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L’âge de la mère et l’autisme

Une étude suédoise du Karolinska Institute et du King’s College à Londres, parue dans l’American Academy of Child and Adolescent Psychiatry, a tenté d’approfondir les causes génétiques potentielles à l’autisme, tout en excluant les facteurs héréditaires et environnementaux.

C’est en divisant en différents groupes d’âge (moins de 20 ans, 24-29 ans, 30-34 ans et 35 ans et plus) les données de sujets participants que les chercheurs se sont aperçus que les femmes âgées de 35 ans et plus étaient 30 % plus susceptibles de donner naissance à un enfant autiste.

Parmi ces bambins, les enfants de sexe masculin avaient plus de chances d’avoir la maladie.

Quant aux jeunes femmes de moins de 20 ans, ce sont celles qui couraient le moins de risque.

Pour arriver à cette conclusion, les données tirées de 16 rapports épidémiologiques qui concernent 8,6 millions de personnes ont été prises en considération. Sur ce nombre, l’analyse a confirmé que 25 687 cas étaient atteints de troubles du spectre autistique.

Bien que l’âge maternel avancé soit associé à un risque accru de l’autisme, le mécanisme qui explique ceci est encore méconnu, avouent les spécialistes.

Mentionnons que d’autres études importantes au sujet de l’autisme ont déjà confirmé que l’âge paternel était un facteur indépendant à prendre également en considération.

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Les garçons abusés sont moins portés à se protéger sexuellement

Une étude de l’Université de la Colombie-Britannique vient d’être publiée en ligne dans le Journal of Adolescent Health. Elle révèle que les garçons qui ont été abusés sexuellement, alors qu’ils étaient petits, sont cinq fois plus susceptibles de provoquer des grossesses chez les filles, pendant leur adolescence. 

Ils auraient également trois fois plus de chances d’avoir des partenaires sexuels multiples et seraient deux fois plus susceptibles d’avoir des relations sexuelles sans protection.
 
Pour en arriver à ces conclusions, les chercheurs ont analysé 10 séries de données canadiennes et américaines recueillies entre 1986 et 2011. On a fait remplir de façon anonyme des questionnaires par plus de 40 000 étudiants de niveau secondaire en Colombie-Britannique et aux États-Unis.
 
Cette enquête, selon les chercheurs, serait probablement la première à explorer l’impact que peut avoir la violence sexuelle sur le comportement des jeunes garçons.
 
Pour les spécialistes, il serait essentiel que la société (organismes, écoles, etc.) en fasse tout autant que pour les filles et songe davantage à venir en aide à ces garçons qui rarement exposent leur souffrance. Ils conseillent également aux adultes et parents entourant ces garçons de les sensibiliser aux conséquences de relations sexuelles non protégées.
 
En moyenne, il semblerait qu’environ 8 % des hommes et 20 % des femmes en Amérique du Nord soient ou aient été victimes d’abus sexuel.
 
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Les femmes enceintes qui ont le cancer peuvent être traitées

Selon les rapports d’une équipe belge de l’Hôpital universitaire de Louvain dirigée par le professeur Frédéric Amant, publiés dans la revue The Lancet Oncology, les enfants exposés in utero à la chimiothérapie n’ont montré aucun retard de croissance ou encore de signes de problèmes plus prononcés ou plus élevés avec leur système nerveux ou cardiaque, comparativement aux enfants nés d’une mère en bonne santé.

Lorsqu’il y a cancer du sein ou cancer de type gynécologique (ovaires, col de l’utérus, etc.), la grossesse devrait être préservée autant que possible, disent les experts. Selon eux, les urgences oncologiques chez les femmes enceintes sont rares. Toutefois, les cancers hématologiques comme la leucémie peuvent être une source de problèmes durant le premier trimestre de la grossesse.

Pour les spécialistes, le nœud du dilemme est de « trouver un équilibre entre la nécessité de retarder le traitement de chimiothérapie alors que le fœtus se développe et la nécessité d’induire un accouchement prématuré ».

La prématurité est le risque qui a touché les 2/3 des enfants de l’étude. Deux ans après leur naissance, leur test de QI, quoique normal, était légèrement inférieur à celui des enfants qui étaient nés à terme.

Les traitements de chimiothérapie lors de la grossesse ont permis de trouver chez les enfants de ces mères des différences subtiles, mais rien de majeur, dans les volets cardiaque et neurocognitif.

Pour justifier pleinement ces résultats, M. Amant suggère de pousser les études davantage et d’évaluer toutes les formes de cancers traités par chimiothérapie durant une grossesse. Il déclare cependant que cette étude se veut rassurante pour les futures mères et leurs médecins.

De plus, les données indiquent également que ces femmes ne sont pas font pas face à un risque de mortalité due au cancer plus élevé que celles qui ne sont pas enceintes.

