y a 30 ans et qui atteignent même les bébés aujourd’hui.

Il est très difficile pour les médecins de savoir quoi faire quand un bébé aussi jeune que deux ans est obèse et souffre de problèmes de santé reliés au surplus de poids.

C’est ce qu’a dévoilé à Radio-Canada le Dr Pierre Geoffroy de Toronto, qui s’inquiète pour les jeunes, mais aussi pour les médecins qui font face à l’épidémie d’obésité.

« Les médecins, nous sommes habitués de penser à un diagnostic. Tandis que l’enfant qui vient avec un problème d’obésité, ce n’est pas quelque chose qui nous vient facilement, car c’est un nouveau problème », explique-t-il.

Depuis 2008, le Dr Geoffroy tente de venir en aide du mieux qu’il peut aux professionnels de la santé en leur donnant une formation sur cette réalité déconcertante.

« Honnêtement, je ne peux pas voir comment les médecins que nous avons aujourd’hui vont pouvoir continuer à prendre soin de tous les gens qui vont avoir des séquelles comme le diabète de l’embonpoint chez les jeunes et les personnes très âgées », fait-il valoir.

À l’aube d’un nouveau dépôt budgétaire en Ontario, le monde médical met de la pression et espère que des choix financiers soient faits pour contrer l’obésité chez les jeunes, afin que les choses changent réellement. Il rappelle au gouvernement sa récente promesse révélant son projet de réduire de 20 % l’obésité infantile d’ici 2017.

Rappelons que l’obésité en Ontario, non loin de chez nous, a coûté à la province 4,5 milliards de dollars en frais directs et indirects en 2009.

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Obésité : effets néfastes sur le bébé durant la grossesse

La mise en place, le maintien et la réussite de la grossesse reposent sur différents mécanismes immunologiques. Un déséquilibre dans ces mécanismes engendre des résultats défavorables durant la grossesse.

Dans une étude publiée dans Advances in Neuroimmune Biology, des chercheurs du Royaume-Uni ont examiné le lien entre l’obésité maternelle et l’inflammation des tissus chez la mère et le poupon.

Due au développement des gènes de cytokines, l’obésité maternelle est associée à une inflammation du placenta.

Il semblerait que les femmes enceintes obèses ont des niveaux élevés d’interleukine-6 (IL-6). Ces derniers se retrouvent également en forte proportion dans le plasma du cordon des bébés, et sont associés à l’adiposité fœtale accrue.

L’adiposité fœtale accrue peut notamment engendrer de l’hypertension et augmenter l’activité de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien de l’enfant, une fois adulte.

L’impact négatif de l’obésité maternelle sur la fonction immunitaire de la mère et de l’enfant consiste en une augmentation du risque de prééclampsie (hypertension artérielle gravidique), probablement via l’inflammation de triglycérides.

L’augmentation de l’indice de masse corporelle de la mère est aussi associée à un risque accru de mortalité néonatale du groupe B, l’apparition précoce de streptocoques et un risque accru d’infections des voies respiratoires.

De plus, l’hyperactivité de la fonction inflammatoire à la naissance est liée au développement des maladies allergiques dans l’enfance.