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Les bénéfices à long terme de la garderie sur la santé de l’enfant

Une récente étude de l’Université de Montréal a démontré que la vie en groupe à l’âge préscolaire est bénéfique pour le système immunitaire des enfants.

Parue dans Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine, elle a été réalisée auprès de 1 238 enfants.

On y apprend donc que si un enfant a deux fois plus de risques de contracter une infection s’il entre en garderie vers l’âge de deux ans et demi, il en est autrement à l’école primaire.

Vers l’âge de huit ans, ces enfants ont un taux moindre d’infections et de maladies que ceux qui ont passé les mêmes années à la maison.

On a par ailleurs remarqué que la différence entre les deux groupes s’amenuise vers l’âge de trois ans et demi : les enfants en garderie sont dès lors malades à la même fréquence que ceux à la maison.

Il semble donc que la vie en groupe dès un jeune peut avoir des répercussions positives sur le système immunitaire de l’enfant.

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Une infection virale à l’origine de l’appendicite

La revue médicale Archives of Surgery rapporte que l’appendicite pourrait être causée par une infection virale au même titre que la grippe, selon les résultats d’une étude de chirurgiens et médecins du Southwestern Medical Center de l’université du Texas.

De nombreux cas d’appendicite qui se sont produits entre 1979 et 2006 ont été analysés. On a noté certaines ressemblances dans les changements de saison et la fréquence des crises. On en déduit donc que l’appendicite pourrait être le résultat d’une infection virale.

Le nombre de cas augmentait en 1977,1981, 1984,1987, 1994 et 1998, avec plus de cas durant l’été. Cela suggère qu’il pourrait y avoir des facteurs qui favorisent le développement de la maladie, dans l’environnement notamment.

La cause directe de l’appendicite demeure toujours inconnue à ce jour. Selon les chercheurs, elle n’est toutefois pas causée par la grippe ou un virus intestinal.

De plus, l’étude révèle une donnée étonnante, l’appendicite n’a pas toujours besoin d’être soignée par le biais d’une chirurgie d’urgence pour retirer l’appendice, contrairement à ce qui est véhiculé depuis de nombreuses années dans le monde médical.

L’étude s’est basée sur des cas de marins qui n’ont pu être opérés en urgence et dont on a soigné l’appendice sans chirurgie. Même si les gens doivent toujours consulter, on remet en question les chirurgies pratiquées depuis des années.

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Un mythe sur la canneberge est débouté

Une recherche effectuée par le Dr Raul Raz, de l’École de médecine Technion d’Israël, démontre l’inefficacité du jus de canneberges pour prévenir contre les infections urinaires fréquentes.

Souvent citées pour leurs propriétés diurétiques et antibactériennes, les canneberges ne diminuent pas le risque d’infections urinaires et les médecins recommandent plutôt la prise d’antibiotiques pour traiter cette maladie.

« À la lumière de l’hétérogénéité des études cliniques et le manque de consensus à propos de la posologie à utiliser, les produits à base de canneberges ne peuvent pas être recommandés comme mesures préventives aux infections urinaires à ce jour », ont précisé les auteurs de l’étude.

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Moins d’antibiotiques pour traiter des infections respiratoires

Selon la Dre Marie R. Griffin, professeure à l’Université Vanderbilt de Nashville aux États-Unis, le nombre de prescriptions d’antibiotiques pour des infections respiratoires et des otites est en chute libre depuis quelques années.

En effet, la chercheuse a observé que la prescription de ces médicaments avait décliné de 36 % au cours des 12 dernières années.

Seuls les médicaments comme le Zithromax, pour traiter des infections plus complexes comme l’otite moyenne et la pneumonie, sont prescrits plus souvent.

« Ce déclin de l’usage des antibiotiques est une bonne nouvelle depuis que l’on sait qu’un traitement aux antibiotiques injustifié rend les bactéries plus résistantes aux traitements », a mentionné l’auteure de cette recherche.

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Les antibiotiques augmentent le risque des otites récurrentes

Des chercheurs des Pays-Bas viennent de découvrir que l’antibiotique amoxicilline, utilisé pour traiter les otites aiguës, augmenterait le risque d’infections récurrentes au cours des années suivantes.

On a constaté que 63 % des enfants qui ont reçu l’amoxicilline ont eu d’autres infections au cours des trois années suivantes, comparativement à 43 % de ceux qui avaient reçu un placebo lors de leur infection initiale.

Par contre, 30 % des enfants ayant reçu un placebo ont eu une chirurgie aux oreilles, au nez ou à la gorge après leur infection de départ, comparativement à 21 % de ceux qui ont été traités avec l’antibiotique.

L’étude a été basée sur un sondage effectué auprès de parents de 168 enfants âgés de 6 mois à deux ans.

