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Léa Clermont-Dion réagit au verdict de culpabilité de son agresseur, Michel Venne

C’est une saga qui se termine bien pour Léa Clermont-Dion. En 2017, dans la foulée du mouvement #MeToo, la cinéaste et animatrice dénonçait sur les réseaux sociaux Michel Venne, qui était toujours à l’époque journaliste et éditeur. « 2008. J’ai 17 ans. Je suis agressée sexuellement par mon patron », avait-elle écrit en précisant avoir porté plainte à la police. Le lendemain, deux autres femmes témoignaient dans Le Devoir, dénonçant également le même homme pour agression.

Mercredi, presque quatre ans plus tard, Michel Venne a été reconnu coupable d’agression sexuelle et d’exploitation sexuelle au palais de justice de Québec. La veille du jugement, la plaignante dans ce dossier a demandé au juge Stéphane Poulin de lever l’interdit de publication mis en place pour protéger son identité; les médias peuvent donc désormais l’identifier, et il s’agit de Léa Clermont-Dion, qui a aujourd’hui 30 ans et qui a par ailleurs tenu à réagir à cette victoire sur les réseaux sociaux.

« C’est une journée importante pour moi. Je lève mon interdit de publication concernant un procès pour agression sexuelle, processus judiciaire que j’ai entamé en octobre 2017. Le verdict était ce matin. L’accusé a été reconnu coupable », a-t-elle écrit avant de partager le discours qu’elle a émis aux médias.

Dans ce discours, qu’on peut lire dans la publication ci-dessous, elle revient sur les faits et sa dénonciation, mais aussi sur le processus judiciaire qu’elle a vécu : « je suis ici pour ma fille, mon fils et les futures générations. Je suis ici, libérée, fière de la décision que j’ai prise. Malgré le chemin de croix ardu parsemé de hauts et de bas, je suis soulagée d’être enfin parvenue à cette ligne d’arrivée. Peu importe la nature du jugement, les mots que j’aurais employés sont les mêmes. Je suis libérée d’un fardeau immense et ça me fait du bien. Aucune personne ne devrait avoir à subir la volonté de contrôle, de domination ou d’abus. Aucune personne ne devrait se faire humilier, attaquer, blâmer, agresser. Il est temps que la honte change de camp. »

Léa Clermont-Dion a également une pensée pour « toutes les femmes qui subiront dans leur vie des actes de violence », pour « toutes celles […] qu’on fera taire », pour celles qui « sont encore plus oppressées » et pour celles de générations précédentes « qui ont dû encaisser ».

« Aujourd’hui, je me tiens debout au nom de toutes et tous les survivant.e.s d’agressions sexuelles. Je salue votre courage, je reconnais votre dignité et je suis solidaire. Je vous crois », conclut la doctorante en science politique et féministe.

L’autrice et mère de deux enfants travaille par ailleurs sur la série documentaire T’as juste à porter plainte, prévue du côté de Noovo pour la fin de l’été.

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Hollywood PQ

Marilyn Manson visé par des allégations de harcèlement et de viol

Ce lundi, Marilyn Manson a été accusé de harcèlement et de viol par plusieurs femmes, notamment l’actrice Evan Rachel Wood, avec qui le chanteur a entretenu une relation durant plusieurs années avant qu’ils ne se séparent en 2010, quelques mois après l’annonce de leurs fiançailles.

Cette dernière s’était par le passé confiée à diverses occasions avoir été victime d’abus physiques et psychologiques, dont des viols, sans jamais toutefois mentionner le nom du responsable présumé. Dans une publication Instagram partagée tôt ce matin, elle a finalement levé le voile sur son identité.

« Le nom de mon agresseur est Brian Warner, également connu dans le monde sous le nom de Marilyn Manson ».

« Il a commencé à gagner ma confiance alors que j’étais adolescente et a horriblement abusé de moi durant des années. J’ai subi un lavage de cerveau et été manipulée jusqu’au point de me soumettre. J’ai fini de vivre dans la peur des représailles, de la diffamation ou du chantage. Je veux exposer au grand jour cet homme dangereux et nommer publiquement les industries qui l’ont soutenu, avant qu’il ne ruine d’autres vies », peut-on également lire dans sa déclaration.

