Ainsi, le rapport sorti hier (29 novembre) par le Pew Research Center, à Washington, classe les résultats de naissances de 2011 de façon définitive. Jamais les États-Unis n’ont eu un taux aussi bas depuis que les statistiques sont cumulées à ce sujet.
La plus grande chute concerne les naissances de femmes immigrantes. Pour les citoyennes américaines, les naissances de 2011, par rapport à 2007, ont baissé de 6 %. Or, chez les immigrantes, la chute est plutôt de 14 %, et plus particulièrement chez les Mexicaines, alors que la baisse atteint 23 %.
Les statistiques démontrent que le meilleur taux de naissances jamais enregistré remonte aux baby-boomers (1957). Il était au double du taux présent, atteignant 122,7 naissances par 1000 femmes. Or depuis 2002, ils appellent la phase « la grande récession ».
Les statisticiens s’entendent sur le fait que les immigrants jouent un grand rôle dans la croissance de la population depuis 20 ans. Le pire est à venir, puisque les prédictions mentionnent qu’en 2050, c’est 82 % de toutes les naissances qui seront originaires des immigrants et de leurs descendants.
En 2011, le nombre de naissances était estimé à 3,95 millions.