Des chercheurs suisses ont mis au point une technique pour effectuer des autopsies sans avoir besoin de couper le corps.
Le professeur Michael Thali et son équipe de l’Université de Berne travaillent depuis 2006 à pratiquer une centaine d’autopsies par année, sans faire aucune incision. Ils utilisent un scanneur 3D qui détecte jusqu’à 80 % des causes de décès d’une personne.
Cette « virtopsie » est utilisée dans les cas de morts subites et non naturelles. L’armée américaine de la base Dover Air Force l’utilise pour ses soldats.
Sans aucune incision, jusqu’à 80 % des blessures et causes de mort peuvent être dévoilées par l’imagerie 3D. Cela représente surtout le gros avantage que des dossiers permanents sont maintenant créés et peuvent être partagés par le biais d’Internet.
La nouvelle méthode prend environ une trentaine de minutes. Le scanneur passe en revue le corps du défunt et les techniciens analysent ensuite les résultats.
Le scanneur offre des images des lésions du squelette et des dommages au cerveau, tandis que le lecteur magnétique se concentre sur les tissus mous.
Par contre, on rappelle que ce n’est pas demain la veille que les autopsies en 3D remplaceront la technique traditionnelle avec le scalpel.