Les risques d’éprouver des troubles d’oxygénation à la naissance augmentent chez les bébés nés de femmes en surpoids ou obèses.
C’est une étude en collaboration avec de chercheurs suédois et américains qui a mis cette information en lumière sur le site spécialisé PLoS Medicine.
Selon les spécialistes, considérant le problème mondial d’obésité, cette information ajoute à l’importance de sensibiliser les femmes en âge de procréer à prendre soin de leur santé, et ce, pour celle de leurs futurs enfants.
Les données regroupaient toutes les naissances en Suède entre 1992 et 2010. La totalité représentant plus de 1,7 million de bébés, indique Medical News Today.
La majorité des résultats sous la moyenne du test d’APGAR (qui mesure entre autres le déficit d’oxygène à la naissance) se situait chez les bébés de femmes de poids normal. Cependant, la proportion de bébés ayant eu un faible résultat à l’APGAR augmentait avec l’indice de masse corporelle (IMC) de la mère.
Avec un IMC entre 25 et 29,9, le risque d’un faible APGAR augmentait de 55 %, alors que pour les IMC d’obésité de grade I et II (30 à 39,9) il doublait, et puis triplait pour les femmes avec un IMC d’obésité de grade III (plus de 40).