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Diane Tell défend le streaming

On a longtemps blâmé la diffusion de la musique en continu, aussi connu sous le nom de streaming, comme étant la cause du déclin de l’industrie musicale.

Ce n’est, en tous les cas, pas ce que pense Diane Tell.

Passionnée et avant tout concernée par ces enjeux-là, Diane Tell prépare actuellement un livre, qui s’appellera Diane cause musique – le commerce de la musique vu de la niche. Ce livre à paraitre au milieu de l’année 2017 abordera les nouveaux enjeux économiques de l’industrie musicale.

La chanteuse d’origine québécoise de 56 ans a confié à RDI Economie :

« Aujourd’hui, le streaming, c’est 100 millions d’abonnés sur la planète, ce n’est que le début. C’est l’avenir de l’industrie, il faut le soutenir. ».

Pour l’artiste, le cœur du problème réside dans la rémunération des artistes au sein même de la chaine de distribution.

Les plateformes de diffusion de musique en continu, comme Spotify ou Apple Music, versent la majeure partie de leurs revenus aux producteurs, distributeurs et éditeurs, et très peu pour les interprètes eux-mêmes…

C’est sur ce point spécifique qu’il faut apporter des améliorations, selon Diane Tell.

La chanteuse affirmant que ces plateformes permettent une diffusion exceptionnelle de la musique : n’ayant pas sorti un seul album depuis 2013, Diane Tell a cependant touché des revenus provenant de quelque 3000 écoutes sur les plateformes de streaming.
 

Une nouvelle? : scoop@buminteractif.com

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De pire en pire au Québec pour la musique francophone.

Déjà que la province du Québec, comme bien d’autres endroits dans le monde, doit faire face à une économie musicale en pleine mutation qui enregistre des baisses dans la plupart de ces secteurs d’activités, voilà que les derniers chiffres, publiés hier par l’Observatoire de la culture et des communications du Québec (OCCQ), ont clairement démontré que la chanson francophone ne cessait de perdre du terrain face à la musique anglophone, qui lui gruge d’ailleurs des parts dans cette tarte actuelle déjà amincie du marché de la musique.

Autant au niveau des spectacles en salle que des ventes de disques eux-mêmes, le recul enregistré par la chanson francophone commence à sérieusement inquiéter certains bonzes du milieu. « Ça devient très préoccupant parce qu’on peut maintenant parler de tendance. On voit que ça s’installe depuis au moins deux ans. Pour longtemps, je ne sais pas… », a dit Solange Drouin, présidente de l’ADISQ.

L’achalandage aux spectacles de chanson francophone a baissé de 13,5 % depuis 2 ans, alors que celle aux concerts de musique anglaise est en hausse de 11,9 % pour la même période. Cette dernière a même montré une augmentation de 33 % depuis 2005. Dans les arts de la scène, la chanson francophone n’a plus que les spectacles de danse, qui attirent moins de spectateurs qu’elle.

Est-ce que les Québécois laissent tomber leurs artistes? On pourrait le croire en notant le vif succès remporté par les albums de Sylvain Cossette et de Lost Fingers, deux albums enregistrés par des Québécois qui ne contiennent pourtant que des reprises de vieux succès de langue anglaise.