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L’Impact change son nom et son logo… et ça fait beaucoup de bruit!

@clubdefootmtl via Instagram

L’Impact de Montréal a annoncé plus tôt aujourd’hui une transformation identitaire importante alors que son nom et son image de marque changent complètement. Le nouveau logo du Club est un blason circulaire composé d’éléments qui racontent l’histoire de la marque et établissent l’essence de l’ADN du Club de Foot Montréal, fortement inspirée par notre ville. Oui oui, vous avez bien lu. Le nouveau nom de l’Impact est « Le Club de Foot Montréal » (CF Montréal, CFM ou CFMTL).

« Afin de continuer à croître et à progresser, nous procédons à un important changement. Cette transformation s’inspire de la culture de notre ville, son peuple, ainsi que de l’histoire de notre Club et de notre sport à Montréal pour nous mener vers un avenir encore plus prometteur. Il s’agit d’une grande métamorphose qui stimulera et orientera notre évolution », a déclaré le président et chef de la direction du Club de Foot Montréal, Kevin Gilmore.

Les nouvelles couleurs du Club de soccer sont le noir impact, plus profond et riche, le gris glacé, qui représente la glace dans les veines de tous les Montréalais, et le sacré bleu, une teinte plus sombre et plus prononcée que sa prédécesseure.

« Le foot est plus implanté que jamais à Montréal et son histoire, qui date de la fin des années 1800, continue d’avancer avec cette annonce aujourd’hui. Nous avons voulu rattacher de manière encore plus forte notre identité à celle de notre ville. Nous nous sommes inspirés de Montréal et de ses supporters pour créer cette image de marque montréalaise, faite par des Montréalais », a souligné le codirecteur de création du Club de Foot Montréal, Justin Kingsley.

Les polices de caractère utilisées dans l’identité du Club de Foot Montréal ont été conçues à Montréal. La police de caractères principale de la marque est « Neue Montreal Bold ».

« Droit devant » devient la nouvelle devise du Club. Sur le terrain, Droit devant représente un objectif commun entre les joueurs, le personnel et les supporters : le but adverse. Hors du terrain, Droit devant désigne une mentalité d’évolution, d’innovation et d’avant-gardisme.

Pour en savoir plus sur l’histoire et les éléments de la marque du Club de Foot Montréal, visitez le site juste ici. Des produits dérivés aux nouvelles couleurs du Club sont disponibles dès maintenant sur la boutique en ligne.

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Dans les coulisses

Malgré une victoire de 1 à 0, l’Impact voit sa saison 2020 prendre fin

Quelques jours après que le Crew de Columbus fut couronné champion de la MLS, les Montréalais complétaient finalement leur série aller-retour face au CD Olimpia en Ligue des champions CONCACAF. La défaite de 2 à 1 subie au stade olympique en mars dernier semblait à des années-lumière, alors qu’il s’est écoulé plus de 280 jours depuis cette fameuse rencontre. Malgré un effectif réduit par les blessures et les nombreux départs en vue de la prochaine saison, l’Impact avait l’opportunité d’atteindre la demi-finale de ce prestigieux tournoi. Malheureusement, en raison des buts marqués à l’étranger, cette victoire de 1 à 0 fut insuffisante pour permettre aux hommes de Thierry Henry de poursuivre leur parcours.

Il faut dire que, contrairement au CD Olimpia qui enchaine les matchs dans son championnat, l’Impact n’avait pas disputé de rencontres depuis près d’un mois. Le Bleu-Blanc-Noir a d’ailleurs pris un certain temps avant de rentrer dans ce match, alors que la pression adverse semblait embêter les Montréalais. Même si les hommes de Thierry Henry ont dominé la possession, il manquait clairement de fluidité et de cohésion dans le mouvement du ballon, ce qui a empêché l’équipe d’obtenir des occasions de qualité. De plus, l’attaque a été très timide en première demie alors que les milieux de terrain étaient tout simplement incapables de repérer le trio offensif composé de Romell Quioto, Orji Okwonkwo et Mason Toye.

Toutefois, on ne peut pas uniquement blâmer l’apport des milieux de terrain pour expliquer l’absence d’occasion de marquer. Le trio d’attaquant a été invisible une bonne partie de la première mi-temps alors qu’aucun d’entre eux n’offrait des options intéressantes à leurs coéquipiers. À l’exception d’une ou deux séquences où Romell Quioto s’est retrouvé dans une situation dangereuse, ils n’ont pas du tout été menaçants. Dans un match où l’Impact devait absolument marquer deux buts, on aurait espéré que ces derniers se projettent davantage vers l’avant pour tenter de créer du danger dans le dernier tiers. La meilleure occasion obtenue par le Bleu-Blanc-Noir fut celle de Luis Binks qui est passé bien près de marquer lors d’un corner à la 32e minute de jeu.

Si l’absence de Bojan s’est grandement fait sentir dans la construction offensive des Montréalais, le retour de Victor Wanyama n’a pas eu l’effet escompté. Absent lors du match face au Revolution, le Kenyan a encore une fois offert une performance très décevante. Nonchalant à plusieurs reprises, le milieu de terrain semblait constamment à bout de souffle, lui qui n’appuyait jamais l’attaque. C’est encore plus frustrant de le voir offrir ce genre de prestation puisqu’on le sait capable d’être beaucoup plus influent dans le jeu. Malheureusement, il a été à l’origine de nombreux revirements, lui qui a éprouvé de la difficulté à bien doser ses passes tout au long de la rencontre. Le vétéran devra absolument en démontrer davantage en 2021, car sa signature en tant que joueur désigné pourrait rapidement devenir une grosse erreur de la part d’Olivier Renard.

Outre Victor Wanyama, Orji Okwonkwo et Mason Toye ont connu une rencontre très difficile, eux qui ont été complètement invisibles dans le dernier tiers. Le MVP de la saison 2019 n’a pas été l’ombre du joueur qu’il était la saison dernière cette année. En effet, après une première saison encourageante où il avait marqué à huit reprises, Orji Okwonkwo a été énormément décevant en 2020. Le Nigérien a seulement contribué à trois buts (un but et deux passes décisives) en 13 parties jouées. Souvent blessé, son apport était très limité lorsqu’il revenait au jeu, lui qui ne semblait pas aussi explosif que l’an dernier. De plus, son contrôle de ballon déficient venait constamment lui faire perdre la possession lorsqu’il tentait de provoquer les défenseurs adverses.

Quant à Mason Toye, l’attaquant se fait très silencieux depuis qu’il a rejoint la formation montréalaise. Peu impliqué dans la construction du jeu, on aimerait le voir amener une présence physique plus importante dans la surface de réparation. Tout au long de la soirée, il a éprouvé de la difficulté à se donner en option ou à faire des appels dans le dos de la défense adverse. Sa seule occasion de marquer est arrivée à la septième minute de jeu grâce à une magnifique passe lobée d’Amar Sejdic, il a toutefois été incapable de rediriger convenablement de la tête.

La plus belle surprise chez l’Impact cette saison est assurément la tenue d’Amar Sejdic en milieu de terrain. Ce dernier avait disputé un maigre total de 68 minutes lors de la saison 2019. Eh bien, ce fut tout le contraire cette année alors qu’Amar Sejdic s’est imposé comme étant l’un des meilleurs milieux de terrain chez le Bleu-Blanc-Noir, prenant d’ailleurs part à 15 matchs MLS ainsi qu’à trois rencontres de Ligue des champions. Sa vision du jeu et son aisance à s’insérer entre les lignes de défenses adverses lui permettent de constamment créer le danger. Il est sans aucun doute le milieu de terrain qui réussit le mieux à servir les attaquants montréalais, lui qui aurait pu récolter une passe décisive si Mason Toye avait été en mesure de trouver le fond du filet. De plus, que dire de son but ? Alors que plusieurs joueurs auraient tenté de mettre énormément de puissance, Sejdic s’est contenté de placer son ballon parfaitement, ne donnant ainsi aucune chance au gardien du CD Olimpia.

Nous avions la chance, pour la première fois, de voir ce que Mustafa Kizza pourrait offrir lors d’un match complet. L’arrière gauche a montré des signes encourageants, lui qui n’hésite pas à envoyer plusieurs ballons dans la surface de réparation et qui semble bien aimer provoquer son couvreur. De plus, il sait quand se donner en option dans son couloir gauche, lui qui a réussi à épauler l’attaque à de nombreuses reprises. L’échantillon demeure mince, mais l’Ougandais possède des qualités nettement différentes de ses prédécesseurs, ce qui laisse droit aux partisans montréalais d’être optimiste en vue de son rendement l’an prochain.

Le duo de défenseurs centraux composé de Luis Binks et Rudy Camacho s’est très bien débrouillé. À noter qu’il ne serait pas surprenant de revoir cette paire dans le XI partant type la saison prochaine. L’Anglais de 19 ans a été vraiment solide défensivement, en plus de jouer un rôle primordial dans la relance. Le jeune défenseur continue d’impressionner et de prouver pourquoi il méritera de faire le saut en Europe lors des prochaines saisons. Quant à Rudy Camacho, il a connu une excellente rencontre également, lui qui a bien géré les longs ballons envoyés par les milieux honduriens. Fidèle à son habitude, son aisance ballon au pied lui a permis d’apporter un petit quelque chose de plus dans la construction du jeu. C’est d’ailleurs lui, alors que Victor Wanyama ne semblait pas intéressé à marquer le deuxième but qui aurait qualifié l’Impact, qui s’est porté à l’attaque dans les dernières minutes de la rencontre. Il est passé bien près de donner la victoire aux Montréalais avec une tête dans les arrêts de jeu, mais le gardien est venu effectuer l’arrêt.

Sans plusieurs joueurs importants, le Bleu-Blanc-Noir a tout de même réussi à vaincre une équipe qui n’avait toujours pas subi la défaite cette saison. Malheureusement, le manque de finition dans le dernier tiers combiné à une attaque parfois trop stérile a empêché les Montréalais de marquer ce deuxième but tant souhaité. C’est de cette façon que se termine cette saison rocambolesque où les hommes de Thierry Henry ont dû affronter plus d’un défi. On espère qu’Olivier Renard sera en mesure d’améliorer cet effectif si on souhaite voir l’Impact le CF Montréal obtenir du succès lorsque la saison débutera en mars prochain.

Aucun joueur de l’Impact réclamé au repêchage d’expansion

Le repêchage d’expansion du Austin FC avait lieu quelques heures avant le match face au CD Olimpia. Étrangement, Clément Diop n’avait pas été protégé par l’Impact qui avait préféré s’assurer de conserver les droits sur des joueurs comme Joël Waterman et Ballou Tabla. Plusieurs avaient d’ailleurs contesté cette décision de laisser le sort de notre gardien partant entre les mains des dirigeants de cette nouvelle formation. Heureusement pour les Montréalais, le Austin FC a décidé de passer son tour sur le Sénégalais, mais également sur l’ensemble des joueurs que le Bleu-Blanc-Noir avait rendus disponibles pour ce repêchage.

