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Un nouveau parc national canadien

Cette semaine, le gouvernement fédéral a officiellement nommé l’île de Sable comme parc national du Canada. L’île de l’Atlantique est connue pour les 400 chevaux sauvages qui y vivent.

En plus de ces chevaux sauvages, on retrouve sur l’île de Sable plusieurs espèces d’oiseaux protégés, dont le bruant des prés princeps et la sterne de Dougall.

Les chevaux de l’île auraient été abandonnés, selon le Musée d’histoire naturelle de la Nouvelle-Écosse, par un marchand bostonnais en 1760.

L’île est par ailleurs reconnue pour ses magnifiques dunes et pour son triste record de naufrages : depuis 1583, pas moins de 350 s’y sont produits. Le sable de l’île est si dense qu’on pourrait y ensevelir un immeuble de 10 étages.

Grâce à sa nomenclature de parc national, laquelle a été établie à la suite d’une entente avec la Nouvelle-Écosse, l’île de Sable sera protégée « pour toujours », apprend-on dans un communiqué du ministre de l’Environnement, Peter Kent.

D’autres instances ont aussi été consultées quant à ce projet, dont les Amérindiens micmacs.

Située à près de 300 km d’Halifax, la grève de 40 km de l’île de Sable est déserte, ou presque, car on n’y trouve qu’un poste de gardes-côtes. Les touristes peuvent malgré tout s’y rendre, mais l’accès est très contrôlé.

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Le Canada pourrait avoir un nouveau parc national en Nouvelle-Écosse

En Nouvelle-Écosse, à plus de 180 kilomètres au sud-est de la terre, une petite île d’à peine 34 kilomètres carrés surgit de l’océan Atlantique, se dessinant tel un sourire, et n’est habitée que par 5 personnes, soit 4 employés fédéraux et un chercheur.

L’île de Sable, Sable Island, est une île dont la visite demande une permission spéciale de la part du gouvernement canadien, principalement afin de sauvegarder une race unique de chevaux sauvages qui habite l’endroit et dont le dernier recensement établit la population à environ 400 bêtes.

Le premier ministre de la province espère maintenant faire de ce territoire un parc national afin d’en établir les règles de conservation et de laisser aux autorités de Parcs Canada le soin d’en gérer l’accès. Selon les nouveaux plans, on pourrait dorénavant visiter le parc comme n’importe quel autre, en prenant toutefois compte des restrictions mises de l’avant pour sauvegarder la faune de ce lieu tout à fait unique au Canada.

L’île est un lieu de reproduction privilégié pour plusieurs phoques et ses environs ont vu plusieurs bateaux s’y échouer, les fonds sablonneux étant assez imprévisibles en profondeur ont surpris plus d’un marin.

Parcs Canada fête cette année son 125e anniversaire de création et l’implantation d’un nouveau parc coïnciderait bien avec l’évènement.