Inca – BIG

Privé de son train reliant Cuzco à Agua Calientes depuis que des pluies torrentielles, en janvier dernier, avaient détruit des tronçons de son parcours, l’industrie touristique péruvienne peut finalement et heureusement annoncer la réouverture de sa ligne pour le 30 juin prochain.

Les travaux, rendus nécessaires lorsque des glissements de terrain provoqués par des journées de forte pluie avaient détruit cet important chemin de fer amenant les touristes à Agua Calientes, non loin de Machu Picchu, ont permis de reconstruire le réseau et aussi de renforcer ces endroits qui avaient révélé leur faiblesse durant le déluge.

L’épisode de janvier dernier avait forcé l’évacuation par hélicoptère de plus de 3 000 personnes devenues soudainement prisonnières sur le site historique inca quand le chemin de fer est soudainement devenu impraticable. Les pluies avaient été si violentes que même la route et les sentiers pédestres ne pouvaient être empruntés.

Protégé par l’UNESCO, on avait alors interdit l’accès au site, celui-ci pouvant être endommagé par les nombreux visiteurs marchant alors sur un sol rendu trop mou.

Machu Picchu est un site inca datant du XVe siècle et il est le principal attrait touristique du pays.

On dit peut-être que l’or ne brille pas, mais quoi qu’il en soit, le métal précieux envahira la Ville Lumière sous les traits de l’art inca, à la Pinacothèque de Paris, à compter de cet automne.

L’exposition permettra aux visiteurs de comprendre la relation qu’avaient les Incas avec l’or, un métal qui se trouvait en bonne quantité en Amérique du Sud et qui a tant fait rêver les explorateurs espagnols à l’époque.

Les oeuvres de la civilisation précolombienne sont prêtées par des musées péruviens comme le Musée national d’archéologie de Lima, la capitale du pays. En tout, 253 oeuvres seront présentées, témoignant du riche héritage des Incas, eux qui ont régné sans merci sur la cordillère des Andes entre 1400 et 1533, année où les Conquistadores espagnols ont tout balayé sur leur passage.

Les pièces de cette exposition sont très rares, car même si les pièces de l’époque étaient nombreuses, l’envahisseur espagnol à pratiquement fait fondre tout ce qu’il pouvait trouver afin de rapporter ce trésor en Espagne.

L’exposition aura lieu à Paris du 10 septembre 2010 au 6 février 2011.