Cependant, si le gardien de but était déçu d’avoir obtenu peu de nouvelles de la part de l’état-major concernant son contrat en fin de saison, c’est à se demander comment il réagira face à cette décision. Avec l’émergence de James Pantemis, les jours de Clément Diop avec l’Impact sont peut-être comptés. N’oublions pas que cet été, certaines rumeurs avaient lié le Bleu-Blanc-Noir au gardien canadien, Sebastian Breza, lui qui appartient présentement au FC Bologne.

Le Bleu-Blanc-Noir fait l’acquisition du défenseur Kamal Miller

À la surprise de tous, au lieu de perdre un joueur lors de ce repêchage d’expansion, les Montréalais auront acquis les services d’un jeune défenseur canadien. Avec son cinquième et dernier choix, le Austin FC a sélectionné Kamal Miller du Orlando City pour ensuite l’échanger à l’Impact de Montréal. En retour, le Bleu-Blanc-Noir a cédé son choix de première ronde au SuperDraft 2021 ainsi qu’un montant d’allocation générale de 225 000 $ lors de la prochaine saison.

Cette acquisition vient encore une fois se mouler à la philosophie que souhaite instaurée Olivier Renard. Il continue de rajeunir l’effectif en ajoutant un défenseur âgé seulement de 23 ans, lui qui peut notamment jouer comme défenseur gauche ou comme défenseur central dans une défense à trois. Kamal Miller a disputé 12 rencontres, dont neufs départs avec Orlando City cette saison, sa polyvalence sera un atout très important pour le Bleu-Blanc-Noir l’an prochain. De plus, tout comme Zorhan Bassong qui fut recruté il y a quelques semaines, Kamal Miller est canadien, donc il ne nécessitera pas de place internationale. J’adore le fait qu’Olivier Renard n’hésite pas à rapatrier les jeunes talents canadiens pour garnir la profondeur de l’équipe. De plus, ces derniers commandent souvent un salaire beaucoup moins important qu’un Jukka Raitala ou un Jorge Corrales par exemple.

Qui ne sera pas de retour l’an prochain?

Olivier Renard avait des décisions importantes à prendre concernant plusieurs joueurs qui voyaient leur contrat prendre fin cette saison. L’Impact a annoncé que le capitaine Jukka Raitala ainsi que Jorge Corrales ne recevraient pas de nouvelles offres en vue de la saison 2021. Quant à Rod Fanni, si certains croyaient que c’était l’heure de la retraite pour le vétéran, le principal intéressé ne semble pas convaincu à 100 % d’avoir disputé sa dernière rencontre. Il pourrait très bien venir encadrer les jeunes défenseurs de l’équipe si jamais il accepte une diminution de salaire l’an prochain. Disons tout simplement que son retour, tout comme son départ, n’est pas encore confirmé.

De plus, le Bleu-Blanc-Noir possédait une option d’achat dans le contrat d’Orji Okwonkwo, mais avec la saison décevante qu’il vient de connaître, il serait très surprenant de voir l’équipe activer cette option. Je ne serais toutefois pas surpris qu’il soit de retour en prêt la saison prochaine, car je doute fortement qu’il fasse partie des plans du FC Bologne après une campagne aussi difficile. Olivier Renard n’a également pas exercé l’option des milieux de terrains Steveen Saba et Shamit Shome. D’ailleurs, il s’agissait fort probablement du dernier match d’Anthony Jackson-Hamel dans l’uniforme montréalais. Au club depuis 2014, le Québécois n’a su répéter ces fameuses prestations de « supersub » démontrées en 2017. Le départ d’AJH signifie la fin d’une étape, mais je dois avouer être très heureux de voir que la direction n’hésite pas à prendre des décisions pour améliorer l’effectif.

Le cas Bojan est un peu plus compliqué. L’Impact ne souhaitait pas exercer son option de contrat puisqu’il devenait automatiquement un joueur désigné et qu’il toucherait une énorme augmentation de salaire. Toutefois, le Catalan a démontré de très belles choses cette saison, lui qui pourrait assurément être un élément clé dans cette formation. C’est pourquoi Olivier Renard lui a proposé un nouveau contrat qui verrait le milieu offensif devenir un joueur TAM. Malheureusement, selon Vincent Destouches, le fait que Bojan ait quitté pour l’Espagne, malgré le match de Ligue des champions, augure très mal quant à un retour éventuel avec le Bleu-Blanc-Noir. Les chances de le revoir sous les ordres de Thierry Henry lors de la prochaine saison sont réellement minces, mais on ne sait jamais ce qui peut arriver dans le monde du soccer.

Joueurs présentement sous-contrat pour la saison 2021

Gardiens de but : Clément Diop, James Pantemis et Jonathan Sirois

Défenseurs : Rudy Camacho, Luis Binks (en prêt), Zachary Brault-Guillard, Joël Waterman, Mustafa Kizza, Kamal Miller, Zorhan Bassong, Karifa Yao et Keesean Ferdinand

Milieux de terrain : Samuel Piette, Victor Wanyama, Amar Sejdic, Emanuel Maciel, Lassi Lappalainen (en prêt), Ballou Tabla, Clément Bayiha, Mathieu Choinière, Tomas Giraldo, Jean-Aniel Assi, Sean Rea, Rida Zouhir et Nathan-Dylan Saliba

Attaquants : Romell Quioto, Maximiliano Urruti et Mason Toye

Quatre joueurs de l’Académie font le grand saut avec l’équipe première

Le 4 décembre dernier, l’Impact annonçait la signature de quatre produits de son académie, soit Jean-Aniel Assi (16 ans), Rida Zouhir (17 ans), Sean Rea (18 ans) et Nathan-Dylan Saliba (16 ans). Ils ont tous signé un contrat en tant que joueurs formés au club pour la saison 2021, d’ailleurs, leurs ententes sont assorties de trois années d’option. Ces quatre joueurs issus de l’Académie avaient la chance, pour la première fois, de faire partie de l’alignement de l’équipe première en vue du match face au CD Olimpia. Si aucun d’entre eux ne figurait dans le XI partant, Jean-Aniel Assi a tout de même eu droit à son baptême, lui qui est entré dans le couloir droit en fin de rencontre. Il est donc devenu du même coup, le plus jeune joueur de l’histoire de l’Impact a participer à une rencontre. Même si l’échantillon est très petit, le jeune attaquant de 16 ans s’est très bien débrouillé. Il a su se démarquer en s’offrant souvent en option pour ses coéquipiers, lui qui a failli offrir une passe décisive à Anthony Jackson-Hamel.

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Victoire convaincante qui qualifie l’Impact en séries éliminatoires

Les hommes de Thierry Henry ont éprouvé énormément de difficulté récemment, mais ces mauvaises performances étaient chose du passé en ce Decision Day. Avec une victoire face au DC United, l’Impact assurerait sa qualification en série éliminatoire, une première depuis 2016. Si le début de rencontre a inquiété certains partisans, les Montréalais ont répondu présents avec leur plus belle performance de la saison. Le Bleu-Blanc-Noir a démontré une soif de vaincre énorme pour revenir de l’arrière et l’emporter trois à deux. Ce fut un match haut en émotions du début jusqu’à la fin et on ne peut qu’applaudir la prestation inspirée offerte par notre équipe.

Au grand désarroi des partisans, l’Impact a encore une fois très mal entamé son match. Durant les premières minutes de la rencontre, on a eu l’impression de revivre le cauchemar des dernières semaines alors que les Montréalais semblaient complètement débordés par les attaques du DC United. Malgré quelques arrêts clés de Clément Diop, ce qui devait arriver arriva. Fidèle à leur habitude, le Bleu-Blanc-Noir a été incapable de défendre convenablement un coup de pied de coin. Laissé complètement seul dans la surface de réparation, Donovan Pines est venu ouvrir la marque pour donner l’avance aux locaux dès la neuvième minute de jeu.

Cependant, ce but encaissé rapidement s’est avéré une bonne chose pour les hommes de Thierry Henry qui se sont automatiquement réveillés par la suite. Si on a souvent critiqué le manque de joueurs dans le dernier tiers, on ne peut qu’apprécier les efforts déployés par les Montréalais qui se ruaient constamment vers le but adverse. C’était réellement satisfaisant de voir cette équipe avec autant d’envie et de désir. Tous les joueurs, sans hésiter, se précipitaient dans la surface de réparation pour s’offrir en option à leurs coéquipiers. Grâce à une belle course au premier poteau, Samuel Piette est passé bien près de créer l’égalité, mais Bill Hamid a réalisé un bel arrêt pour préserver l’avance des siens. Ce n’était toutefois que partie remise, quelques minutes plus tard, entouré de cinq joueurs adverses, Romell Quioto a remis vers Bojan qui a complété dans un filet abandonné.

Ce duo composé de Romell Quioto et Bojan a été la source principale du succès offensif des Montréalais depuis plusieurs matchs. À ma grande surprise, après avoir disputé un maigre total de 195 minutes cette saison, Anthony Jackson-Hamel obtenait un départ aux côtés du Hondurien et du Catalan. Le Québécois m’a grandement impressionné, en plus d’être très impliqué physiquement, il a apporté une présence précieuse dans la surface de réparation. De plus, étant positionné assez haut sur le terrain, il a permis à Bojan de reculer plus bas en milieu de terrain, ce qui a vraiment aidé la construction du jeu. D’ailleurs, le Bleu-Blanc-Noir a semblé vouloir utiliser une approche plus directe, alors qu’Amar Sejdic et Samuel Piette distribuaient de très bons ballons en profondeur. Une magnifique contre-attaque commencée par une passe savante du Québécois a failli permettre aux Montréalais de prendre les devants, mais Romell Quioto fut incapable de trouver le fond du filet.

Critiqué à de nombreuses reprises pour ses performances peu convaincantes, Jorge Corrales avait l’air d’un joueur complètement transformé, lui qui fut sans aucun doute plus impliqué offensivement que Zachary Brault-Guillard. Le latéral gauche avait bel et bien compris l’enjeu immense de cette rencontre et il a livré la marchandise en offrant sa meilleure performance depuis son arrivée avec l’équipe. Son positionnement défensif a parfois fait défaut, notamment sur le but encaissé, mais son apport dans le dernier tiers a surpassé de loin les attentes que j’avais placées en lui. Il était toujours prêt à combiner avec Bojan et il s’acharnait à donner un deuxième effort pour récupérer le ballon. Contrairement à son habitude, il a envoyé plusieurs ballons dans la surface de réparation qui ont fini par trouver ses coéquipiers.

Malheureusement, l’Impact n’a pas appris de ses erreurs dans ce match. Après avoir concédé un premier but sur coup de pied de coin, les Montréalais se sont fait jouer le tour une deuxième fois. Complètement immobile sur sa ligne de but, Clément Diop n’a jamais tenté de s’interposer, lui qui aurait pu facilement se rendre au ballon avant l’attaquant du DC United. Ola Kamara a profité d’une erreur de marquage et de la confusion dans la défensive des visiteurs pour redonner les devants aux hommes de Chad Ashton. Une autre erreur de concentration qui, à ce moment, coutait au Bleu-Blanc-Noir une place en séries éliminatoires.

