Le journal PLoS ONE a publié les résultats de la plus grande étude menée à date sur les parents qui commettent l’impensable : tuer leurs enfants. Cette étude voulait tenter de comprendre le contexte derrière ces actes ignobles.
Des chercheurs ont analysé un total de 342 cas de parents ayant tué leurs enfants, incluant 45 cas où le parent s’est aussi suicidé.
Les chercheurs ont découvert que les problèmes de santé mentale étaient surreprésentés chez cette population : 40 % de ces parents avaient déjà reçu un diagnostic de maladie mentale, et 12 % d’entre eux avaient reçu des traitements pour cette maladie dans l’année précédant le drame.
Ce qui a surpris les chercheurs, c’est que le problème le plus commun était les troubles de l’humeur et de personnalité, généralement considérés comme plus « légers », et non pas des troubles sévères comme la psychose ou la schizophrénie.
Il y avait quand même 15 % des parents qui étaient en psychose, ce qui est beaucoup plus élevé que pour la proportion d’homicides dans la population générale (6 % des meurtres seraient reliés à une psychose).
Les pères étaient beaucoup plus susceptibles que les mères de tuer leurs enfants, selon Science Daily.