Le froid nordique du Canada et du Québec est souvent bien difficile à traverser et à supporter, mais pourrait bien au moins s’avérer bénéfique pour la santé, révèle une recherche.
C’est une étude en provenance de l’Université d’Ottawa qui propose cette théorie, voulant que le froid hivernal du Canada puisse avoir une incidence positive sur certains aspects de la santé, notamment en prévention du cancer.
La raison de cette possible réaction de l’organisme au froid serait due à la production d’une protéine du nom d’Adiponectine, capable de prévenir plus efficacement un individu contre le cancer.
Les chercheurs de la Faculté des Sciences de la santé de l’Université d’Ottawa, le professeur Pascal Imbeault en tête, conseillent donc vivement à la population de passer quotidiennement quelques minutes à l’extérieur.
L’hiver rigoureux que traversent les Québécois et Canadiens pourrait donc au moins apporter une bonne nouvelle, selon les chercheurs.
L’étude tombe cependant à un bien mauvais moment pour convaincre les gens de mettre le nez dehors, alors qu’une vague de froid intense est prévue au cours des prochains jours.