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Forcer à faire pipi dans le pot pourrait causer des dommages

Selon l’urologue pédiatrique Steve Hodges, professeur à l’Université Wake Forest en Caroline du Nord, l’incitation précoce au pot peut conduire à plus d’accidents sanitaires, car la vessie n’est pas toujours assez forte.

En fait, il semblerait que la vessie a besoin de trois à quatre ans pour être complètement formée, et les couches seraient un bon moyen à long terme pour sa croissance maximale.

La constipation, des dommages aux reins et des infections urinaires peuvent être entrainés par une démarche hâtive et précoce « de la couche au petit pot » parce que les tout-petits se retiennent souvent plus qu’ils ne le devraient, par peur de se faire chicaner ou d’échouer dans le processus de propreté.

Le Dr Hodges croit fermement que « les enfants de moins de trois ans ne devraient pas gérer leurs propres habitudes sanitaires ». Il ajoute que « les bébés doivent expérimenter par eux-mêmes le processus d’élimination et ainsi comprendre et utiliser de manière judicieuse leurs organes ».

Selon le spécialiste, pour se vanter ou par peur du jugement d’autrui, les parents sont trop axés sur la réussite du pot. Pour le bien de leur enfant, les parents devraient lui donner une certaine marge de manœuvre

Les visites chez le médecin pour la constipation chez les enfants ont quadruplé durant la dernière décennie, selon le Journal de Neurogastroentérologie. Un million de visites annuelles dans les cliniques pédiatriques aux États-Unis sont enregistrées pour des cas d’infection urinaire chez les fillettes.

Selon l’Association nationale pour la continence aux États-Unis, cinq millions d’enfants mouillent leur lit, dont environ 20 % encore à l’âge de cinq ans.

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Urine malodorante : un signe d’infection urinaire chez les nourrissons?

Il ne parle pas, donc difficile de savoir si notre petit ressent une douleur lorsqu’il urine. Toutefois, selon ce que des chercheurs du Centre Universitaire de l’hôpital pour enfants Sainte-Justine à Montréal ont constaté que l’odeur nauséabonde demeure le meilleur indice prédictif de l’IVU et ce, bien devant d’autres facteurs tels que la fièvre, le sexe ou la présence d’un reflux vésico-urétéral (malformation congénitale des voies urinaires).

Les résultats de l’étude, qui a porté sur 331 patients âgés de 1 à 36 mois et sur les questionnaires remplis par les parents qui se sont présentés d’urgence à l’hôpital, seront présentés dans le numéro de mai de la revue Pediatrics.

Les chercheurs affirment que bien que l’odeur forte de l’urine ait été remarquée chez 57 % des cas d’enfants atteints d’IUV, elle a aussi été notée auprès de 32 % des petits sans infection.

De plus, la fièvre d’origine inconnue a été notée chez tous les patients atteints d’une infection urinaire, et elle a également été présente dans 92 % des cas sans IUV.

Le sexe féminin et la présence d’un reflux vésico-urétéral (95 %) font également partie de la catégorie d’indices prédictifs d’infection urinaire.

L’étude a confirmé que l’âge de l’enfant et le passé de celui-ci concernant le nombre d’IUV vécue n’affectaient pas les résultats.

La mauvaise odeur de l’urine et la fièvre étant de bons indices prédictifs, mais encore contradictoires et manquant de spécificité, des recherches supplémentaires seront nécessaires pour confirmer ou non un diagnostic d’IUV, si l’on veut se fier uniquement à ces deux éléments.

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Faut-il s’inquiéter des infections urinaires?

Très courantes durant l’enfance, les infections urinaires sont depuis longtemps soupçonnées de pouvoir causer une insuffisance rénale chronique. Il semble pourtant que ce ne pourrait pas en être le cas.

Expliquons au passage que l’insuffisance rénale chronique, ou IRC, se caractérise par le déclin progressif, quoique lent, de la fonction rénale. On peut la diagnostiquer s’il y a des dommages aux reins et que la fonction rénale s’abaisse durant trois mois et plus.

À la suite d’une analyse effectuée par des chercheurs finlandais, on a évalué que les infections urinaires ne pouvaient représenter que 0,3 % des causes principales d’une IRC, ce qui est extrêmement faible.

Ces données ont été obtenues après une analyse de 1576 cas revus et 366 patients souffrant d’une insuffisance rénale chronique.

Les chercheurs concluent donc que si un enfant a des reins dans un état normal, il n’existe pas de risque important pour lui de développer une IRC en ayant des infections urinaires.

Tous les détails de cette recherche de l’Université d’Oulu, en Finlande, viennent de paraître dans Pediatrics.

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Les cinq maladies de la grossesse

Selon Shine, il existe cinq maladies de grossesse qui se démarquent des autres. Les connaître peut aider la femme enceinte à les prévenir.

La plus répandue est sans contredit l’infection urinaire. Elle touche les femmes dès la 6e semaine et jusqu’à la 24e semaine de grossesse. L’infection fongique, quant à elle, survient surtout lors du deuxième trimestre.
 
D’autre part, le diabète de grossesse est aussi très connu. Bien que temporaire, il apporte son lot de problèmes. Il se développe parce que le corps de la femme n’arrive plus à produire une quantité suffisante d’insuline.
 
Quant au calcul biliaire, il est aussi assez fréquent. Il est causé par l’augmentation de l’œstrogène durant la grossesse, ce qui élève le taux de cholestérol dans les fluides digestifs.

Finalement, le risque de caillot est plus élevé lorsque l’on est enceinte, mais aussi jusqu’à six semaines après l’accouchement. Les changements dans les vaisseaux sanguins et le sang en général durant la grossesse en sont la cause.

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Un mythe sur la canneberge est débouté

Une recherche effectuée par le Dr Raul Raz, de l’École de médecine Technion d’Israël, démontre l’inefficacité du jus de canneberges pour prévenir contre les infections urinaires fréquentes.

Souvent citées pour leurs propriétés diurétiques et antibactériennes, les canneberges ne diminuent pas le risque d’infections urinaires et les médecins recommandent plutôt la prise d’antibiotiques pour traiter cette maladie.

« À la lumière de l’hétérogénéité des études cliniques et le manque de consensus à propos de la posologie à utiliser, les produits à base de canneberges ne peuvent pas être recommandés comme mesures préventives aux infections urinaires à ce jour », ont précisé les auteurs de l’étude.