Une nouvelle étude publiée dans le Journal of Pediatrics s’est attardée à 188 enfants âgés de 5 mois à 5 ans souffrant d’une surdité allant de sévère à profonde, qui venaient de recevoir des implants cochléaires.
Les chercheurs ont examiné les interactions entre les enfants et leur mère, ainsi que l’impact de la stimulation langagière et cognitive. Les paires mère-enfant ont fait des jeux libres, ont résolu des casse-tête et ont réalisé une tâche de « galerie d’art » ensemble.
Après un suivi allant jusqu’à huit ans, les enfants qui ont connu la plus importante progression du langage étaient ceux dont les mères démontraient une grande sensibilité. La stimulation langagière était également efficace, mais particulièrement si celle-ci était effectuée d’une manière sensible.
Les enfants avec des parents sensibles ne présentaient ainsi en moyenne qu’un an de retard dans la communication orale comparativement à des enfants sans surdité. Ceux dont les parents étaient les moins sensibles accusaient plutôt 2,5 ans de retard.
« Ces données indiquent que les programmes d’implants cochléaires pédiatriques devraient offrir aux parents une formation qui facilite une relation parent-enfant plus positive et aide l’enfant à se développer d’une manière autonome et positive », a expliqué l’auteure, Alexandra Quittner, selon Medical News Today.