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Les Îles de la Madeleine contre vents et marées

Malgré le contexte économique peu propice aux déplacements et les conditions météorologiques désolantes qui ont jeté la grisaille sur la majorité des régions du Québec, la fréquentation touristique aux Îles de la Madeleine est demeurée à toute fin inchangée pour l’année 2009.

Bien que le début de la saison touristique 2009 des Îles de la Madeleine ait débuté lentement avec une baisse par rapport à l’an dernier, le rythme des visites a ensuite connu une augmentation soutenue, particulièrement en août, septembre et octobre, permettant à Tourisme Îles de la Madeleine d’annoncer un nombre total de 46 500 visiteurs, soit le même total que l’an dernier.

Même si bon nombre de régions au Canada et dans le monde ont remarqué des baisses marquées d’achalandage, la stabilité de celle des Îles de la Madeleine doit être perçue comme une réelle augmentation, principalement due à quelques améliorations majeures effectuées durant la saison morte l’an dernier.

Les efforts de promotion, notamment avec un virage web impressionnant, expliquent en partie ce succès. Jumelée à la possibilité nouvelle de réserver en ligne son transport maritime, l’autonomie offerte aux touristes a fait que ceux-ci considèrent de plus en plus la destination maritime québécoise par excellence comme lieu privilégié.

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Une solution pour le transport des Madelinots

Depuis l’abolition de la liaison Cap-aux-Meules/Québec par le transporteur canadien, il est de plus en plus difficile pour les habitants de l’archipel de mettre la main sur un siège en direction de Montréal ou de Québec, en provenance de Gaspé. Si chance il y a, il faut alors débourser 1 200 $ et plus pour ce vol.

Cette situation exaspère Joël Arseneau, le maire des Îles-de-la-Madeleine, qui se sent pris en otage par cette décision d’Air Canada. « Il n’y a personne qui peut imaginer devoir payer 1 500 $ pour aller visiter la famille, aller à l’hôpital, faire des emplettes ou pour faire une entrevue d’emploi », déplore-t-il.

C’est pourquoi il propose d’abolir la liaison vers Gaspé et de réimplanter celle de Québec. Si tel n’est pas le cas, M. Arseneau prévoit que la situation va empirer avec l’hiver qui approche, forçant ainsi l’annulation de plusieurs vols.