Mardi soir avait lieu la première médiatique du deuxième one-woman-show de la « Michelle Richard de l’humour », Mariana Mazza. Intitulé Impolie, ce spectacle qui regorge d’anecdotes tant hilarantes qu’attachantes porte excessivement bien son nom. J’ai eu la chance d’assister à la première médiatique où plus de la moitié du bottin artistique prenait place dans une Olympia complètement bondée.
Premièrement, celui qui faisait la première partie de Mariana Mazza était l’humoriste de la relève Jo Cormier et il a occupé tous les pieds carrés de la scène de l’Olympia avec son énergie contagieuse, son humour complètement absurde et son long sketch sur Fort Boyard qui m’a fait pleurer de rire. Un humoriste assurément à découvrir. Pour vous procurer des billets pour son spectacle, c’est par ici!
Bon, revenons à Mariana Mazza et à son spectacle Impolie.
Tout d’abord, dès les premières secondes du spectacle, une énergie monstre s’est emparée du public au même moment que les premières notes d’une musique entraînante et que des immenses néons lumineux ce sont allumés derrière une Mariana Mazza bien à l’aise, nageant avec assurance dans son élément.
L’humoriste a par la suite débuté avec une série de blagues qui donnaient très certainement la tonalité à son spectacle. Aussi, je dois dire que ça m’a fait du bien de la voir arriver sur la scène avec un grand sourire dans son « pyjama » de couleur corail qui doit coûter la peau des fesses. Je me suis aussi dit que je devais me procurer ce pyjama qui avait l’air teeeeeeeellement confortable!
Bien que son humour n’est peut-être pas pour tout le monde, ce que j’ai ressenti de la part de l’une de mes humoristes préférées est un sentiment sain. Même si c’est ironique de dire ça alors que le nom du spectacle est Impolie, j’ai vraiment eu l’impression que Mariana Mazza rayonnait d’assurance et d’acceptation. C’est d’ailleurs ce qu’elle a véhiculé tout au long de son deuxième one-woman-show et c’est ça qui m’a fait capoter.
L’acceptation de soi. Le fait que cette femme s’assume pour tout ce qu’elle est. Impolie ou pas. C’est inspirant et ça m’a rappelé que c’était important.
Pour vrai.
Parce que bien au-delà des blagues vulgaires et complètement délicieuses, l’humoriste a fait réfléchir son public. Une réflexion qui perdure jusqu’au lendemain.
Une réflexion qui m’habite encore ce matin, au moment d’écrire ces lignes.
Au fond, j’ai juste envie de remercier Mariana Mazza. Parce que ce qu’elle a fait hier soir est grandement apprécié. Au fait, ce que Marianna Mazza a réussi à faire est de rappeler au public que c’est important de s’aimer. De s’accepter. Que c’est important d’assumer qui nous sommes réellement. Et de le faire en tout temps.
Même que sur le chemin du retour, dans un Uber et un peu pompette, j’avais juste envie de m’accepter, de me dire que je m’aime. De faire comme Mariana Mazza semble faire chaque jour. De me dire que c’est correct, et surtout, de me c****er des mauvaises personnes, parce qu’au fond, c’est vrai qu’on s’en fiche.
Bien évidemment, j’avais le coeur léger à la sortie de ce spectacle comme on a passé la soirée, mon meilleur ami d’enfance et moi, à rire à s’en taper sur les cuisses comme deux adorables matantes qui avaient abusé du chardonnay.
Le one-woman-show de la « Michelle Richard de l’humour », comme le dit si bien Jo Cormier, était complètement hilarant et nous ouvrait, du même coup, une fenêtre sur l’univers éclaté de l’humoriste. Un univers rempli d’autodérision, de nostalgie et d’amour propre.
Dans ce spectacle, Mazza parle encore une fois de sa mère qui semble être une femme excessivement attachante qui nous donne l’impression de ne pas avoir la langue dans sa poche. Comme quoi la pomme ne tombe pas bien loin de l’arbre.
Justement, dans le numéro sur la mère de Mariana Mazza, l’humoriste effectue, au fond, une véritable déclaration d’amour pour cette femme qui, inévitablement, prend une place importante dans sa vie.
À grands coups de blagues et d’anecdotes croustillantes et tordantes, Marianna Mazza rend hommage à cette femme qui l’inspire. Et c’est beau, beau, beau.
C’est beau, parce que l’on comprend rapidement que c’est senti. J’ai même eu une petite poussière dans l’oeil à un moment, pis ce n’était pas à cause du chardonnay.
Bref, Impolie n’est pas seulement un spectacle d’humour, c’est une épopée de gratitude, de moments inconfortables dans le bon sens et de sentiments de bien être et d’amour propre. C’est une panoplie de sujets qui sont abordés sans tabou et avec humour.
Se sentir bien comme ça après un spectacle d’humour n’est pas rare, mais de ressortir de la salle avec l’envie de remettre les choses en perspectives et d’effectuer une introspection sur l’amour que l’on a pour soi, est complètement grandiose.
C’est honorable et encore une fois, j’ai juste envie de dire merci à Mariana Mazza pour cette soirée incroyable.
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