Que ce soit le fait de serrer la main lorsqu’on rencontre quelqu’un ou dire « à vos souhaits » lorsque quelqu’un éternue, ces « rituels » donnent l’impression aux gens d’appartenir à un groupe social ou culturel spécifique.
Les résultats d’une nouvelle recherche, effectuée par Christine Legare à l’Université du Texas à Austin, ont été publiés sur Cognition.
Il est déjà connu que les enfants apprennent beaucoup en imitant les autres. C’est leur façon d’intégrer l’information. L’étude dont il est question, sur la transmission des rituels sociaux, a été menée auprès de 259 enfants âgés de 3 à 6 ans.
Ces enfants visionnaient différentes actions à l’écran. La première action était effectuée par une seule personne. Par la suite, la même action était recréée simultanément par deux personnes. Il a été démontré que dès que les jeunes voyaient une action répétée par plus d’une personne, ils accordaient une grande importance à la recréer de façon identique.
« La raison est simple, lorsque les enfants voient plus d’une personne accomplir la même tâche, et ce, de façon identique, ils l’associent à une convention sociale établie et s’y conforment. Au contraire, lorsqu’une seule personne fait un geste particulier, l’enfant répètera le geste, mais à sa façon », explique Legare.
Ainsi, dès l’âge de 3 ans, l’enfant ressentira le besoin d’appartenir ou de s’identifier à un groupe social ou à une culture précise. Il retiendra donc les comportements qui y sont associés.