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La scolarité peut protéger les enfants réfugiés de la maladie

Selon une étude de la Dre Tania Dræbel de l’Université de Copenhague, les enfants réfugiés ont un accès limité aux soins médicaux et sont particulièrement vulnérables à la maladie.

Selon elle, il y a également un lien sans équivoque entre la santé et la scolarisation parmi les groupes de réfugiés.

En plus des sentiments de sécurité, d’espoir et de positivisme que l’école peut faire vivre aux enfants réfugiés, elle peut aussi leur offrir des connaissances multiples sur notamment les soins de santé préventifs et le traitement des maladies.

Ces connaissances médicales de base peuvent leur être utiles quotidiennement, en plus de leur servir pour prendre soin de leur famille, lorsque les enfants seront devenus des adultes.

C’est en se basant sur des données de la guerre du Soudan à partir de 2008 et les risques de malaria que les chercheurs se sont aperçus que les femmes réfugiées qui ont eu accès à l’école, comme les enfants, avaient nettement amélioré leurs chances de survie pour elles-mêmes et leurs propres enfants.

Les femmes qui n’ont jamais fréquenté l’école étaient cinq fois plus nombreuses à être touchées par le paludisme que les femmes ayant une éducation.

La scolarisation, aussi minime soit-elle, des enfants qui sont pris dans un milieu de crise ou dans un camp de réfugiés devrait être donc primordiale.

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Un QI moins élevé pour les enfants qui ont eu une lésion cérébrale

C’est ce que rapportent les nouvelles données de chercheurs australiens dans deux articles publiés en ligne sur le site internet Medscape Medical News.

Jusqu’à présent, peu d’études portaient sur les conséquences à long terme des LCT chez l’enfant.

Les chercheurs ont retracé la récupération des capacités cognitives et fonctionnelles, 10 ans après l’accident, de 40 enfants ayant souffert d’un LCT entre 2 et 7 ans.

Comparativement aux 16 enfants témoins sains, les enfants ayant eu des lésions sévères avaient les résultats les plus bas au test de QI : de 18 à 26 points en dessous du groupe de contrôle.

Dans leurs commentaires, les chercheurs ont dit qu’il est important de noter que seuls les enfants avec des LCT graves ont d’importantes conséquences cognitives plus tard. Selon eux, ils auront toujours de la difficulté à rattraper leurs pairs en bonne santé, tandis que les enfants avec des lésions moins graves semblent récupérer leurs fonctions normales.

De plus, l’environnement de l’enfant serait aussi en cause dans le bon rattrapage de ses fonctions cognitives. Il semblerait que les jeunes enfants avec des lésions graves et des désavantages sociaux obtiennent les pires résultats, selon les médecins.

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La grossesse a-t-elle un impact sur le cerveau de la femme?

Outre la grossesse, il n’y a aucun autre moment dans la vie d’une femme où son organisme sera atteint par un aussi gros changement hormonal. Bien que l’hypothèse demeure toujours à être démontrée, les chercheurs Laura M. Glynn et Curt A. Sandman, de l’Université de la Californie Irvine, pensent que les hormones de reproduction prépareraient le cerveau de la femme à être prête pour la maternité.

Les hormones déclencheraient une envie de répondre aux besoins d’un bébé ou encore d’être moins stressée. Les hormones transformeraient la femme en une mère attentionnée, efficace et sensible aux moindres bruits et gestes.

Un peu comme la mère qui influence le fœtus par sa nutrition ou sa nervosité, il serait intéressant de penser que le fœtus fait la même chose pour la mère, selon les chercheurs.

Même si la mère l’ignore, les mouvements du fœtus augmenteraient son rythme cardiaque et sa circulation sanguine. Les cellules fœtales passent à travers le placenta dans la circulation sanguine de la mère. « C’est excitant de penser que ces cellules sont attirées par certaines régions dans le cerveau qui peuvent être impliquées dans l’optimisation du comportement maternel », affirme Mme Glynn dans la revue Current Directions in Psychological Science.

Puisque la grossesse diffère énormément d’une femme à l’autre, les spécialistes doivent continuer à faire des recherches. Une image plus complète est nécessaire pour comprendre les changements apportés au cerveau pendant la grossesse.

Ainsi, des interventions pour venir en aide aux mères plus à risque à mieux vivre avec elles-mêmes et leur bébé pourraient être développées.

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Sexe des bébés : le stress a-t-il un impact?

Pour en arriver à cette conclusion, des chercheurs de la New York University ont étudié minutieusement les actes de naissance des bébés chiliens entre 2004 et 2006. Les conséquences du tremblement de terre d’une magnitude de 7,9, le 13 juin 2005, ont été analysées.

Il semble que non seulement le nombre d’accouchements prématurés a explosé (une femme chilienne sur dix, contre 6 % de la population générale), mais les femmes enceintes ont davantage donné la vie à des petites filles.

