Des chercheurs américains viennent de publier une étude réalisée entre 2006 et 2012 auprès de 100 000 soldats de l’US Army ou de l’US Air Force en surpoids stationnés à différentes altitudes aux États-Unis.
Depuis un certain nombre d’années, les chercheurs savaient que l’hypoxie avait des effets positifs à long terme sur le métabolisme des rats. Les recherches se sont donc poursuivies auprès des soldats. Ces derniers étant stationnés en altitude, et leur organisme avait donc plus de difficulté à s’approvisionner en oxygène.
Certains soldats étaient affectés à haute altitude, soit plus de 1960 m, et d’autres à basse altitude, c’est-à-dire moins de 980 m. Les soldats affectés à haute altitude avaient un taux d’obésité réduit de 41 % par rapport à ceux affectés à basse altitude.
Ces résultats publiés dans PLoS One semblent confirmés par des observations faites sur les populations civiles. En effet, la ville américaine où l’on est le plus mince est Boulder, au Colorado, à 1650 m d’altitude. La ville américaine où l’on est le plus gros serait Huntington, en Virginie-Occidentale, située à 171 m d’altitude seulement.