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L’obésité augmente le risque de certains cancers

Selon des chercheurs britanniques, parmi les 22 cancers les plus courants, 17 ont un lien avec l’obésité des gens.

Chez les femmes obèses, le risque de développer un cancer de l’utérus est particulièrement alarmant. 

En effet, à chaque prise de poids de 5 kg/m2, il y aurait 62 % plus de risques qu’une femme soit atteinte d’un cancer de l’utérus. Ce gain de poids déclenche 31 % plus de risques du cancer de la vésicule biliaire, 25 % du cancer des reins et 9 % du cancer de la thyroïde, énumère Top Santé. 

Des chercheurs britanniques ont fait l’importante association obésité-cancer à la suite de l’analyse de 5 millions de personnes âgées de 16 ans et plus sur une période de 7 ans. Plus précisément, ils se sont attardés sur les 167 000 sujets qui ont été touchés par un cancer durant l’étude parue dans The Lancet

Pour le docteur Krishnan Bhaskaran, principal auteur de l’étude : « Le surpoids agit selon divers processus selon le type de cancer ». 

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25 % des enfants obèses non diagnostiqués

Puisque le surpoids chez les enfants représente une préoccupation majeure pour les risques de diabète de type 2 et de maladies cardiovasculaires, on suggère de ne plus se baser uniquement sur l’IMC.

Les chercheurs ont constaté que l’IMC identifie avec précision l’obésité juvénile pour ceux dont l’indicatif est élevé. « Qu’arrive-t-il avec les enfants qui ont un IMC normal, mais qui ont tout de même un excès de graisse? », demande le Dr Francisco Lopez-Jimenez de la clinique Mayo de Rochester, au Minnesota.

Selon lui, les parents de ces enfants reçoivent une fausse information et repartent rassurés, alors qu’ils ne devraient pas l’être.

Les experts ont procédé à une méta analyse des données de 37 études. Celles-ci comprenaient 53 521 sujets de 4 à 18 ans. C’est en comparant la mesure de l’IMC à d’autres techniques telles que l’absorption biphotonique à rayons X et la mesure du taux de gras à l’aide de l’épaisseur de la peau qu’ils ont constaté les limitations de l’IMC.

Science World Report mentionne que l’étude a été publiée dans la revue spécialisée Pediatric Obesity.

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Risque accru d’asphyxie du bébé lorsque la mère est obèse

Les risques d’éprouver des troubles d’oxygénation à la naissance augmentent chez les bébés nés de femmes en surpoids ou obèses.

C’est une étude en collaboration avec de chercheurs suédois et américains qui a mis cette information en lumière sur le site spécialisé PLoS Medicine.

Selon les spécialistes, considérant le problème mondial d’obésité, cette information ajoute à l’importance de sensibiliser les femmes en âge de procréer à prendre soin de leur santé, et ce, pour celle de leurs futurs enfants.

Les données regroupaient toutes les naissances en Suède entre 1992 et 2010. La totalité représentant plus de 1,7 million de bébés, indique Medical News Today.

La majorité des résultats sous la moyenne du test d’APGAR (qui mesure entre autres le déficit d’oxygène à la naissance) se situait chez les bébés de femmes de poids normal. Cependant, la proportion de bébés ayant eu un faible résultat à l’APGAR augmentait avec l’indice de masse corporelle (IMC) de la mère.

Avec un IMC entre 25 et 29,9, le risque d’un faible APGAR augmentait de 55 %, alors que pour les IMC d’obésité de grade I et II (30 à 39,9) il doublait, et puis triplait pour les femmes avec un IMC d’obésité de grade III (plus de 40).

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Être trop mince comporte aussi des risques pour la santé

Une nouvelle étude estime qu’une personne sous le poids santé recommandé court aussi plusieurs risques pour sa santé et pourrait même voir son espérance de vie diminuer, rapporte le ScienceWorldReport.

C’est un physicien du St. Michael’s Hospital de Toronto, le Dr Joel Ray, qui s’est penché sur la question et a analysé les données de 51 études précédentes qui étudiaient les impacts sur la santé d’un poids considéré trop faible.

Les risques de décès prématurés seraient aussi grands, sinon plus, chez les personnes trop minces que chez les personnes obèses, observe le Dr Ray. Ce dernier croit par ailleurs qu’il pourrait être utile de revoir nos façons de penser en termes de quantification et d’analyse du poids des patients.

