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Plus d’infections urinaires chez les garçons non circoncis

Les garçons non circoncis ont plus de chance d’avoir des infections des voies urinaires, indépendamment du fait que l’urètre soit visible, selon une récente étude publiée dans le CMAJ (Canadian Medical Association Journal).

Les chercheurs indiquent que l’infection urinaire est l’une des plus courantes infections bactériennes graves chez les enfants. Si elle n’est pas traitée, elle peut causer notamment une infection du sang.

Pour déterminer si le risque d’infection est plus élevé chez les garçons avec un méat urétral visible, les chercheurs ont examiné un groupe de 393 garçons qui sont allés au service d’urgence avec des symptômes d’une infection urinaire possible.

Parmi ces garçons, 40 étaient circoncis et avaient un méat urétral visible, 269 avaient un méat partiellement ou non visible, et 84 étaient circoncis. Le méat urétral est l’orifice externe de l’urètre.

Les chercheurs ont pu constater que les garçons avec un méat urétral complètement visible étaient plus à risque d’infection.

Cependant, ils ont recommandé d’interpréter ces résultats avec prudence, étant donné la taille réduite de l’échantillon du groupe et le fait que d’autres études n’ont pas mis en évidence ce lien.

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Donne-t-on trop de médicaments aux enfants?

Selon Pediatrics, les enfants consommeraient trop d’antibiotiques, ce qui pourrait mener à une trop forte résistance à ces médicaments. C’est la conclusion de deux études menées par l’Université de la Californie.

En fait, on prescrirait trop souvent des antibiotiques aux enfants souffrant d’asthme ou d’infections urinaires. Après avoir fait le suivi de 5 198 consultations médicales pour l’asthme, toutes concernant des enfants, on a remarqué que l’on prescrivait des antibiotiques 1 fois sur 6.

Les deux études ont porté sur des données s’étant étalées de 1998 à 2007 et ayant porté sur des patients âgés de moins de 18 ans.

Aux États-Unis seulement, on évalue que l’on prescrit environ 1 million d’antibiotiques par an aux enfants souffrant d’asthme. Quant aux infections urinaires, on estime que l’on en prescrit aux enfants 1,5 million chaque année.

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L’efficacité du jus de canneberge contre les infections urinaires remise en cause

Depuis longtemps, on recommande aux femmes qui ont des infections urinaires à répétition de boire du jus de canneberge. Cette méthode avait fait ses preuves contre les récidives, jusqu’à aujourd’hui.
 
En effet, une étude américaine remet en cause cette efficacité contre l’infection.
 
Selon le journal Clinical Infectious Diseases, des chercheurs ont demandé à 319 femmes qui ont consulté pour une infection urinaire de boire deux verres de jus de canneberge par jour, alors que certaines buvaient un placebo sucré et acidulé, mais ne contenant pas les ingrédients actifs de la canneberge.
 
Cette étude s’est déroulée sur six mois. Contre toutes attentes, il y a eu plus de récidives d’infections urinaires (20 %) chez celles ayant bu le jus de canneberge que chez celles ayant pris le placebo (16 %).
 
Peu importe le jus consommé, les femmes ont eu deux fois moins de récidives de l’infection que les données observées habituellement. On émet l’hypothèse que la présence de vitamine C dans les deux jus puisse être à l’origine de cette protection ou encore que ce phénomène est simplement dû au fait que les femmes se sont mieux hydratées. Il est difficile d’expliquer concrètement ces nouveaux résultats.
 
Pourtant, par le passé, de nombreuses études ont démontré que le jus de canneberge offrait effectivement une protection efficace contre les récidives d’infections urinaires.