« La capitale belge compte plus de restaurants étoilés que des villes comme Berlin, Rome ou Milan et s’impose progressivement comme un très haut lieu de la gastronomie européenne », a estimé le directeur international des guides Michelin, Michael Ellis.
Illustration du dynamisme de la scène culinaire bruxelloise : la deuxième étoile accordée au restaurant Bon-Bon, où le chef Christophe Hardiquest propose une « cuisine créative, d’une technicité remarquable et basée sur des produits de très grande qualité », relève Michelin.
« C’est un rêve d’enfant qui se réalise. Je savais que la maison évoluait, mais je ne m’attendais pas » à recevoir une deuxième étoile, a déclaré Christophe Hardiquest lors de la présentation du guide à Gand.
Située sur la verdoyante avenue de Tervueren, le « salon d’artisan cuisinier » Bon-Bon propose des formules à 55 euros le midi et de 80 à 155 euros en soirée et garantit des légumes bios « à 95 % ».
Un second restaurant belge gagne sa deuxième étoile : le Bartholomeus, situé dans la très chic station balnéaire de Knokke-Heist, où le chef Bart Desmidt « combine les mélanges et les saveurs de manière particulièrement harmonieuse », selon Michelin.
Ils viennent s’ajouter aux 15 deux étoiles du royaume, dont le célèbre « Comme chez soi » de Bruxelles, qui ne récupère toujours pas son troisième macaron, perdu en 2007.
La Belgique compte toujours trois « trois étoiles » : De Karmeliet à Bruges, Hof van Cleve à Kruishoutem et Hertog Jan à Sint-Michiels, en Flandre.
Au total, avec 132 établissements distingués, « jamais une édition du Michelin Belgique-Luxembourg n’avait compté autant de restaurants étoilés », conclut le guide.