Toutefois, ce match était loin d’être terminé et la détermination des hommes de Thierry Henry à revenir dans cette rencontre se faisait nettement sentir. Si les joueurs étaient à bout de souffle dernièrement, l’objectif d’une qualification pour les séries a semblé donner un regain d’énergie énorme à cette formation. C’était réellement plaisant de voir notre équipe autant concentrée et prête à tout faire pour l’emporter. Quelques secondes avant de rentrer aux vestiaires, l’Impact est passé bien près de créer l’égalité à deux reprises. Cependant, la tête d’Anthony Jackson-Hamel fut arrêtée par Bill Hamid et même s’il y avait faute sur le Québécois, le jeu s’est poursuivi. Le centre de Jorge Corrales a trouvé Romell Quioto qui a redirigé en direction du filet adverse, mais le ballon est venu frapper la barre transversale, empêchant ainsi les Montréalais de terminer la demie sur un score de deux à deux.

Après une première demie intense où le Bleu-Blanc-Noir a causé de nombreux ennuis à la défensive adverse, l’attaque du onze montréalais a peiné à retrouver ces sensations en seconde mi-temps. Pendant ce temps, Clément Diop, après avoir été fautif sur les deux buts accordés, a réalisé des arrêts importants pour garder son équipe dans le match. Tranquillement pas vite, l’Impact a repris du momentum et a continué à attaquer le filet défendu par Bill Hamid. Malgré son acquisition en juillet dernier, Mustafa Kizza n’avait pu rejoindre l’équipe avant cette semaine en raison de la pandémie. Au grand plaisir des partisans, Thierry Henry a envoyé le jeune défenseur de 21 ans dans le match, lui qui disputait par le fait même, ses premières minutes dans le maillot montréalais.

Contrairement à l’ensemble de ses coéquipiers, Victor Wanyama connaissait une rencontre plutôt ordinaire jusqu’ici. Souvent en retard sur le jeu, le milieu de terrain n’était pas dans son meilleur jour, lui qui connait des moments difficiles récemment. Toutefois, en l’instant d’un moment, le joueur désigné est venu effacer sa contre-performance en marquant, à l’aide d’une tête parfaitement placée dans la lucarne, le but de la qualification. Honnêtement, du moment où j’ai vu le ballon franchir la ligne des buts, sa faible prestation était déjà pardonnée puisqu’il permettait à l’équipe de se qualifier en série pour la première fois en quatre ans.

Quant à Mustafa Kizza, le défenseur gauche n’a pas perdu de temps pour démontrer ce dont il est capable. Solide dans ses duels et impliqué défensivement, il a intercepté un ballon très dangereux dans la surface de réparation en fin de rencontre. De plus, que dire de son instinct offensif qui semble inouï. Seulement quelques secondes après son entrée dans le match, il tentait déjà de repérer ses attaquants avec de longues passes précises. D’ailleurs, sa passe en direction de Mason Toye qui mène au but vainqueur de Romell Quioto est tout simplement sublime. Il s’agit assurément d’une entrée réussie pour le jeune défenseur gauche qui risque de voler le poste de Jorge Corrales assez rapidement.

Tristement, après tous les sacrifices dont Samuel Piette a dû faire dans les derniers mois, il ne pourra prendre part au premier match des séries éliminatoires. En effet, le Québécois a commis une faute impardonnable sur Paul Arriola dans les arrêts de jeu, ce qui lui a valu un carton rouge et donc une suspension pour la prochaine partie. L’Impact devra donc s’organiser sans leur numéro six, alors qu’Emanuel Maciel et Amar Sejdic devront prendre la relève en milieu de terrain. C’est vraiment dommage, mais également frustrant de savoir que Piette ne pourra participer à cette rencontre cruciale, lui qui se donne cœur et âme pour cette équipe depuis son arrivée en 2017. Espérons fortement que l’Impact puisse l’emporter face au Revolution pour lui donner une chance de jouer son premier match en séries éliminatoires.

Il s’agit sans aucun doute de la meilleure performance des Montréalais depuis un bon bout de temps. Cette performance inspirée viendra assurément améliorer la confiance de cet effectif, chose dont l’équipe avait grandement besoin présentement. Les joueurs ont donné leur 110 % et ils ont prouvé qu’ils possèdent les qualités pour créer du danger offensivement. Les hommes de Thierry Henry auront quelques jours pour apporter les correctifs nécessaires en vue de leur affrontement contre le Revolution qui aura lieu le 20 novembre. Ce ne sera pas un duel facile, mais après une prestation aussi encourageante que celle-ci, nous sommes en droit de rêver.

L’Impact affrontera le Revolution en levée de rideau

Grâce à sa victoire, l’Impact conserve le neuvième rang dans l’Est et accède donc aux séries éliminatoires pour la première fois depuis 2016. Dans le nouveau format instauré cette saison, les positions sept à dix doivent commencer les séries avec un match de barrage. L’Impact affrontera donc le Revolution de la Nouvelle-Angleterre alors que les deux équipes d’expansion, le Nashville SC et l’Inter Miami, seront opposés. Si le Bleu-Blanc-Noir l’avait emporté face aux hommes de Bruce Arena dans le premier match de la saison, ce fut beaucoup plus compliqué par la suite avec trois défaites consécutives. Cependant, ces rencontres ne valent plus grand-chose maintenant, tout ce qui compte est le résultat du prochain match. Si les Montréalais sont en mesure de répéter leur performance de hier après-midi, ils donneront assurément toute une opposition au Revolution. Pour la première fois en quatre ans, l’Impact disputera un match de séries éliminatoires, vous ne voulez surtout pas rater ce duel qui aura lieu le 20 novembre à 18 h 30 sur les ondes de TVA Sports.

La Ligue des Champions CONCACAF reprendra en décembre

C’est finalement confirmé, la Ligue des Champions CONCACAF couronnera un vainqueur pour son édition 2020. En effet, l’annonce a été officialisée plus tôt cette semaine alors que le tournoi se terminera dans une ville neutre aux États-Unis entre le 15 et le 22 décembre. L’Impact disputera donc son match retour face à Olimpia après s’être incliné deux à un au stade olympique en mars dernier. La commande ne sera pas facile pour les Montréalais, surtout sachant que certains joueurs dont les contrats viennent à échéance quelques jours plus tard seront peut-être indisponibles. Il s’agira tout de même d’une belle opportunité pour la troupe de Thierry Henry de finir la saison sur une note positive. Le match contre Olimpia aura lieu le 15 décembre, alors que les demi-finales seront disputées le 19 et que le champion sera dévoilé le 22 décembre prochain.

Lassi Lappalainen sera de retour l’an prochain

Mercredi, l’Impact a annoncé avoir trouvé un accord avec le FC Bologne pour prolonger d’une saison le prêt du Finlandais. Récemment opéré à l’épaule, Lassi Lappalainen devra malheureusement s’absenter pour le restant de la saison, mais il sera à son poste lors du début du camp d’entraînement selon les dires d’Olivier Renard. Il s’agit assurément d’une excellente nouvelle pour le Bleu-Blanc-Noir qui retient les services d’un jeune joueur capable de produire offensivement. Depuis son arrivée avec l’équipe l’an dernier, l’ailier gauche de 22 ans a trouvé le fond du filet à neuf reprises en plus d’ajouter deux passes décisives en seulement 24 rencontres. J’ai bien hâte de voir les plans de notre directeur sportif pour 2021, mais chose certaine, le retour de Lappalainen aidera certainement cette équipe à obtenir du succès.

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Malgré une défaite contre Orlando City, l’Impact est toujours en vie

Rien n’allait pour les hommes de Thierry Henry qui ont connu la défaite lors de huit de leurs onze derniers affrontements. Cependant, même si le Bleu-Blanc-Noir traversait une période énormément difficile, l’équipe était encore dans la course aux séries éliminatoires. Une victoire face à Orlando City consolidait pratiquement la participation des Montréalais au bal printanier, un exploit qui n’est pas survenu depuis 2016. Toutefois, à l’image des récentes performances du club, l’Impact a été incapable de prendre le dessus dans ce match, s’inclinant 1 à 0 face à l’équipe floridienne

Contrairement à la semaine dernière, les joueurs se sont bien battus, mais ce fut malheureusement insuffisant pour récolter des points. Avec seulement deux rencontres à la saison régulière, on espérait voir l’effectif motivé par un certain sentiment d’urgence. Si les Montréalais ont démontré une certaine conviction et un désir de l’emporter, aucun joueur (à l’exception de Bojan) n’a su apporter une étincelle de folie dans le dernier tiers. Méthodique, l’attaque du Bleu-Blanc-Noir a peiné à mettre à l’épreuve le gardien adverse. En effet, outre un excellent tir de Bojan dans les arrêts de jeu, Pedro Gallese n’a pas réellement eu à se signaler, lui qui a eu une soirée de travail plutôt facile.

Blanchie pour une deuxième rencontre consécutive, l’attaque montréalaise a éprouvé énormément de difficulté à déstabiliser le bloc adverse. Même si le Bleu-Blanc-Noir a passé la majeure partie du match dans la demie d’Orlando City, l’équipe était incapable de se créer des occasions dangereuses. De plus, avec l’absence de Lassi Lappalainen, Orji Okwonkwo et Maximilianno Urruti, les options étaient très limitées pour Thierry Henry. L’Impact connait des problèmes offensifs au pire moment de la saison puisque l’équipe tente actuellement de se qualifier pour les séries. Malencontreusement, Romell Quioto est le seul joueur à avoir trouvé le fond du filet lors des trois dernières rencontres

C’est dommage puisqu’il s’agit probablement de la meilleure performance de l’Impact depuis la victoire contre l’Inter Miami. En effet, les hommes de Thierry Henry ont très bien débuté le match, eux qui ont remporté la majorité de leurs duels en première demie. Les joueurs étaient concentrés sur l’objectif, sauf que ça semblait réellement compliqué pour l’attaque montréalaise de percer le rideau défensif adverse. Encore une fois, l’absence d’un buteur naturel ainsi que d’un milieu de terrain créatif a grandement limité la construction offensive du Bleu-Blanc-Noir. Si on sentait que l’équipe voulait revenir au score en deuxième mi-temps, on a rapidement remarqué qu’elle était extrêmement restreinte en termes de talent offensif.

Même si l’Impact a occupé le territoire du Orlando City pendant une grande partie de la deuxième demie, c’est surtout Clément Diop qui a dû faire des arrêts clés. Menant par un but, les hommes d’Osar Pareja ont très bien géré la fin du match en installant leur bloc défensif plutôt bas sur le terrain pour ensuite contre-attaquer. Les Montréalais se sont d’ailleurs fait prendre à quelques reprises alors que les visiteurs ont obtenu plusieurs bonnes occasions de doubler leur avance. Cependant, Clément Diop a réalisé des arrêts importants pour permettre aux siens de rester dans cette rencontre.