« Nous avons l’obligation de nous assurer d’éviter de créer une épidémie d’adultes trop minces, et qui seraient en temps normal de poids correct. Nous sommes alors obligés d’utiliser le bon outil de mesure. Si notre objectif est plutôt la lutte à l’excès de gras, nous pourrions changer pour une mesure de la circonférence de la taille », explique le Dr Ray, en lien avec le l’IMC (Indice de Masse Corporelle), qu’il croit désuet et non représentatif.

L’étude complète a été publiée dans le Journal of Epidemiology and Public Health.

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Les prix élevés des fruits et légumes associés au surpoids des jeunes enfants

Ce sont des chercheurs de l’American University qui ont soulevé ce lien. L’étude a été publiée dans la revue Pediatrics.

« Il y a une légère association, quoique significative, entre le prix des fruits et légumes et un indice de masse corporel (IMC) plus élevé chez les enfants », rapporte Taryn Morrissey, principale responsable de l’étude.

Dès que le prix de ces aliments frais grimpe, les familles à faible et moyen revenu ont tendance à les substituer pour des aliments de moindre coût, sans tenir compte de l’impact sur la santé et de la teneur calorique de ces derniers.

Les données récoltées sont basées sur l’Early Childhood Longitudinal Study-Birth Cohort, incluant les enfants jusqu’à l’âge de 5 ans. On y a associé l’historique de prix des aliments du Council for Community and Economic Research (C2ER), un index sur le coût de la vie.

Le revenu moyen des foyers étudiés était de 70 650 $ pour une famille de 4 personnes en 2013. Ces ménages sont considérés comme étant à 300 % sous le seuil de pauvreté aux États-Unis.

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Les enfants en surpoids à la maternelle doivent être surveillés de près

L’étude menée par des chercheurs du Hubert Department of Global Health à la Rollins School of Public Health affirme que les enfants qui sont en surpoids à 5 ans ont 4 fois plus de risque d’être obèses à 14 ans.

« Nous avons mis en évidence que certains facteurs établis avant la naissance et durant les 5 premières années de vie sont cruciaux », a expliqué l’un des spécialistes, Solveig A. Cunningham.

Les données analysées ont englobé plus de 21 000 enfants faisant partie de la Early Childhood Longitudinal Study effectuée dans les classes de maternelle américaines en 1998-99. Au total, ce sont 9000 de ces enfants qui ont été suivis rigoureusement jusqu’à leur 8e année scolaire.

Un indice de masse corporel (IMC) atteignant le 85e percentile est considéré comme un surpoids, tandis qu’un IMC au 95e percentile constitue de l’obésité. Les résultats ont notamment statué que plus de 12 % des enfants étaient obèses à l’âge de 5 ans.

Près de 14 % des enfants avaient toujours un surplus de poids en 8e année, et étaient ainsi 4 fois plus vulnérables à l’obésité comparativement aux enfants ayant un poids normal. Ceux qui étaient déjà en surpoids à la naissance avaient encore plus de risque d’être obèses avant d’atteindre 14 ans.

Science World Report mentionne que les résultats ont été publiés dans le Journal of Medicine de la Nouvelle-Angleterre.

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L’accessibilité aux restaurants autour des écoles : responsable de l’obésité infantile?

Si la malbouffe est présente dans les environs du milieu scolaire et que les enfants y ont accès, il va de soi, la majorité préférera consommer ces aliments plutôt que des plats santé.

C’est Xuyang Tang et des équipes de l’Université du Minnesota et l’Arizona State University qui ont récolté les données de 13 000 étudiants de 33 écoles primaires et secondaires au New Jersey. 

Le choix de la situation géographique est dû au fait que dans cette région, comparativement au 17 % de moyenne d’obésité chez les jeunes, ce taux s’élevait à 25 %.

Les résultats de la recherche, publiés par l’American Public Health Association, démontrent la corrélation entre l’augmentation ou la diminution de l’indice de masse corporel des enfants et la proximité de restaurants de malbouffe ou d’aliments santé.

Les spécialistes s’entendent sur la légère mais notable influence négative de la proximité d’établissements offrant des aliments gras ou caloriques.

En moyenne, chaque école comprenait, à quelque cent mètres, 2,75 dépanneurs, 3,68 établissements de restauration rapide, 0,34 point de vente d’aliments santé et 0,24 supermarché.

