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La fidélité coûte cher pour les consommateurs

Une étude britannique révèle que la fidélité à un prix. L’étude provient peut-être d’outre-mer, il y a fort à parier que les habitudes de consommation des Anglais ne diffèrent guère de celles des Canadiens.

Selon le National Audit Office (NAO) d’Angleterre, les consommateurs qui ne magasinent pas chaque année les prix pour des services qu’ils utilisent couramment laissent des centaines de dollars dans les mains des compagnies auxquelles ils sont fidèles. 

L’organisme va même jusqu’à qualifier de « pénalité à la fidélité » les contrats qui sont automatiquement renouvelés chaque année. Pour un ménage moyen, le coût de cette inertie s’élève à 877 livres sterling par année, soit plus de 1500 $ canadiens.

Les secteurs d’activités où les clients auraient intérêt à revoir chaque année leur entente avec leurs fournisseurs que sont la téléphonie cellulaire, l’accès Internet, les assurances, les hypothèques ou les services bancaires.

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Le NAO affirme que 4 consommateurs sur 5 paient « un prix significativement trop élevé » pour ces services. La proportion est encore plus élevée si les clients ont des problèmes de santé mentale.

Photo : Facebook

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Quand problème d’argent rime avec maltraitance d’enfants

Comparativement aux années 90, entre 2000 et 2009, le taux de maltraitance des enfants nécessitant une admission à l’hôpital a augmenté de 3 % par an.

Le taux de blessures traumatiques au cerveau soupçonnées d’être causées par des sévices a augmenté de 5 % par an pour chaque augmentation de 1 % du taux hypothécaire, rapporte une étude de la Dre Joanne Wood, professeure adjointe en pédiatrie au Centre hospitalier pour enfants de Philadelphie.

Des études antérieures ont également démontré que le taux de traumatisme crânien abusif chez les enfants était passé de neuf pour 100 000 enfants à 15 par 100 000 enfants entre 2004 et 2009, et que le taux de traumatisme crânien abusif durant la récession avait doublé chez les enfants de 2 ans et moins.

Le rapport, qui sera publié en détail en août dans le numéro de Pediatrics, révèle que dans les familles en situation précaire, la maltraitance des enfants est beaucoup plus probable. Mme Wood explique : « Le stress est souvent un facteur qui contribue aux sévices, mais souvent, ce n’est pas seulement un facteur en particulier, mais une accumulation de facteurs qui conduisent à cette violence ».

Pour remédier à cette situation, la spécialiste suggère qu’il y ait davantage d’aide gratuite fournie dans les communautés, que les parents s’éloignent et prennent une bonne respiration pendant 10 secondes avant de commettre un geste grave, et que l’entourage ne craigne pas d’intervenir ou de déclarer une scène abusive aux autorités.

Pour en arriver à leurs conclusions, les chercheurs ont recueilli les données de 38 hôpitaux à travers les États-Unis, incluant la base de données du système d’information hospitalier pédiatrique, qui ont été combinées à des données sur les saisies hypothécaires, le chômage et les retards de paiements hypothécaires dans la zone géographique de chaque hôpital.