Tristement, Thierry Henry s’entête à utiliser une défensive à cinq, un dispositif tactique qui ne peut fonctionner sans un apport constant des défenseurs latéraux. C’est maintenant connu, Jorge Corrales est incapable de tenir ce rôle, lui qui hésite beaucoup trop à se projeter vers l’avant. Malgré un ou deux flashs intéressants, le défenseur gauche a connu une soirée lamentable alors qu’il semblait souvent entre deux idées. De son côté, Zachary Brault-Guillard revenait de blessure et n’était certainement pas à cent pour cent. Le jeune Canadien n’a pas su apporter le même impact offensif qu’à l’habitude. Toutefois, après une première demie plutôt effacée, il s’est nettement plus impliqué dans le dernier tiers alors que les Montréalais tentaient de créer l’égalité.

À l’instar de leurs coéquipiers, le trio de défenseurs centraux composé de Rudy Camacho, Luis Binks et Jukka Raitala a très bien joué. Souvent critiqué par les partisans (et avec raison), le Français a sorti une excellente performance, lui qui a grandement aidé la relance montréalaise. Quant à Luis Binks, si l’Anglais connaissait des moments plus difficiles récemment, il s’est repris de brillante façon en complétant plusieurs interventions défensives importantes. Il a d’ailleurs terminé la rencontre avec un total de 17 ballons récupérés, un sommet chez le Bleu-Blanc-Noir dans ce match. Finalement, suite à une prestation plutôt ordinaire dans le couloir droit mardi dernier, notre capitaine a beaucoup mieux paru en charnière centrale. En effet, Jukka Raitala a été solide défensivement, lui qui est venu compléter le trio à la perfection.

La stratégie employée par Thierry Henry était évidente, il souhaitait que les Montréalais exercent rapidement une pression pour pouvoir récupérer des ballons dans la demie du Orlando City. Cette tactique a plutôt bien fonctionné, mais malheureusement, l’Impact était incapable de profiter de son positionnement avantageux pour créer du danger. Ce désir de vouloir presser haut est d’ailleurs ce qui a permis aux visiteurs d’ouvrir la marque. N’étant pas toujours au même diapason lorsque l’équipe appliquait de la pression, le bloc défensif était parfois dispersé, ce qui laissait plusieurs espaces libres sur le terrain. Suite à quelques erreurs individuelles de marquages, notamment par Luis Binks sur le buteur, Mauricio Pereyra a envoyé une passe magnifique en direction de Daryl Dike qui a pris Clément Diop à contre-pied pour marquer l’unique but de ce match.

Difficile de passer sous le silence la performance décevante de Victor Wanyama. En plus d’être très peu impliqué dans la construction du jeu, le Kenyan était souvent en retard défensivement, lui qui multipliait les replis défensifs au pas de jogging. Honnêtement, si son apport offensif reste le même, il devra trouver un moyen d’être irréprochable en défensive ainsi que d’avoir une bien meilleure influence dans la distribution du ballon. C’est dommage puisqu’il possède les qualités nécessaires pour appuyer l’attaque, mais il se donne rarement la peine de s’offrir en option lorsque le jeu se dirige vers l’avant

Avec un contrat de joueur désigné en poche et un salaire avoisinant les trois millions de dollars annuellement, le milieu de terrain devra inévitablement en montrer davantage dimanche prochain. Disons que si l’ancien joueur des Spurs est incapable de lever son jeu d’un cran, plusieurs partisans vont espérer que la rumeur émise par Tony Marinaro soit véridique. Il avait affirmé la semaine dernière que l’Impact chercherait à se départir de Victor Wanyama et Rudy Camacho avant le début de la saison 2021.

Suite à une performance compliquée mardi dernier, Bojan a poursuivi sur sa récente forme en étant le seul jouer à réellement inquiéter Pedro Gallese. Le Catalan était de tous les bons coups offensifs des Montréalais dans ce match. En effet, lorsqu’il est en pleine confiance, il est un joueur complètement différent de celui qu’on a observé en début de saison. Tranchant dans ses dribbles et très propre techniquement, sa qualité supérieure ne fait aucun doute. Parfois fantomatique depuis son arrivée avec l’équipe, on voit qu’il souhaite être l’élément principal de cette attaque, lui qui est vraiment plus impliqué et influent dans la construction du jeu. De plus, il possède un excellent tir de loin et il n’hésite pas à tenter sa chance, chose qu’on voyait peu l’an dernier.

Même si la troupe de Thierry Henry a grandement mieux paru que lors de ses deux affrontements précédents, l’équipe a été incapable d’être décisive dans le dernier tiers. Heureusement pour l’Impact, ses adversaires qui se battent présentement pour une place en série ont également perdu leurs matchs (à l’exception d’Atlanta United). C’est à se demander si ces formations souhaitent réellement participer au bal printanier. Cette course aux séries éliminatoires donne la forte impression que c’est l’équipe la moins mauvaise, et non la meilleure, qui accèdera au match de barrage. Malgré tout, le Bleu-Blanc-Noir est toujours dans la course et la rencontre face au DC United sera cruciale si les Montréalais souhaitent se qualifier en série pour la première fois depuis 2016. 

Conférence d’après-match interrompue 

Comme à l’habitude, après la défaite aux mains du Orlando City, Thierry Henry s’est entretenu avec les différents journalistes par zoom. Une fois que l’entraineur a terminé de répondre aux questions des journalistes, c’est Amar Sejdic qui a poursuivi l’exercice avec les médias. Toutefois, en plein milieu de la conférence de presse, le milieu de terrain a dû quitter pour rejoindre ses coéquipiers ainsi que les entraineurs qui tenaient une réunion d’équipe importante. Après plus d’une heure d’attente, les journalistes ont eu le mémo comme quoi la conférence de presse ne reprendrait pas. Je me demande réellement ce qui a été discuté lors de cette rencontre d’équipe. Est-ce qu’on souhaitait revenir sur la défaite d’hier soir ? Est-ce qu’on espérait que l’équipe accepte de demeurer aux États-Unis pour se préparer au match de dimanche prochain ? Est-ce que Thierry Henry voulait passer un message à ses joueurs ? Tant de questions qui demeurent sans réponse pour le moment. À l’exception de Luis Binks, Bojan, Mason Toye et Jukka Raitala qui recevront probablement des traitements dans les prochains jours, tous les joueurs sont retournés en confinement à Montréal, ce qui veut donc dire que l’équipe ne pourra s’entrainer avant quelques jours. À l’aube d’un match aussi important, j’ai l’impression que plusieurs joueurs, mais surtout Thierry Henry, auraient préféré rester au New Jersey pour pouvoir s’entrainer convenablement.

Portrait des séries éliminatoire

L’Impact peut se compter énormément chanceux de se réveiller ce matin toujours en 9e position. En effet, à un certain moment durant la soirée, la troupe de Thierry Henry était temporairement reléguée au 11e rang puisque l’Inter Miami et le DC United menaient dans leur match respectif. Heureusement pour les Montréalais, le Revolution est revenu de l’arrière pour l’emporter 4 à 3 face au DC United, alors que Toronto a marqué deux buts sans réplique pour vaincre le club de David Beckham 2 à 1. Atlanta United est la seule équipe à s’être rapproché du Bleu-Blanc-Noir grâce à une victoire aux dépens du FC Cincinnati. Cependant, malgré cette défaite, l’Impact est encore maître de son destin à l’aube du dernier match de la saison. Avec une victoire face au DC United dimanche prochain, Thierry Henry assurerait sa première participation, à titre d’entraineur-chef, en série MLS.

Horaire des adversaires directs :

  • Fire de Chicago vs Minnesota United, 4 novembre à 20h (extérieur)
  • Fire de Chicago vs New York City FC, 8 novembre à 15h30 (domicile)
  • Atlanta United vs Crew de Columbus, 8 novembre à 15h30 (extérieur)
  • DC United vs Impact de Montréal, 8 novembre à 15h30 (domicile)
  • Inter Miami vs FC Cincinnati, 8 novembre à 15h30 (extérieur)
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L’Impact s’éloigne tranquillement d’une place en série

Suite à une performance très peu convaincante samedi dernier, le Bleu-Blanc-Noir devait absolument répondre présent face au Nashville SC. Installés au 9e rang dans l’Est, les Montréalais étaient seulement deux points derrière l’équipe d’expansion dirigée par Gary Smith. Cependant, malgré l’enjeu énorme de cette rencontre, l’Impact est sorti amorphe et n’a jamais réellement su déstabiliser les visiteurs. Encore une fois, l’équipe a offert une prestation décevante qui vient grandement compliquer les choses pour la course aux séries éliminatoires.

C’est frustrant de constater que le onze montréalais a su rivaliser avec des puissances de la MLS comme le Crew de Columbus et l’Union de Philadelphie il y a quelques semaines et que ce soir, face à un adversaire très prenable, l’équipe a semblé complètement dépassée. C’est surtout difficile de comprendre comment l’Impact a pu se présenter au Red Bull Arena avec autant peu d’envie sachant très bien que le gagnant de ce match pourrait pratiquement assurer sa place en série éliminatoire. Les joueurs n’ont démontré aucun sentiment d’urgence ou de désir de vaincre dans cette rencontre qui s’est finalement soldée par un coup franc joué rapidement.

Parlant du but qui a fait la différence dans ce match, c’est tout simplement inacceptable pour une défensive de se faire marquer de la sorte. Lorsqu’on commet une faute dans une position dangereuse, on doit toujours venir surveiller le jeu rapide, c’est quelque chose qu’on enseigne aux jeunes joueurs dès l’âge de huit ans. Eh bien, malgré toute son expérience en Angleterre, Victor Wanyama n’est jamais venu s’interposer devant le coup franc. Pendant ce temps, Luis Binks et Jorge Corrales, complètement endormis, ont laissé Randall Leal filer seul vers Clément Diop. Ce dernier a accepté la passe d’Alex Muyl pour ouvrir la marque et du même coup, marquer le but de la victoire. C’est impardonnable de manquer de concentration de cette façon dans un match aussi important que celui-ci. Cette erreur pourrait facilement venir hanter les hommes de Thierry Henry en fin de saison.

En plus du manque d’effort fragrant et de la créativité offensive quasi inexistante, les Montréalais éprouvaient beaucoup de difficulté à distribuer le ballon rapidement. Les automatismes n’étaient pas du tout au rendez-vous alors que les joueurs se cherchaient constamment sur le terrain. Malgré l’ajout d’un joueur offensif dans le dispositif, le Bleu-Blanc-Noir n’a su créer quoi que ce soit dans le dernier tiers. Si bien que les meilleures occasions de l’Impact (à l’exception du but refusé) sont venues des pieds de Samuel Piette, lui qui obtenu une belle occasion à l’entrée de la surface de réparation en début de deuxième demie.