Selon MedPageToday, les chercheurs souhaitent poursuivre avec d’autres études longitudinales pour vérifier la relation cause à effet de cet environnement.

 

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Le contrôle de soi des enfants lié à leur IMC

Plus précisément, retarder le plaisir volontairement en se contrôlant soi-même dès l’âge de quatre ans serait associé à un meilleur indice de masse corporelle (IMC) à l’âge de 30 ans.

Pour en venir à cette conclusion, les chercheurs ont donné, dans le cadre d’une expérience de résistance à la tentation, un biscuit à plusieurs enfants. Ils leur ont ensuite demandé d’attendre un certain moment avant de le manger, et ce, s’ils voulaient en avoir un autre.

De plus, les experts ont déclaré que les jeunes ayant résisté le plus longtemps s’assuraient une plus grande force pédagogique à l’adolescence, de meilleures compétences sociales et à une bonne capacité à gérer le stress, entre autres.

« Des interventions peuvent améliorer le contrôle de soi des jeunes enfants, qui peuvent réduire le risque de devenir obèse et peuvent avoir d’autres effets positifs sur d’autres aspects importants dans la société (la santé générale, la stabilité financière et les risques moins élevés d’être accusés d’un crime)», explique la PhD de l’University of Wisconsin School of Medicine and Public Health, Tanya R. Schlam.

Rappelons également que les enfants inscrits à des sports d’équipe ou à des programmes d’activités pourraient avoir un indice de masse corporelle (IMC) moins élevé durant leurs années d’école primaire.

Crédit photo : FreeDigitalPhotos.net

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Il ne faut pas toujours se fier à l’IMC

Le calcul de l’IMC n’est pas une mesure assez fiable pour déterminer l’obésité infantile, selon les chercheurs de la Leeds Metropolitan University.

Les scientifiques ont comparé les résultats de trois tests sur plusieurs enfants. D’abord, avec l’IMC, plus de 20 % des garçons et plus de 18 % des jeunes filles étaient considérés comme à risque de développer de l’obésité.

Pour ce qui est de la mesure du tour de taille, ces chiffres s’élevaient à 26 % chez les garçons et à 36 % chez les filles.

Finalement, pour le rapport tour de taille/taille, les résultats obtenus ressemblaient plus au test du tour de taille qu’à l’IMC.

Les experts croient donc qu’il serait mieux de revoir et de mieux définir les méthodes de mesure pour prévenir plus efficacement l’obésité infantile.

De plus, on peut lire sur Santélog.com que la prise en compte de l’adiposité centrale de l’enfant serait plus représentative et pertinente.

Rappelons que la majorité des parents ne sont pas conscients de ce qui cause l’embonpoint chez leurs enfants. Cependant, de récentes études ont révélé que les enfants d’âge préscolaire sont sédentaires 85 % du temps.

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Surpoids à la naissance : les fillettes peuvent avoir des ennuis de santé

Parue dans le Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism (JCEM), la revue de l’Endocrine Society, l’étude de l’Université de Western Australia a permis d’établir que le poids à la naissance pourrait, chez les bébés filles et non chez les garçons, indiquer le risque métabolique plus tard dans la vie.

En effet, les fillettes « à risque élevé d’obésité et de diabète à l’âge de 17 ans présentaient des signes d’obésité dès l’âge de 12 mois », explique le Pr Rae-Chi Huang, auteur principal de l’étude.

Pour le chercheur, les petites qui ont un poids de naissance supérieur à la moyenne sont plus susceptibles de développer un diabète de type 2 précoce ou d’avoir un avenir cardiaque incertain.

Pour en arriver à cette conclusion, 1053 bébés australiens ont été suivis de un an à 17 ans. Le poids et l’IMC ont été pris en considération, tout comme les mesures de pression artérielle et les niveaux d’insuline, la glycémie, les triglycérides et le cholestérol.

Avant d’atteindre la majorité, il s’est avéré que les adolescentes qui présentaient le tour de taille, les triglycérides, le niveau d’insuline et de cholestérol HDL les plus élevés étaient les bébés filles au poids et à l’IMC de naissance les plus élevés, décrit le site Santé Log.

Or, chez les garçons, aucune de ces trouvailles ne s’applique. Pour le Dr Huang, il y a une association à faire entre le surpoids des nouveau-nés filles et le diabète gestationnel et l’obésité maternelle.