On recommande donc la prudence dans l’usage de l’antibiotique pour traiter les infections aux oreilles.

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Grippe H1N1 : un premier décès au Québec

Une femme âgée de plus de 65 ans de la région de Québec est décédée vendredi dernier (5 juin) après avoir contracté le virus H1N1, nous a appris le Dr Alain Poirier, directeur national de la santé publique.

Il s’agit du premier décès au Québec, alors que plus de 540 cas ont été répertoriés jusqu’ici.

La dame était « apparemment en bonne santé » et s’est présentée à l’hôpital pour un problème respiratoire aigu. Après un traitement de trois jours contre une pneumonie bactérienne, une analyse a finalement révélé que la patiente avait contracté l’influenza A (H1N1).

Bien que la patiente n’ait pas voyagé au cours des derniers mois, son entourage est surveillé de près, soutient le Dr Poirier.

« Les mesures ne changent pas. L’évolution est plus triste dans ce cas-ci. On parle d’un premier décès sur plus de 500 cas. Dans une année d’influenza saisonnière, on peut aller jusqu’à quelques milliers de décès. C’est une triste histoire pour la famille, mais pour les mesures générales à la population, il n’y a pas de changement », a conclu M. Poirier.

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Les femmes, mieux protégées contre la listériose

Les travaux menés par la Dre Maya Saleh, de l’Université McGill, l’amènent à conclure que l’hormone féminine agirait comme barrière protectrice contre la listériose chez les femmes, particulièrement chez celles qui sont enceintes.

« Les femmes en général sont plus résistantes aux infections que les hommes. Nous avons identifié un mécanisme impliqué dans cette protection », a fait savoir la chercheuse à Proceedings of the National Academy of Sciences.  

En travaillant avec des souris génétiquement modifiées pour les rendre plus sensibles à la bactérie, Mme Saleh a découvert que l’œstrogène bloque cette mutation et protège ainsi les femmes contre la listériose.

Malgré ces résultats, la population féminine n’est pas moins touchée par les cas d’infection. À titre d’exemple, les 2/3 des 41 victimes ontariennes lors de la crise de la listériose liée à l’usine Maple Leafs étaient des femmes.

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Comment réduire l’hospitalisation des bébés

Une recherche, dont les détails se retrouvent dans le New England Journal of Medicine, mentionne que la combinaison de deux médicaments, l’épinéphrine et la dexaméthasone, diminue de 35 % les hospitalisations chez les bébés qui souffrent de bronchiolite, une inflammation des petites voies respiratoires des poumons appelées bronchioles.

La Dre Amy Plint, le Dr Terry Klassen, le Dr David Johnson et la Dre Hema Patel ont travaillé avec 800 bébés qui étaient hospitalisés en raison de l’infection respiratoire.

« Jusqu’ici, il n’y avait pas vraiment de traitement efficace contre la bronchiolite, sauf donner de l’oxygène. Pour cette étude, nous avons analysé deux médicaments utilisés pour traiter la maladie, mais on obtient une chute de l’hospitalisation quand on les combine », a expliqué la Dre Plint.

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Des canneberges contre les infections buccales

Les travaux menés par Daniel Grenier, chercheur et professeur à la Faculté de médecine dentaire de l’Université Laval, l’amènent à conclure que les polyphénols, les antioxydants que l’on retrouve en abondance dans les canneberges, préviennent contre les infections buccales.

Le Dr Grenier apporte toutefois quelques nuances à ses conclusions : « Boire un litre de jus de canneberges ne va pas régler les problèmes qu’on a dans la bouche. Le jus vendu sur le marché est très sucré et très acide. Deux conditions qui ne sont pas excellentes pour l’émail de la dent. D’autant que le temps de contact du jus avec la dent n’est pas suffisant pour avoir un effet. »

Voilà pourquoi il tente de développer une fibre imbibée d’extrait de canneberges que l’on pourrait placer entre la dent et la gencive infectée. Cette fibre pourrait donc traiter la gingivite et la parodontite.

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Une meilleure compréhension du système immunitaire

Le Dr Martin Guimond, de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, a découvert le mécanisme qui empêche la régénération des lymphocytes T de type CD4+, des globules blancs qui assurent le bon fonctionnement du système immunitaire.

Cette découverte, dont les détails sont publiés dans la revue Nature Immunology, risque d’aider les patients ayant suivi des traitements de chimiothérapie, ayant eu des greffes médullaires ou encore, ceux infectés par le VIH.

La chimiothérapie et la greffe de moelle osseuse sont reconnues pour détruire massivement les lymphocytes T, ce qui entraîne un affaiblissement du système immunitaire et rend les patients plus vulnérables aux nombreuses infections.