àSi la troupe de Thierry Henry pouvait compter sur le retour de plusieurs joueurs absents, disons qu’ils n’ont malheureusement pas su livrer la marchandise. En effet, puisque Zachary Brault-Guillard était blessé, c’est Jukka Raitala qui prenait sa place dans le couloir droit. Même si le Finlandais a l’habitude de jouer à cette position avec la sélection nationale, on a rapidement remarqué les limites que lui imposait son mauvais pied droit. Incapable de bien servir ses coéquipiers dans le dernier tiers, le défenseur devait souvent revenir sur son pied fort pour jouer vers l’arrière. Présent lors de la défaite face au NYCFC, ce ne fut guère mieux pour Jorge Corrales qui a connu une rencontre très difficile également. Outre Jukka Raitala, Emanuel Maciel reprenait finalement son poste dans le XI partant après avoir été tenu à l’écart pour les six derniers matchs. Toutefois, l’Argentin n’a clairement pas démontré le même aplomb qu’avant sa blessure. Plutôt effacé dans la construction du jeu et très peu influent défensivement, il a été incapable de faire une différence en relance, lui qui excelle dans ce domaine habituellement.

 Sans prouver qu’il était un titulaire indiscutable, James Pantemis avait tout de même montré des signes très encourageants lors de ses trois départs. Beaucoup plus à l’aise ballon au pied, le Canadien semblait être un choix qui s’accordait bien mieux avec la philosophie de jeu que souhaite instaurer Thierry Henry. Toutefois, après un retour en France pour des raisons personnelles, c’est finalement Clément Diop qui reprenait son poste devant le filet. Le gardien a très bien fait, donnant une chance au Bleu-Blanc-Noir de rester dans la rencontre tout au long du match. Quelquefois chancelant, il a tout de même trouvé une façon de faire des arrêts clés pour préserver le retard à un seul but.

Honnêtement, c’est plutôt compliqué de savoir comment une équipe qui se bat présentement pour accéder aux séries éliminatoires a pu offrir une aussi mauvaise prestation. Il faut avouer que les circonstances actuelles ne sont pas du tout faciles et que certains joueurs sont rendus au bout du rouleau, mais il n’y avait aucune excuse pour que l’équipe ne se présente pas hier soir. Alors que l’Impact tente d’éviter de rater les séries pour une quatrième saison consécutive, si un match d’une telle envergure n’arrive pas à motiver les joueurs, je me demande bien ce qui réussira à les stimuler pour ces deux dernières rencontres qui s’annoncent cruciales.

Depuis quelques semaines, les « succès » de l’équipe dépendent de deux joueurs en particulier, soit Romell Quioto et Bojan qui ont su apporter une contribution offensive très intéressante. Si on a senti qu’ils ont voulu faire une différence dans ce match, ils ont toutefois été incapables d’être tranchants dans le dernier tiers. Le Bleu-Blanc-Noir a réussi à isoler le Hondurien en un contre un à quelques reprises, mais Romell Quioto a été incapable de prendre le dessus sur la défensive adverse. Alors que les Montréalais peinaient à attaquer le filet défendu par Joe Willis, le duo Bojan Quioto nous a offert un éclair de génie avec quelques minutes à faire à la rencontre. L’Espagnol a servi une magnifique passe en direction de l’attaquant qui s’est débarrassé du gardien adverse à l’aide d’un crochet pour ensuite marquer. Au grand désarroi des partisans, le but fut refusé en raison d’une position de hors-jeu.

L’Impact avait une chance en or de pratiquement consolider sa place en série éliminatoire en l’emportant face au Nashville SC. Malheureusement, l’équipe s’est tout simplement effondrée, n’offrant aucune adversité aux hommes de Gary Smith. Ce n’est pas le résultat de 1 à 0 qui est inquiétant en soi, mais bien plus la performance des joueurs qui n’ont démontré aucune conviction et désir de vaincre. C’est à se demander si les Montréalais sont réellement motivés à attaquer cette dernière portion du calendrier. Plusieurs joueurs ont l’air exténués alors que d’autres semblent avoir la tête ailleurs. Chose certaine, Thierry Henry devra trouver une façon de revigorer son effectif d’ici les deux prochains matchs si l’équipe souhaite accéder aux séries éliminatoires.

La saga Ballou Tabla se poursuit

Thierry Henry avait fait savoir son mécontentement envers Ballou Tabla lors de la victoire face à l’Inter Miami la semaine dernière. Durant les arrêts de jeu, l’entraineur avait crié au Québécois « Ballou, t’es rentré pour quoi? », une scène qui a fait le tour des réseaux sociaux. Ce ne fut guère mieux face au NYCFC, entré dans la rencontre à la 72e minute de jeu, il a été incapable de faire la différence, perdant la possession du ballon à plusieurs occasions. C’en était assez pour Thierry Henry qui a décidé de le substituer seulement quinze minutes plus tard pour Clément Bayiha. C’était sincèrement la première fois que je voyais un remplaçant débarquer après si peu de temps passé sur le terrain. Eh bien, les choses ne se sont pas améliorées pour lui alors qu’il n’était même pas habillé pour le match hier soir. C’est plutôt dommage de voir un jeune produit de l’Académie qui avait un potentiel énorme être incapable de s’établir avec l’équipe première.

Portrait des séries éliminatoire

Les dix premières formations dans l’Est accèderont aux séries éliminatoires cette saison et l’Impact figure actuellement au 9e rang. Toutefois, la majorité des équipes qui se bat pour une place en série détient un (Inter Miami, Atlanta, DC United) ou deux (Fire) matchs en main. Avec seulement deux points d’avance sur Miami et Chicago, les hommes de Thierry Henry devront absolument trouver un moyen d’accrocher des points lors des deux derniers matchs de la saison, sans quoi leur participation dépendra des résultats de leurs adversaires. Rien ne s’annonce facile pour les Montréalais qui affronteront Orlando City dimanche soir avant de terminer leur saison régulière face au DC United le 8 novembre prochain. Tout est à jouer pour le Bleu-Blanc-Noir qui peut, malgré une année remplie d’embuches, accéder aux séries éliminatoires pour la première fois depuis 2016.

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L’Impact se rapproche d’une place en série

Après une contre-performance mercredi, le Bleu-Blanc-Noir devait absolument trouver un moyen de l’emporter pour demeurer dans le portrait des séries éliminatoires. La tâche s’annonçait plutôt compliquée alors que les hommes de Thierry Henry se mesuraient à l’Inter Miami pour la première fois depuis leur entrée en MLS. Menée notamment par Gonzalo Higuain et Blaise Matuidi, l’équipe d’expansion était invaincue lors de ses trois derniers affrontements. Eh bien, grâce à un effort collectif impressionnant, l’Impact a causé la surprise en dominant son adversaire pour la majorité de la rencontre. Cette victoire de deux à un permet donc aux Montréalais d’ajouter trois points précieux au classement et d’ainsi reprendre le huitième rang dans l’Est.

En entrevue d’avant-match, Thierry Henry mentionnait qu’il était primordial pour son équipe d »être prête à dicter le tempo de la rencontre au lieu de simplement réagir au jeu proposé par l’adversaire. Le message de l’entraineur a, sans aucun doute, été compris par l’ensemble de ses joueurs. Dès le coup de sifflet initial, les Montréalais sont arrivés gonflés à bloc, prenant d’assaut le filet adverse. 

On a vu une équipe complètement transformée comparativement au dernier match ; il y avait de la créativité dans la construction offensive, le ballon bougeait très rapidement et les joueurs se donnaient constamment en option. De plus, ils n’hésitaient pas à faire la différence en un contre un et à tenter leur chance chaque fois qu’une ligne de tir était ouverte. Le Bleu-Blanc-Noir a complètement dominé les 30 premières minutes de ce match, faisant pratiquement passée la défensive floridienne pour une équipe USL. Si l’Impact avait fait preuve d’un peu plus de finition, l’issue de cette rencontre aurait pu être scellée dès la mi-temps. En effet, les hommes de Thierry Henry ont obtenu plusieurs occasions dangereuses, mais Bojan fut le seul à trouver le fond du filet lors de la première demie, et ce grâce à un magnifique tir de loin.

Parlant de Bojan, si la majorité des partisans réclamait son départ en début de saison, il faut avouer que présentement, le Catalan est assurément l’un des meilleurs joueurs chez l’Impact. En pleine confiance, l’attaquant est tout simplement méconnaissable, lui qui n’est plus l’ombre du joueur plutôt effacé qu’on voyait auparavant. Très impliqué dans le dernier tiers ainsi que dans la construction du jeu, Bojan est de tous les bons coups offensifs. Il a clairement été le joueur le plus menaçant hier soir, lui qui aurait pu finir ce match avec deux ou même trois buts. De plus, possédant une qualité technique très impressionnante, l’Espagnol n’hésite plus à provoquer les défenseurs adverses, chose qu’il fait à merveille d’ailleurs. Disons que si Bojan poursuit sur cette lancée, la direction aura une décision énormément difficile à prendre dans son cas. 

Malheureusement pour le Bleu-Blanc-Noir, si Bojan est dans une forme resplendissante, Maximilano Urruti peine à reproduire ses performances du début d’année. L’archer de Rosario a trouvé une façon d’obtenir quelques chances de marquer, mais sa finition dans le dernier geste faisait défaut. Que dire de sa superbe percée à la 22e minute de jeu ? Après un pivot sur lui-même, il se débarrasse de son défenseur à l’aide d’une talonnade, mais vient complètement rater son tir par la suite. C’est dommage, puisque cette séquence aurait clairement dû se conclure par un but. L’Argentin aurait tout simplement du laisser Bojan tirer, lui qui était en bien meilleure position qu’Urruti.

Quant à Romell Quioto, le Hondurien a continué de prouver qu’il est indispensable à l’attaque montréalaise. Échangé contre Victor Cabrera durant l’entre-saison, l’attaquant fait passer Olivier Renard pour un vrai génie. Il est rapidement devenu le meilleur joueur offensif de l’équipe, lui qui compte six buts et cinq passes décisives en 15 matchs MLS. Passeur à deux reprises mercredi, on a senti que Quioto souhaitait absolument trouver le fond du filet, lui qui a tenté sa chance à plusieurs occasions. Finalement, il n’a peut-être pas marqué, mais il a tout de même préparé le but de la victoire grâce à une passe tout simplement parfaite en direction de Bojan qui s’était glissé dans le dos de la défense adverse. 

En milieu de terrain, le trio composé de Victor Wanyama, Samuel Piette et Amar Sejdic a très bien joué. Dominant complètement le centre du terrain, les milieux montréalais ont obligé les hommes de Diego Alonso à attaquer par les côtés tout au long du match. De plus, Victor Wanyama a gagné haut la main son duel face au champion du monde, Blaise Matuidi. Outre son apport offensif limité, le Kenyan a offert une performance pratiquement sans faille. Le milieu de terrain a gagné plusieurs duels en utilisant son gabarit imposant en plus d’être primordial dans la distribution du ballon. Sa grande qualité technique lui permet de jouer en une seule touche facilement, ce qui aide grandement à ajouter du rythme dans la possession montréalaise. 

De son côté, Amar Sejdic a confirmé les attentes placées en lui suite à ses dernières prestations réussies. Très calme ballon au pied, le jeune de 23 ans a démontré toute son aisance à diriger le jeu. Sa qualité de passe ainsi que son excellente vision font de lui un meneur de jeu naturel, un type de joueur qui manquait cruellement à l’Impact. Il s’est également impliqué défensivement en récupérant un bon nombre de ballons en milieu de terrain, il s’agit d’une autre performance vraiment intéressante de sa part.