Les chiffres démontrent que depuis plusieurs années, plus de garçons voyaient le jour que de petites filles, soit un ratio de 51 pour 49. L’enquête de ces chercheurs démontre maintenant une diminution de 5,8 % de cette proportion. Il y aurait donc aujourd’hui, en moyenne, 45 naissances masculines pour 55 féminines. Y aurait-il un lien avec le rythme de vie qu’ont les femmes aujourd’hui? La question se pose…

Le cortisol, l’hormone de stress, pourrait avoir un effet direct sur le placenta. Il serait donc à prendre en considération également dans le bon déroulement de la grossesse.

Malgré ce constat, les scientifiques ne sont pas prêts à affirmer un lien direct entre le stress et le sexe du bébé. En revanche, ils confirment que les fœtus garçons seraient davantage concernés par les fausses couches.

Étant moins résistant au stress maternel, les fœtus masculins ont également besoin davantage de place dans le ventre de leurs mères et exigent ainsi beaucoup plus de l’organisme de la mère.

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La perte de poids a des impacts sur la vie sexuelle

Une personne obèse ou en surpoids qui décide de maigrir verra sa vie sexuelle s’améliorer. 

Selon le Journal of Sexual Medicine, une étude a prouvé que quelqu’un qui perd du poids ressent un impact positif sur son désir sexuel.
 
C’est ce qui ressort d’une recherche effectuée au Adelaide University, en Australie, effectuée sur 31 personnes obèses pendant huit semaines.
 
Bien souvent avec l’obésité s’ajoutent des problèmes de diabète de type 2, accompagné d’une faible libido et de dysfonctions érectiles pour les hommes.
 
Ces problèmes peuvent facilement être évités en perdant du poids, ce qui aura comme conséquence d’améliorer votre vie sexuelle et au final, l’harmonie de votre couple.
 
Les recherches sur le sujet se poursuivent.
 
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Impact positif des étiquetages nutritionnels dans les fast-foods

Depuis l’instauration du système d’étiquetage calorique dans les chaînes de restauration rapide aux États-Unis en 2008, un consommateur sur six a réduit son apport calorique en choisissant ses aliments.
 
L’impact est peut-être peu élevé, mais c’est tout de même positif.
 
Selon le British Medical Journal, l’enquête a été effectuée sur l’heure du diner dans 168 établissements choisis au hasard, d’abord en 2007, avant l’instauration du système, et ensuite en 2009, neuf mois après l’arrivée des étiquetages.
Globalement, on ne note pas vraiment de diminution de l’apport calorique chez les gens, mais pour trois grandes chaînes, on remarque une diminution significative de la consommation de calories des clients.
 
C’est le cas chez McDonald’s, où l’on note une chute de 5,3 %, chez Au Bon Pain avec une baisse de 14,4 % et chez PFK avec une diminution de 6,4 %.
 
Par contre, pour la chaîne Subway, on remarque une augmentation de 17,8 %.
 
Le sondage dévoile également que 15 % des clients utilisent les informations caloriques pour choisir leur repas.
 
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Le changement d’heure : plus d’impacts qu’on ne le croit

Les personnes qui doivent prendre des médicaments à heures fixes vous le diront, lorsque vient le temps de changer d’heure, tout est perturbé.
 
L’impact de passer à l’heure d’été, comme nous l’avons fait récemment en Amérique du Nord et comme l’Europe le fera le 27 mars, est plus grand qu’on ne le croit.
 
Selon le site LiveScience, les experts ont observé que le premier jour de l’heure d’été, il y avait plus d’accidents de la route, plus de crises cardiaques et de suicides également.
 
Toutefois, certains scientifiques demeurent perplexes devant ces données. « Il n’existe aucune étude qui montre que le changement d’heure est la cause de ces problèmes », explique le vice-président de la National Sleep Foundation aux États-Unis, Russell Rosenberg.
 
On croit plutôt que l’impact se fait en raison de l’heure de sommeil perdue, car dans le monde actuel, les gens manquent déjà de sommeil. Une heure en moins peut donc influencer grandement l’état d’une personne.
 
Vous pouvez toutefois préparer votre corps à ce changement. Par exemple, la prochaine fois, dans les jours qui précèdent, couchez-vous de plus en plus tôt et levez-vous plus tôt également. Vous pouvez décaler de 10 minutes vos horaires de coucher et de lever pendant les 6 jours qui précèdent l’heure avancée.
 
Cherchez la lumière du soleil le jour et préférez l’éclairage tamisé le soir. Faites vos exercices un peu plus tôt et évitez de faire du sport après 16 h, car cela risque de vous tenir éveillé plus longtemps. Ne faites pas de sieste dans la journée, cela vous permettra de vous coucher plus tôt.