Des chercheurs de l’Université Yale et du Laboratoire Merck ont effectué des essais cliniques avec un médicament qui devait traiter la maladie d’Alzheimer. Ce traitement consistait à stimuler l’hormone IGF-1 afin de ralentir la progression de la maladie neurodégénérative.
Or, les travaux menés sur des souris n’ont mené à aucun résultat concluant, alors que des recherches précédentes démontraient que cette hormone réduisait l’accumulation de plaques séniles dans le cerveau des rongeurs.
« Ces résultats laissent penser que le ciblage de ce système hormonal ne constitue sans doute pas une approche efficace pour ralentir le rythme de progression de la maladie d’Alzheimer », a annoncé, avec un certain dépit, J. J. Sevigny du Laboratoire Merck.
Tous les détails de cette étude sont publiés dans la revue scientifique Neurology.