Evan Rachel Wood n’avait que 18 ans lorsqu’elle a rencontré pour la première Marilyn Manson, selon ce qu’a rapporté le Vanity Fair. C’est en 2007 que leur relation a été rendue publique, elle n’avait alors que 19 ans, et lui 38 ans.

Toujours selon le Vanity Fair, quatre autres femmes ont suivi l’exemple de l’actrice en publiant sur leurs réseaux leurs propres expériences avec le chanteur de 52 ans. Parmi les allégations rapportées, on note des agressions sexuelles, des abus psychologiques et/ou diverses formes de coercition, de violence et d’intimidation. Plusieurs des victimes présumées affirment également souffrir de troubles du stress post-traumatique.

Ce n’est pas la première fois que le chanteur fait face à des accusations du genre. Le Hollywood Reporter avait rapporté en 2018 qu’un rapport de police avait été déposé contre Marilyn Manson en lien avec des crimes sexuels non spécifiés qui auraient eu lieu en 2011. Le bureau du procureur du district de Los Angeles n’avait cependant intenté aucune action en raison d’un manque de preuves corroborantes. À cette époque, le chanteur avait nié en bloc les allégations.

Marilyn Manson n’a pour l’instant pas commenté l’affaire.

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V suspend l’émission « En mode Salvail »

Dans un communiqué publié à la suite de l’article paru ce matin (18 octobre) dans le quotidien La Presse, le Groupe V Média annonce qu’il suspend « dès aujourd’hui et pour une période indéterminée » l’émission animée par Éric Salvail.

La direction du télédiffuseur ajoute qu’elle « évalue également présentement sa relation d’affaires avec la maison de production Salvail & Co. », maison de production du célèbre animateur qui fait en ce moment face à des allégations d’inconduites sexuelles.

Le groupe V Média mentionne aussi qu’il n’émettra aucun autre commentaire pour le moment.

Rappelons que l’animateur vedette de V, Éric Salvail, aurait, à de nombreuses reprises, fait des avances à connotation sexuelle sur de nombreuses personnes dans un contexte professionnel.

La Presse affirme avoir recueilli le témoignage de 11 présumées victimes de l’animateur et producteur Éric Salvail. Ces événements se seraient produits de 2000 à 2015.

Éric Salvail n’a toujours pas commenté les allégations du quotidien La Presse.

Une nouvelle? : scoop@buminteractif.com

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Allégations d’inconduites sexuelles contre Éric Salvail

Le journal La Presse met au jour un dossier d’inconduites sexuelles avec le témoignage de 11 présumées victimes de l’animateur et producteur Éric Salvail.

Le maquilleur et coiffeur Marco Berardini, qui vit aujourd’hui à Los Angeles, raconte des événements qui seraient survenus en 2003. Les événements reprochés à Éric Salvail se déroulent à la résidence de la vedette, en présence d’une tierce personne, qui désire obtenir des « conseils sur son look ».

Après avoir offert à boire à Marco Berardini, Éric Salvail se déshabille. M. Berardini se retourne, mais l’animateur lui dit : « Pas besoin de te retourner. Tu veux probablement voir. »

L’animateur devient ensuite plus entreprenant : « J’ai acheté quelque chose et je veux absolument l’opinion de Marco là-dessus. » 

Éric Salvail quitte alors la pièce pour la salle de bain, à son retour, l’animateur est uniquement vêtu d’une petite culotte noire. « Me trouves-tu sexy ? », lui demande-t-il. 

Face au peu de réactions de son invité, Éric Salvail enlève la culotte noire, face à son invité, pour revêtir un string transparent qui ne laisse rien à l’imagination. Il dit alors à Marco Berardini : « Je pourrais être la baise de ta vie  ».

Ce témoignage à découvert de Marco Berardini s’inscrit dans la vague de dénonciations à la suite de l’affaire Harvey Weinstein qui ébranle l’industrie du cinéma aux États-Unis.

Selon La Presse, 10 autres personnes, sous le couvert de l’anonymat, reprochent à Éric Salvail des inconduites sexuelles. 

« Tu ne peux pas mettre mon nom… il faut que je paie mon hypothèque », aurait dit l’un de ces témoins.

Ces événements se seraient produits de 2000 à 2015.

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Éric Salvail, sous les conseils de son avocat, a refusé de commenter le dossier révélé par le quotidien La Presse.

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