Même si James Pantemis n’était nullement à blâmer pour le revers face au Revolution, j’avais bien hâte de voir comment il allait rebondir. Plutôt malchanceux sur le premier tir auquel il fait face, le Québécois a paru quelque peu faible sur le tir dévié de Brek Shea qui finit par trouver le fond du filet. Cependant, suite à cette erreur, James Pantemis est revenu en force en effectuant plusieurs arrêts clés en deuxième demie. Lorsque les hommes de Diego Alonso ont tenté de créer l’égalité en fin de rencontre, le gardien montréalais s’est dressé devant les attaques floridiennes, notamment à deux reprises contre Gonzalo Higuain. En plein contrôle de ses moyens, James Pantemis a réalisé plusieurs sorties bien calculées en plus d’exceller ballon au pied. Son calme et sa qualité de relance inspirent confiance à ses coéquipiers et permettent à l’Impact de jouer le nouveau style de jeu instauré par Thierry Henry. Au final, il s’agit d’une excellente performance pour l’ancien de l’Académie qui commence tranquillement à faire concurrence à Clément Diop. 

En raison du départ de Jukka Raitala avec la sélection finlandaise, de la blessure à Rod Fanni ainsi que de la suspension à Luis Binks, les options étaient minces en défense centrale. C’est probablement ce qui a (finalement) obligé Thierry Henry à utiliser une défense à quatre. Le quatuor composé de Rudy Camacho, Joël Waterman, Zachary Brault-Guillard et Jorge Corrales a joué un match très convaincant. Malgré la présence de Gonzalo Higuain à l’attaque, les deux défenseurs centraux n’ont pas eu du tout l’air intimidés, eux qui ont remporté la grande majorité des duels disputés avec l’Argentin. Les Montréalais ont été intraitables, laissant très peu d’occasions de qualité se rendent jusqu’à James Pantemis. De plus, ils n’ont pris aucun risque inutile, s’assurant de toujours relancer l’attaque proprement. Cette performance rassurante fera assurément du bien à la défensive qui connaissait des difficultés dernièrement.

Alors que l’Impact menait deux à un dans les arrêts de jeu, Ballou Tabla est entré dans le match en remplacement de Maximilianno Urruti. Plutôt reconnu pour ses aptitudes offensives, le Canadien n’a pas su apporter une pression supplémentaire sur la défensive adverse, ce qui a grandement frustré son entraineur-chef. À l’image de Rémi Garde et de sa fameuse phrase « Omar, pour qui tu te prends ? », Thierry Henry a voulu détrôner son prédécesseur. Enragé, l’entraineur français a crié à l’endroit du jeune attaquant « Ballou, t’es rentré pourquoi ? ». Une séquence qui a assurément fait rire un bon nombre de partisans. Disons qu’avec quelques minutes à faire au match, le jeune joueur de 21 n’avait aucune excuse pour ne pas donner son 110 %. Espérons pour lui que Thierry Henry ne sera pas trop rancunier suite à ce manque d’effort flagrant. Heureusement, cette action n’est pas venue hanter l’équipe puisque l’Impact a tenu le coup et s’est donc assuré d’ajouter trois points au classement. 

À la surprise de tous, le Bleu-Blanc-Noir a complètement dominé son adversaire, contrôlant le rythme du match pendant la majorité de la rencontre. De plus, les Montréalais ont su gérer les moments importants de ce match, débutant la première et la deuxième demie en force. Si l’équipe avait tendance à s’écrouler en fin de rencontre, ce ne fut pas le cas hier soir alors que les joueurs sont restés concentrés pendant les 90 minutes de jeu. Même si les visiteurs ont obtenu quelques occasions, les hommes de Thierry Henry ont démontré beaucoup de caractère en empêchant l’Inter Miami de créer l’égalité. Il s’agit assurément d’une excellente victoire d’équipe alors que les onze joueurs titularisés par l’entraîneur ont tout donné pour permettre à l’Impact d’accrocher trois points de plus au classement. Chose certaine, lorsque la formation montréalaise applique son plan de match et dicte le tempo de la rencontre, elle offre un spectacle très intéressant à ses partisans.

Prochaine rencontre : Impact vs New-York City FC

Le Bleu-Blanc-Noir profitera d’une semaine de congé à Montréal pour remplir leur réservoir d’énergie. Avec seulement quatre matchs à jouer à la saison, chaque rencontre sera d’une importance catégorique si l’Impact souhaite accéder aux séries éliminatoires. Dès samedi prochain, l’équipe sera confrontée à la sixième formation dans l’Est, le New York City FC. L’équipe de Ronny Deila a été incapable de savourer la victoire dans ces deux derniers affrontements, espérons fortement que les Montréalais puissent leur réserver le même sort. C’est un rendez-vous à ne pas manquer, samedi prochain à 19 h 30 sur les ondes de TVA Sports.

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Une journée (très) mouvementée chez l’Impact

Malgré un revers de 2 à 1 face à l’Union dimanche, ce qui marquait notamment une cinquième défaite lors des sept dernières rencontres, l’Impact était toujours qualifié en vue des séries éliminatoires. Toutefois, l’écart de points entre le Bleu-Blanc-Noir et les équipes qui tentent actuellement de percer le top 10 dans l’Est se rétrécit de jour en jour. C’est pourquoi les hommes de Thierry Henry devaient absolument rebondir en allant chercher les trois points disponibles face au Revolution. Malheureusement, les Montréalais n’ont jamais réellement été dans le coup, laissant les visiteurs s’envoler vers une victoire facile de 3 à 2.

Dès les premières minutes de la rencontre, on a vu que la défensive montréalaise ne semblait particulièrement pas dans un bon jour. Les percées offensives du Revoluton ont rapidement pris la défense en défaut, à un point tel que les hommes de Bruce Arena avaient déjà tenté 12 tirs vers la cage de James Pantemis, et ce, seulement à la 20e minute de jeu. La défense à cinq composés de Luis Binks, Rod Fanni, Rudy Camacho, Clément Bayiha et Shamit Shome s’est complètement effondrée devant les attaques répétées des visiteurs. De plus, fidèle à son habitude, Rudy Camacho a commis une erreur impardonnable qui a permis au Revolution de prendre l’avance très tôt dans la rencontre.

Bien dommage que les arrières montréalais n’étaient pas aux meilleurs de leurs capacités, puisqu’il s’agissait du baptême en MLS de James Pantemis. Plutôt nerveux en début de rencontre, le Québécois n’a pas pu faire grand-chose sur les trois buts qu’il a accordés. Il s’est d’ailleurs repris de brillantes façons en exécutant plusieurs arrêts importants qui ont donné une chance à la troupe de Thierry Henry de revenir dans ce match. Cependant, malgré les efforts déployés en fin de deuxième mi-temps, il était trop peu trop tard pour le onze montréalais qui doit s’incliner pour une deuxième fois consécutive. 

Plutôt timide dimanche dernier, on espérait voir un Mason Toye plus impliqué dans la construction du jeu, mais également dans le dernier tiers. Malheureusement, à l’image de sa première titularisation, l’attaquant de 21 ans a été complètement invisible. Souvent statique, il s’offrait très rarement en option pour ses coéquipiers et lorsqu’il le faisait, la passe se rendait rarement à ses pieds. De plus, il a connu certaines difficultés techniques, lui qui éprouvait énormément de misère lors de sa première touche de balle. Toutefois, il est encore beaucoup trop tôt pour tirer des conclusions dans son cas, l’Américain est seulement arrivé dans l’entourage de l’équipe depuis huit jours. C’est normal, il doit y avoir un certain temps d’adaptation, autant pour lui que pour ses coéquipiers. Espérons tout de même qu’il retrouve ses repères rapidement, car le Bleu-Blanc-Noir aura besoin de son apport offensif pour espérer participer aux séries éliminatoires

Quant à Romell Quioto, ce fut tout le contraire. Le Hondurien nous a habitués à d’excellentes performances depuis son arrivée et il a poursuivi sur cette lancée. On se répète, mais l’attaque montréalaise est tout simplement méconnaissable lorsque Romell Quioto est absent de l’alignement. L’attaquant est tellement fort physiquement qu’il est pratiquement impossible pour les défenseurs adverses de lui soutirer la possession du ballon. De plus, il possède un tir dévastateur qu’il peut armer de plusieurs endroits dans le dernier tiers offensif. Il est également très rapide, ce qui cause de nombreux ennuis à ses adversaires lorsqu’on lui envoie des ballons en profondeurs. C’est d’ailleurs de cette façon, en s’imposant physiquement, qu’il a su offrir une passe décisive à Amar Sejdic ainsi qu’à Ballou Tabla. 

C’est une défaite qui fait extrêmement mal aux chances de voir le Bleu-Blanc-Noir accéder aux séries éliminatoires. Rien pour aider, le vétéran Rod Fanni a du quitté le match sur une civière en raison d’une blessure à la jambe. De son côté, Luis Binks ne pourra prendre part au match face à l’Inter Miami, lui qui est suspendu dû à une accumulation de carton jaune. De plus, Zachary Brault-Guillard et Bojan n’étaient même pas habillés, on peut donc présumer que les deux joueurs rataient la rencontre suite à une blessure subie dimanche dernier. Décimée par les blessures, la troupe de Thierry Henry devra trouver un moyen d’accrocher quelques points d’ici la fin de la saison. Avec seulement cinq matchs à faire au calendrier MLS, on peut affirmer qu’il s’agira assurément de la séquence la plus importante à laquelle les Montréalais ont fait face cette saison.

Saphir Taider transféré au Al-Ain FC en Arabie Saoudite

Aux alentours de 13 h mercredi après-midi, une nouvelle en provenance de l’Arabie Saoudite est venue secouer les partisans montréalais. Le club Al-Ain FC a annoncé sur son compte Twitter le transfert du milieu de terrain de l’Impact, Saphir Taider. Même si certains partisans n’osaient pas y croire, le Bleu-Blanc-Noir a, quelques heures plus tard, bel et bien confirmé le transfert du joueur désigné vers le club saoudien. Bien évidemment, le montant du transfert n’a pas été dévoilé, mais je serais énormément surpris que l’organisation ne reçoit pas une certaine somme pour la vente de son joueur étoile. 

Même si Saphir Taider avait avoué que le nouveau style de jeu instauré par Thierry Henry lui plaisait énormément, on voyait bien que la situation actuelle due à la pandémie le tracassait considérablement. Il avait affirmé à plusieurs reprises qu’il était très malheureux à l’idée de devoir s’exiler aux États-Unis pour compléter la saison 2020. Sa participation à la phase deux de la reprise MLS avait même été remise en cause il y a quelques semaines. Malheureusement, les conditions que doivent présentement supporter les joueurs de clubs canadiens sont tout simplement insoutenables. C’est difficile pour les joueurs d’être aussi loin de la famille pour une si longue période de temps, surtout que Saphir Taider et sa femme venaient tout juste d’accoucher d’un nouvel enfant. Disons que toutes ces circonstances ont probablement motivé l’Algérien à quitter vers un club ou les restrictions sont beaucoup moins sévères.

