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Justin Trudeau serait sur le point d’annoncer la fermeture du chemin Roxham

Un terrain d’entente aurait été trouvé entre le gouvernement Trudeau et le gouvernement américain en ce qui concerne le controversé chemin Roxham.

Ce sont plusieurs sources de haut niveau qui auraient été en mesure de confirmer à Radio-Canada qu’Ottawa devrait annoncer sous peu qu’il procédera à la fermeture du chemin Roxham à la frontière canado-américaine.

Bien que les détails précis de l’accord soient toujours inconnus, il semble qu’une entente entre le gouvernement canadien et les Américains fera en sorte que ces derniers se sont engagés à accueillir un certain nombre de migrants par les canaux officiels.
On ignore aussi si l’entente sera annoncée pendant le séjour au pays du président américain Joe Biden.

Radio-Canada a rapporté que selon des sources, l’entente a été rendue possible grâce au travail en coulisses de la ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, et du ministre de l’Immigration, Sean Fraser.

Le premier ministre Justin Trudeau a déclaré mercredi en mêlée de presse: «Ça fait plusieurs mois qu’on travaille de près avec les Américains pour rétablir la situation au chemin Roxham et regarder l’Entente sur les tiers pays sûrs. On va continuer notre travail, puis on va peut-être avoir quelque chose à annoncer.»

Tandis que Québec exerce beaucoup de pression, les partis d’opposition à Ottawa demandent au gouvernement fédéral de suspendre l’application de l’entente sur les tiers pays sûrs entre le Canada et les États-Unis.

Le premier ministre du Québec, François Legault, a d’ailleurs indiqué jeudi avant la période de questions à l’Assemblée nationale: «En mars, on est rendu à 58 % des arrivants par le chemin Roxham qui sont envoyés à l’extérieur du Québec. C’est pas encore suffisant. Le Québec a dépassé sa capacité d’accueil.»

En 2022, ce sont près de 40 000 demandeurs d’asile qui ont traversé la frontière depuis le chemin Roxham. Ces migrants provenaient d’Haïti, de la Turquie, de la Colombie, du Chili, du Pakistan et du Venezuela.

Voici le reportage de Radio-Canada:

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Art de vivre

Ces albums vous aideront à parler d’accueil et d’immigration avec vos enfants

Je dois vous partager un coup de cœur immense pour deux albums aussi magnifiques que d’actualité. Parce qu’il est important de montrer et d’expliquer l’histoire et le parcours des gens qui nous entourent quotidiennement. Tant pour développer l’empathie de nos enfants que pour transmettre des valeurs de bienveillance et d’acceptation.  Voici deux albums jeunesse, deux histoires de vie et d’immigration qui parlent d’immigration et d’inclusion, publiés chez Bayard Canada.  Des histoires qui pourraient facilement être celles des ami.e.s d’école…

Dounia de Marya Zarif

Crédit:Les libraires

 

« Dounia, c’est l’histoire d’une petite fille pleine de joie et d’imagination, de ses grands-parents, et de milliers de migrants. Lorsque la guerre éclate à Alep, en Syrie, Dounia doit partir en quête d’une terre d’accueil. La magie et l’amour lui permettront de poursuivre son chemin à la recherche d’une nouvelle maison où prendre racine. » – Bayard Canada

Un album aussi sensible que magnifiquement bien illustré.  Mes enfants et moi nous sommes laissés toucher par l’histoire émouvante de Doumia. L’autrice y aborde avec délicatesse la guerre ainsi que la nécessité et l’urgence de quitter un endroit qui est le nôtre, notre pays. On suit les personnages à travers leur départ, leur voyage ainsi que leur arrivée en terre d’accueil. C’est une belle histoire pour aborder l’immigration ainsi que le parrainage des familles. L’album est écrit et illustré avec douceur, une douceur qui constate et apaise le sujet abordé par le livre. La lecture a plu à mes enfants de 7 et 9 ans.

De plus, « des pages en réalité augmentée, accessibles grâce à une application gratuite, permettront aux petits et aux grands d’explorer davantage certaines scènes marquantes de l’histoire. » – Bayard Canada

Vous pouvez vous procurer cet album juste ici.

Une courtepointe pour Chehab de Caroline Auger et Jean-Luc Trudel

Crédit:Les libraires

« Après avoir fui la guerre, Chehab et son papa ont emménagé dans leur pays d’accueil. La petite fille appréhende son premier jour à l’école. Avec sa peluche Uruk, un chameau philosophe qui lui prodigue de sages conseils, Chehab se sent en confiance, mais en classe, elle ne comprend pas ce que disent les enfants. Leur curiosité à son égard et leurs rires la poussent à s’enfuir. À son retour, elle découvre une grande mosaïque composée des visages et des noms de ses petits camarades. En plein centre, il reste un seul carton à compléter : le sien. » – Bayard Canada

Ce livre s’adresse aux enfants un peu plus vieux. Ma grande de 9 ans adore cette histoire. On y rencontre Chehab, qui arrive et s’intègre dans un nouveau pays et une nouvelle école dont elle ne connaît ni la langue ni les traditions. L’album aborde aussi avec sensibilité et bienveillance les blessures et traumatismes qui peuvent habiter certaines personnes issues de l’immigration. Accompagnée de son enseignante et entouré d’ami.e.s de classe cherchant à la connaître, Chehab apprendra tranquillement à découvrir son nouveau chez elle.

Vous pouvez vous procurer cet album juste ici.

Ce sont deux magnifiques découvertes!

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Situation pré-immigration : impact important sur les enfants immigrés

Ce sont les conclusions auxquelles sont parvenus les chercheurs à la Pennsylvania State University. Les résultats se retrouvent dans la section Spécial immigration de la revue Child Developpement, édition septembre/octobre 2012.

Selon eurekalert.org, les critères évalués font partie du New Immigrant Survey (États-Unis), qui a été soumis à plus de 2100 enfants âgés de 6 à 12 ans. Les parents faisaient également partie du sondage.

Les données relevées différaient d’un groupe d’immigrants à l’autre, selon la provenance, notamment. L’éducation des parents, la profession et le statut d’emploi étaient les principales caractéristiques analysées. De plus, le niveau de stimulation cognitif avec l’enfant et le niveau de connaissance préalable de la langue du pays d’adoption contribuaient également aux résultats.

En résumé, les familles ayant un bon statut social, une bonne éducation et un revenu substantiel avant l’immigration se retrouvent défavorisées en regard des ressources du nouveau pays. Les emplois leur sont moins favorables.

Au contraire, les familles de parents peu scolarisés ou sans emploi se retrouvent dans un environnement où l’emploi est plus facile et les ressources plus avantageuses. Ainsi, les enfants de ces familles, même après la seconde génération d’immigrants, sont favorisés dans leur réussite et leurs réalisations sociales.

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Nouvelles quotidiennes

Un nouveau musée à Halifax

Le premier ministre Stephen Harper a annoncé qu’un nouveau musée national démontrant le rôle des immigrants au Canada sera créé à Halifax.

Halifax est un endroit stratégique puisqu’entre 1928 et 1971, le quai 21 de la ville était la porte d’entrée au pays pour plus d’un million d’immigrants. Cet endroit a aussi été le point de départ de 500 000 soldats lors de la Deuxième Guerre mondiale.

Le nouveau musée sera d’ailleurs construit au quai 21 et il s’agira du sixième musée national au pays, le deuxième en dehors de la ville d’Ottawa.

De plus, l’endroit soulignera la participation des Néo-Canadiens à la culture, à l’histoire et au patrimoine du pays.