La technique utilisée par l’équipe japonaise est une première mondiale. Les cellules transformées, appelées pluripotentes induites (iPS), sont similaires aux cellules souches, c’est-à-dire des cellules qui ont la capacité de se transformer en tout type de cellule, selon le besoin.
Il s’agit de médecine régénératrice, et l’opération qui a eu lieu au Japon vendredi dernier (12 septembre) représentait l’un des premiers essais cliniques sur l’humain.
La patiente, une femme de 70 ans, s’est fait implanter des cellules iPS pour traiter une dégénérescence maculaire, une maladie de l’œil responsable de la cécité chez les gens du 3e âge.
Masayo Takahashi, directrice du projet, espère que les cellules ne se développeront pas en cancer, un risque possible.
Les cellules pluripotentes induites sont créées à partir de cellules du patient, puis modifiées jusqu’à leur stade embryonnaire avant d’être réimplantées, explique Le Figaro.
La Presse rapportait que l’Université Laval produirait aussi ses propres cellules souches d’ici peu, une première au Québec. Elles serviront à imiter diverses maladies humaines afin de venir en aide aux chercheurs.