Selon l’étude parue dans une récente édition du Lancet Journal, le risque de souffrir d’incontinence urinaire serait beaucoup plus grand chez les femmes ayant subi l’hystérectomie. Le risque serait particulièrement élevé chez les femmes ayant donné naissance à plus d’un enfant par accouchement naturel.
D’après les chercheurs suédois, les femmes sont trop nombreuses à subir cette opération sévère, alors que plusieurs autres possibilités s’offrent à elles. Ces dernières devraient être conseillées avant de recourir au traitement radical et ainsi diminuer le risque d’avoir des problèmes d’incontinence urinaire.
Aux États-Unis, 90 % des 600 000 hystérectomies pratiquées chaque année sont faites pour des raisons bénignes ne mettant pas la vie en danger.
Selon les observations des chercheurs, cinq ans après l’opération, le risque de souffrir d’incontinence urinaire est 2,4 fois plus élevé. Plus souvent qu’autrement, le seul moyen de régler le problème urinaire est de subir une autre chirurgie pour corriger le tout.