En examinant 14 études réalisées entre 1985 et 2008, des psychologues de l’Université Case Western Reserve se sont aperçus que le confort que ressentent les enfants, l’intérêt qu’ils accordent à des activités ludiques et l’utilisation de leur imagination ont augmenté au fil du temps.
Publiée dans le Creativity Research Journal, cette étude suggère que les enfants d’aujourd’hui expriment des sentiments moins négatifs envers les jeux imaginaires que ceux d’autrefois. Ils auraient une vision plus positive et seraient plus aptes à raconter des histoires, à être cohérents dans leurs pensées et à organiser leurs idées.
Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs ont repris une étude de 2007 parue dans l’American Academy of Pediatrics qui mentionnait que les enfants jouaient moins qu’avant.
Ils ont observé si la réduction de temps structuré accordé quotidiennement au divertissement affectait l’imaginaire et le bien-être d’enfants de 6 à 10 ans. Pour y arriver, ils ont filmé des enfants qui s’amusaient avec des marionnettes et des blocs de bois et ont vérifié la qualité du scénario développé autour de ces objets.
Bien qu’il n’existe aucun lien entre être un bon joueur et être intelligent, les chercheurs avancent que les enfants qui sont plus créatifs lors de jeux imaginaires ont de meilleures compétences pour résoudre des problèmes.
Ils affirment également qu’à l’ère des nouvelles technologies et de l’Internet, on se doit de trouver des moyens pour développer la créativité des enfants et favoriser leur bon développement cognitif et émotionnel.