Chose certaine, Saphir Taider a apprécié son passage avec l’Impact de Montréal. Le milieu de terrain avait le coeur gros hier après-midi lorsqu’il a fait ses adieux aux partisans :

« C’est une opportunité que je ne pouvais pas refuser. Je quitte avec le cœur déchiré car je me sentais vraiment très bien dans ce club et ma famille était très bien dans cette ville. Je vais garder de magnifiques souvenirs. Je veux remercier mes coéquipiers, le staff, Olivier Renard, Thierry Henry, le propriétaire Joey Saputo qui a tout fait pour ma famille et moi, ici et à Bologne, et finalement les supporters qui m’ont fait sentir à la maison dès mon arrivée. Ce n’est qu’un au revoir… Pourquoi pas revenir un jour. »

Comme avec Evan Bush, je suis très heureux de voir que l’organisation a respecté les désirs du joueur en le transférant. Disons que l’Impact n’a pas toujours agi avec autant de classe dans le passé, rappelons-nous la fameuse saga entourant le départ de Nacho Piatti. Toutefois, revenons à l’essentiel, sans rien enlever à Saphir Taider, que j’ai adoré soit dit en passant, son contrat de joueur désigné d’environ trois millions de dollars par saison coutait très cher à l’Impact. C’est clair qu’en libérant ce contrat, le directeur sportif est déjà en train de préparer la prochaine saison. De plus, Olivier Renard poursuit avec sa philosophie bien précise ; amener de jeunes joueurs à potentiel élevés pour ensuite les vendre à profit. Rendu à 28 ans et probablement au sommet de sa forme, Saphir Taider ne cadrait plus réellement dans cette catégorie. C’est une décision difficile que de laisser partir un milieu de terrain de la trempe de l’Algérien, lui qui comptait quatre buts et six passes décisives en 11 rencontres cette saison. Cependant, j’ai bien hâte de voir le joueur qui le remplacera, car son départ laisse présentement un trou béant en milieu de terrain.

Depuis son arrivée avec l’Impact en 2018, Saphir Taider a toujours été un rouage important de l’équipe. Durant ses trois saisons avec la formation montréalaise, le numéro 8 a apporté une contribution offensive plutôt impressionnante de 20 buts et 21 passes décisives en 76 rencontres MLS. Il a toujours été un joueur qui se donnait à 110 % pour l’équipe sur le terrain et qui se comportait en vrai gentleman en dehors de celui-ci. On peut uniquement le remercier pour tous les beaux moments qu’il nous a fait vivre ainsi que lui souhaiter la meilleure des chances dans sa nouvelle aventure.

Clément Diop retourne en France pour des raisons personnelles

Alors que la journée avait déjà été assez mouvementée, à peine une heure avant le début de la rencontre, l’Impact a annoncé que Clément Diop retournait en France pour des raisons personnelles. Cette nouvelle arrive à un bien mauvais moment pour les hommes de Thierry Henry qui sont en pleine course pour une place en série éliminatoire. Sans préciser de date de retour, l’organisation a mentionné que le gardien de but avait déjà quitté l’entourage de l’équipe pour retourner en France. Avec la deuxième vague de la pandémie qui frappe, espérons fortement que la famille du Sénégalais se porte bien. On va souhaiter de tout cœur que tout rentre dans l’ordre le plus rapidement possible.

Pour l’instant, le retour de Clément Diop en France permettra au jeune James Pantemis d’obtenir quelques départs d’ici la fin de la saison. Si jamais le Sénégalais devait se soumettre à une quarantaine lorsqu’il reviendra d’Europe, il se pourrait très bien que le Québécois soit titularisé pour les cinq derniers matchs de l’équipe. Après tant d’années dans l’organisation de l’Impact, James Pantemis aura finalement l’occasion de prouver ce qu’il peut faire en MLS. Souvent étiqueté comme étant le futur remplaçant d’Evan Bush, je suis convaincu qu’il saura démontrer toute l’étendue de son talent d’ici la fin de l’année 2020. 

Mustafa Kizza est sur le point d’arriver à Montréal

Excellente nouvelle pour la troupe de Thierry Henry, Mustafa Kizza devrait arriver à Montréal dès aujourd’hui. Selon les informations recueillies par Frédéric Lord, le défenseur gauche aurait quitté l’Ouganda hier soir en direction de la métropole québécoise. Après tant d’attente, le jeune de 21 ans rejoindra finalement le Bleu-Blanc-Noir pour compléter la saison 2020. Cependant, les partisans montréalais devront probablement attendre quelques jours avant de voir le nouveau venu en action, lui qui devra se soumettre à une quarantaine. Toutefois, son ajout ne pourrait pas mieux coïncider alors que Jukka Raitala est encore en Finlande et que Jorge Corrales et Shamit Shome connaissent des rencontres difficiles dans le couloir gauche. Chose certaine, nous avons tous très hâte de découvrir Mustafa Kizza et de voir l’impact qu’il pourra apporter. 

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Impact: Une victoire importante face à la meilleure équipe en MLS

Les Montréalais ont finalement réussi à mettre fin à leur série de quatre défaites consécutives grâce à un match nul face au Fire de Chicago samedi dernier. Cependant, la tâche s’annonçait beaucoup plus compliquée pour les hommes de Thierry Henry qui affrontaient la meilleure formation dans le circuit Garber, le Crew de Columbus. Eh bien, à la surprise de tous, le Bleu-Blanc-Noir est arrivé au Mapfre Stadium affamé, arrachant une victoire de 2 à 1, mais surtout ajoutant trois points très précieux au classement.

Si l’espoir de voir l’Impact s’imposer dans cette rencontre semblait mince, cette excellente performance est assurément venue prouver le contraire. Sans être l’équipe la plus dominante, la troupe montréalaise a su faire le nécessaire pour offrir une opposition de taille à son adversaire. Après une prestation plutôt difficile face au Fire, Clément Diop s’est repris de belle façon, effectuant plusieurs arrêts clés alors que l’égalité persistait toujours en deuxième demie. Malchanceux sur le seul but qu’il a accordé, le Sénégalais a démontré tout son talent en stoppant de nombreuses occasions dangereuses orchestrées par les locaux.

Malgré l’absence de ses deux piliers offensifs en Romell Quioto et Saphir Taider, l’Impact a réalisé un exploit qu’aucune équipe n’avait réussi à accomplir cette saison. En effet, le Bleu-Blanc-Noir est la première formation à marquer deux buts dans la même rencontre au Mapfre Stadium. Jusqu’à présent, les hommes de Caleb Porter avaient uniquement accordé un but dans leurs six rencontres disputées à domicile cette saison. La performance de Bojan en est pour beaucoup, le Catalan a poursuivi sur son excellente forme démontrée récemment en marquant le but de la victoire. Il semble complètement transformé depuis quelques matchs, lui qui est dorénavant plus impliqué dans la construction du jeu et plus décisif dans le dernier tiers. Il ressemble enfin au joueur que les partisans attendaient lors de sa signature. Maintenant en confiance, il n’hésite plus à prendre sa chance ou à tenter un dribble pour se créer de l’espace. Dommage que ces performances arrivent quelques mois avant la fin de son contrat, car le Bojan qu’on voit présentement mérite amplement sa place dans le plan que souhaite bâtir l’entraineur français.

Malheureusement pour l’Impact, l’équipe sera privée des services de Lassi Lappalainen et Jukka Raitala lors des prochaines semaines puisqu’ils rejoindront la sélection nationale. Cette nouvelle arrive à un bien mauvais moment alors que le Flying Finn a trouvé le fond du filet lors de ses deux dernières rencontres. Lassi Lappalainen semble réellement apprécier son nouveau rôle d’attaquant. Sa grande vitesse lui permet souvent de prendre l’avantage sur son défenseur lorsque les milieux montréalais relancent l’attaque rapidement. Quelque peu effacé dans la construction du jeu et limité dans sa qualité de dribble, il trouve tout de même le moyen d’être efficace dans le dernier tiers offensif, créant du danger match après match. Le Finlandais commençait même à développer une certaine chimie avec Bojan qui laissait présager de belles choses pour la suite.

Parlant des attaquants, on s’attendait finalement à voir le nouveau venu en action. Arrivé dans l’entourage de l’équipe plus tôt cette semaine, tout semblait indiquer que Mason Toye disputerait ses premières minutes dans l’uniforme montréalais. Au grand désarroi des partisans, c’est Maximiliano Urruti qui a remplacé Lassi Lappalainen, sorti sur blessure en deuxième mi-temps. Le jeune Américain de 21 ans s’est donc contenté de regarder le match sur les lignes de côtés. Par contre, avec le départ du Finlandais, il y aura clairement un poste à gagner pour l’ancien du Minnesota United. Les déboires d’Urruti devraient suffire à lui octroyer une chance prochainement, toutefois, il devra s’assurer de la saisir, car un certain Romell Quioto est sur le point de revenir de blessure. Il s’agira d’un heureux casse-tête pour Thierry Henry qui pourra finalement compter sur plusieurs options intéressantes à l’attaque. À noter que Ballou Tabla effectuait également un retour dans la liste des 20 joueurs convoqués pour la rencontre.

Quant au milieu de terrain, l’absence de Saphir Taider et Emanuel Maciel avait causé quelques problèmes à l’entraineur français récemment. Suite à une performance respectable de Shamit Shome samedi dernier, c’est Amar Sejdic qui se trouvait aux côtés de Samuel Piette et Victor Wanyama hier soir. L’ancien de l’université du Maryland a pris quelques minutes avant de rentrer dans son match, mais plus la rencontre avançait, plus Sejdic gagnait en confiance. Il a d’ailleurs raté une chance en or d’ouvrir la marque dès les premières minutes de la rencontre. Seul devant le gardien, son tir est venu frapper le poteau, le privant ainsi d’un premier but en carrière. En pleine assurance, c’est surtout en deuxième demie qu’il a montré l’étendue de ses habiletés. On a rapidement remarqué son désir de jouer vers l’avant et son calme ballon au pied, des qualités très intéressantes pour un milieu de terrain.

Ce fut un match énormément difficile pour Victor Wanyama qui semblait plus préoccupé à argumenter les décisions de l’arbitre qu’à avoir un impact sur le match. Il nous a habitué à une contribution très limitée offensivement depuis son arrivée et la rencontre d’hier n’a pas fait exception. C’est décevant de voir qu’un joueur de son talent avec un gabarit aussi imposant est incapable de créer une petite étincelle lorsqu’il franchit le milieu du terrain. En plus d’être complètement absent dans la portion offensive du jeu, le Kenyan a été plutôt approximatif dans ses interventions défensives, lui qui était souvent en retard sur l’action.

Il s’agit d’une victoire vraiment importante pour les Montréalais qui éprouvaient certains ennuis ces derniers temps. Cette victoire, contre la meilleure équipe de la MLS précisons-le, viendra assurément remonter le moral des troupes. De plus, ces trois points permettront à l’Impact de grimper au 8e rang dans l’association de l’Est. Avec seulement sept rencontres à jouer, chaque point gagné sera crucial si les hommes de Thierry Henry veulent accéder aux séries éliminatoires pour la première fois en quatre ans. Chose certaine, le retour éventuel de Romell Quioto et Saphir Taider viendra donner un fier coup de main au Bleu-Blanc-Noir.

