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Allaitement : 6 mois, c’est trop long

Au Royaume-Uni, l’allaitement ne fait pas fureur. Dans un nouveau rapport, des mères britanniques donnent leur point de vue concernant l’idéal fixé par l’Organisation mondiale de la santé qui dit que l’allaitement maternel pendant six mois a des avantages considérables pour la santé, tant pour les mères et les bébés.

Pour elles, tant et aussi longtemps que de nouveaux objectifs et délais ne seront pas instaurés ou modifiés dans les recommandations de la santé, elles n’allaiteront pas, arguant que l’allaitement consiste en une pression inutile, une frustration et une fausse image de ce que les spécialistes de la santé laissent croire.

« On ne nous prépare pas à la réalité, on nous fait sentir coupable et on nous juge si on n’allaite pas », plaignent-elles.

D’autres femmes interrogées se sont empressées de dire que la plupart du temps, ces femmes n’avaient pas été bien soutenues et entourées et qu’elles étaient du type à abandonner facilement et faire une montagne avec peu.

Quant aux auteurs de l’Université d’Aberdeen, ils encouragent les médecins à une plus grande attention sentimentale offerte aux couples, au lieu de se concentrer uniquement sur la technique de l’allaitement. De plus, ils croient que si les objectifs étaient réduits à moins de mois d’allaitement, les parents persisteraient davantage dans ce mode d’alimentation.

Les chercheurs rappellent que le rapport ne se veut pas « anti-allaitement ». « Nous soutenons qu’il est temps de revoir ce débat pour l’alimentation du nourrisson, si nous voulons concevoir et offrir des interventions efficaces pour améliorer les résultats d’alimentation des nourrissons et des résultats de santé ultérieurs des générations futures. »

Les résultats de l’étude — réalisée auprès de 36 femmes, de leur partenaire et leur entourage familial et médical, entre le dernier mois de la grossesse et le sixième mois de la vie du bébé – ont été publiés dans le BMJ Open Journal.

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Une explication pour l’incompréhension de votre conjoint

On dit « Les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus », mais peut-être que les subtilités du langage de l’un sont imperceptibles à l’autre, simplement en raison d’un problème neurologique.
 
Des scientifiques de l’institut Neuro de l’Université de McGill ont découvert que deux régions du cortex préfrontal jouaient un rôle essentiel dans la perception des émotions cachées dans les expressions humaines faciales.
 
Selon la revue Cerebral Cortex, des lésions dans ces zones pourraient altérer la capacité d’un individu à comprendre les subtilités des expressions faciales qui sont la base de la compréhension des signaux sociaux.
 
Des tests ont été effectués auprès de gens avec des lésions dans diverses zones cérébrales.
 
« Les patients ayant une atteinte au cortex préfrontal ventromédian avaient du mal à distinguer une expression faciale neutre d’expressions émotionnelles. Les patients ayant une atteinte au cortex préfrontal gauche pouvaient reconnaître la présence d’une émotion dans l’expression, sans pour autant arriver à démêler les différentes émotions », explique la Dre Lesley Fellows.
 
Cette découverte aidera à mieux comprendre les comportements sociaux après un traumatisme cérébral.