Prochaine rencontre : Impact de Montréal vs Union de Philadelphie

L’Impact tentera assurément d’utiliser le momentum créé par cette belle victoire pour voler des points à l’Union de Philadelphie dimanche soir. Encore une fois, il s’agira d’une lourde commande pour les joueurs du Bleu-Blanc-Noir qui souhaiteront venger l’humiliante défaite de 4 à 1 subie il y a peine un mois. Cependant, rien n’est impossible, les Montréalais nous ont habitués à sortir de grosses performances contre les meilleures formations du circuit. Ils viennent tout juste de nous le prouver avec cette victoire surprise face au Crew de Columbus, maintenant, pourront-ils réserver le même sort au Union de Philadelphie. C’est un rendez-vous à ne pas manquer, dimanche soir à 19h30 sur les ondes de TVA Sports.

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Rien ne va plus pour les Montréalais ; la descente aux enfers se poursuit

Suite à une (autre) performance décevante mercredi soir, les hommes de Thierry Henry devaient absolument retrouver le chemin de la victoire. Si le début de match fut très prometteur, on ne peut malheureusement pas en dire autant du reste de la rencontre. Alors que les Montréalais semblaient dans un bon jour, il n’a fallu qu’un doublé de Tim Barlow pour faire complètement basculer le match. On a rapidement retrouvé l’équipe fragile et incapable de marquer des dernières semaines.

L’Impact avait pourtant commencé son match avec le couteau entre les dents. Dès la quatrième minute de jeu, loin de la surface de réparation, Bojan a marqué à l’aide d’un missile tout simplement inarrêtable. Un moment de pure magie qui nous a, l’instant d’un moment, rappelé tout le talent que possède l’Espagnol. Si ses performances depuis son arrivée ont laissé les partisans sur leur appétit, et avec raison d’ailleurs, il a finalement démontré ce que le club avait vu en lui lors de son recrutement. C’est dommage qu’il soit inconstant, puisque le Bojan qui a foulé le terrain de Red Bull Arena hier soir peut s’avérer très utile dans une formation.

Les réjouissances ont été de courte durée puisque la défensive montréalaise s’est écroulée quelques minutes plus tard. Des erreurs de positionnements et de marquages ont permis aux locaux de prendre facilement l’avance deux à un en fin de première demie. Cependant, il y avait quelques montées encourageantes qui laissaient présager une possibilité de remontée. Ce n’est toutefois pas ce qui est arrivé, le Bleu-Blanc-Noir a encore éprouvé des difficultés à amorcer sa deuxième demie, accordant deux buts en l’espace d’une minute (56e et 57e minute).

C’était le retour tant attendu de Maximiliano Urruti dans le onze partant. L’Argentin a prouvé que son début de saison relevait plutôt d’une belle anecdote que d’un signe précurseur d’une année remplie de succès. Invisible pour la majorité de la rencontre, il a encore une fois éprouvé énormément d’ennuis dans le dernier tiers, ratant d’ailleurs une occasion importante d’égaler la marque. Si Bojan et Lappalainen ont trouvé le moyen d’attaquer le filet défendu par David Jensen, ce fut tout le contraire pour Urruti qui n’a pas été le moindrement menaçant.

Par contre, les déboires de l’attaquant ne sont pas la raison principale de cette défaite. À l’exception de Zachary Brault-Guillard, lui qui est tout de même fautif sur le premier but, le quatuor défensif a été connu un match affreux. Rod Fanni n’était visiblement pas prêt à réintégrer le onze partant. Quant à Luis Binks, il connait des moments plus difficiles depuis deux ou trois rencontres. Il aura la chance de réfléchir à tout ça lors du match contre Chicago puisqu’il sera suspendu en raison de son carton rouge écopé en fin de rencontre. Finalement, Jukka Raitala n’a pas mal fait, mais dans une défense qui prenait le bord, disons qu’il n’a pas spécialement bien paru.

Tout comme son compatriote argentin, Emanuel Maciel a connu un match très compliqué. Si on a vanté la qualité de relance du milieu de terrain, ses passes manquaient clairement de précision hier soir. De plus, ses mauvaises passes menaient souvent à des contrattaques dangereuses de la part des New-Yorkais. Il a d’ailleurs été le seul changement de Thierry Henry dans ce match, quoique plusieurs joueurs auraient mérité un tel sort… Cependant, les options à la disposition de l’entraineur étaient très minces. Saphir Taider et Orji Okwonkwo manquaient à l’appel en raison d’une blessure alors que Romell Quioto purgeait son deuxième match de suspension.

Encore une défaite atroce pour les Montréalais qui continuent de dégringoler au classement dans l’Est. Même si l’on aperçoit une certaine amélioration dans la recherche d’une identité de jeu concrète, il y a énormément de travail à accomplir avant de pouvoir rivaliser avec les meilleurs clubs de la MLS. L’Impact devra rapidement rebondir si l’équipe ne souhaite pas rater les séries éliminatoires pour une quatrième saison consécutive. Disons que ce n’est pas facile d’être partisan de cette équipe ces derniers temps.

Le Bleu-Blanc-Noir est de retour à Montréal, mais en confinement…

Eh oui, l’Impact reviendra à Montréal suite à ses trois défaites disputées en sol américain. Il s’agit d’une excellente nouvelle pour les joueurs qui n’auront finalement pas à s’exiler un mois de temps aux États-Unis. C’est un retour à la normale qui fera énormément de bien pour le mental des joueurs, eux qui semblaient complètement vidés de leur séjour à l’étranger. Ce petit repos permettra au moins aux Montréalais de retrouver leur famille et de soigner les blessures mineures occasionnées par l’accumulation de minutes jouées récemment.

Cependant, il n’y a pas seulement que des côtés positifs. En effet, les hommes de Thierry Henry devront passer l’entièreté du temps en quarantaine à la maison, ce qui veut donc dire que l’entraineur pourra tenir aucun entrainement. Si ce repos semble arriver à point pour les joueurs, disons qu’Henry ne doit pas sauter de joie à l’idée d’être dans l’interdiction de concevoir des pratiques après des performances aussi désastreuses.

Evan Bush rejoindra Maxime Crépeau avec les Whitecaps de Vancouver

Si certains partisans réclamaient qu’Evan Bush obtienne bientôt un départ, ils ont été plutôt surpris d’apprendre qu’il fut remplacé de l’alignement au profit de James Pantemis et Jonathan Sirois. En plus d’habiller deux gardiens de but, cette décision d’omettre Evan Bush de la feuille de match était plutôt surprenante. Eh bien, Thierry Henry a apporté des explications lors de son point de presse d’après match.

Si Evan Bush était absent hier soir, c’est parce que l’Impact aurait reçu une offre de la part des Whitecaps de Vancouver. L’état-major a par la suite contacté le gardien de but pour connaitre ses intentions ainsi que ses préférences. Relégué au poste de deuxième gardien depuis l’ascension de Clément Diop l’an dernier, Bush aurait accepté d’être transigé. Il s’agit d’un très beau geste de la direction qui a préféré discuter avec son vétéran avant de l‘échanger à la formation de Marc Dos Santos. Puisque Maxime Crépeau et Tomas Hasal sont présentement blessés, le gardien américain devrait obtenir quelques départs très rapidement.

Même si Evan Bush ne faisait clairement plus parti des plans de l’équipe, c’est tout de même triste de voir un joueur de son envergure quitter. Il était le dernier joueur de l’équipe à avoir également porté le maillot du Bleu-Blanc-Noir avant son entrée en MLS. Il détient un palmarès très impressionnant lui qui, toutes compétitions confondues, a disputé plus de 224 matchs dans l’uniforme montréalais. On ne peut que le remercier pour ces nombreuses années passées au club, il a toujours été un gentleman autant sur le terrain qu’en dehors de celui-ci. On lui souhaite bonne chance pour la suite des choses!

L’Impact est passé bien proche de signer Kevin-Prince Boateng

Le 16 avril dernier, Thierry Henry prenait possession du compte Instagram de Puma pour interviewer Kevin Prince-Boateng. Tout juste avant de terminer l’entrevue, le Ghanéen a dit à la blague : « If you need a number ten in Montreal, just give me a call ». À ce moment-là, ça semblait avant tout d’une plaisanterie lancée par l’ancien joueur de la Fiorentina.

Cependant, il semblerait que l’entraineur de l’Impact a bel et bien tenté d’amener le milieu de terrain de 33 ans à Montréal. De plus, selon les dires de Christian Brocchi, entraineur du AC Monza en Série B, le Bleu-Blanc-Noir était très près d’une entente avec Kevin-Prince Boateng lorsque celui-ci est entré en contact avec le joueur. Malheureusement pour les partisans montréalais qui réclament du renfort offensif depuis un certain temps, l’ancien du FC Barcelone a préféré signer avec la formation italienne.

Voici ce que l’entraineur de AC Monza avait à dire lorsqu’il a annoncé la signature du milieu de terrain offensif :

«Boateng était à un pas de l’Impact de Montréal, mais je l’ai courtisé comme une belle femme. Grâce aux efforts économiques de notre président et à ma pression, nous l’avons convaincu.»

Kevin-Prince Boateng a joué la majorité de sa carrière en Europe, disputant plus de 446 matchs en Bundesliga, en Série A, en LaLiga et en Premier League. Lors de son passage sur le vieux continent, il a trouvé le fond du filet à 68 reprises en plus d’ajouter 51 passes décisives à son compteur. Il a d’ailleurs porté le maillot de plusieurs clubs prestigieux tels que le AC Milan, le FC Barcelone, le Borussia Dortmund, Tottenham ainsi que la Fiorentina. C’est très dommage que le AC Monza se soit incrusté dans les négociations puisqu’il aurait pu faire un bien fou à l’attaque montréalaise qui se cherche plus que jamais présentement. La bonne nouvelle est que depuis l’arrivée de Thierry Henry, Montréal semble beaucoup plus attrayant pour les joueurs européens. Soyez sans crainte, je suis convaincu que le Ghanéen ne sera pas le dernier joueur de renommée à offrir ses services au tacticien français.

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COVID-19 : Thierry Henry n’a pas perdu sa touche

BUM Interactif

Alors que la saison de la MLS est arrêtée en Amérique du Nord, Thierry Henry, confiné à Montréal passe le temps comme il le peut.

Le club montréalais de la Major League Soccer a publié une vidéo sur Twitter où l’on voit Thierry Henry et ses joueurs jouer non pas avec un ballon rond, mais avec des rouleaux de papier de toilette.

À l’heure où les grandes surfaces peinent à approvisionner leurs clients de tels rouleaux, les exploits des joueurs de l’Impact de Montréal font sourire.

Dans un message de solidarité, la vidéo intitulée «Toujours ensemble malgré l’isolement» fait du bien au moral.

La MLS, comme toutes les ligues de sports professionnels en Amérique du Nord a cessé ses activités pour une période indéterminée. 

Photo : Cover Images