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Les enfants souffrants d’arthrite seraient plus sujets aux infections

Les victimes aux prises avec de l’arthrite juvénile idiopathique sont plus souvent hospitalisées pour cause d’infection, selon une étude qui apparait dans l’Arthritis & Rheumatism, un journal de l’American College of Rheumatology.

En fait, ce sont les stéroïdes qu’on leur prescrit qui augmenteraient de façon significative les risques d’infections.

L’arthrite est une inflammation des jointures qui cause de la douleur, de l’enflure, de la raideur et qui peut mener jusqu’à l’invalidité.

Les experts estiment que plus de 300 000 enfants sont victimes d’arthrite aux États-Unis. Bien que les traitements immunosuppresseurs, comme les stéroïdes, soient utilisés dans le traitement de la maladie, les risques d’infections qu’ils comportent sont moins bien connus.

« Un traitement sans stéroïdes pourrait réduire les risques d’infections sérieuses chez les enfants atteints d’arthrite juvénile idiopathique », explique le docteur de l’Université d’Alabama de Birmingham et chef de la recherche, Thimothy Beukelman.

Rappelons que les enfants atteints d’arthrite juvénile idiopathique ont un risque quatre fois plus élevé de développer des tumeurs malignes cancéreuses que les autres enfants qui n’ont pas cette maladie ou encore que ceux qui souffrent d’un autre problème de santé, comme l’asthme ou un trouble de l’attention avec hyperactivité.

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Nutrition parentérale chez les enfants : les bienfaits de l’éthanol

Chez les enfants atteints d’insuffisance intestinale qui ont besoin d’être sustentés par nutrition parentérale, utiliser de l’éthanol en remplacement de l’héparine pourrait réduire les infections sanguines liées au port du cathéter et réduire ses remplacements.

Cette suggestion provient d’une méta-analyse en pédiatrie publiée par le Dr Paul W. Wales et ses collègues de l’Hôpital pour enfants malades de Toronto.

« L’éthanol a deux effets souhaités d’une solution de blocage : il est antimicrobien et antifibrinolytique (pour le traitement de certaines hémorragies) », soulignent les auteurs dans leur article.

L’utilisation de l’éthanol pour prévenir les infections sanguines liées aux cathéters (CRBSI) a été introduite il y a plusieurs années, mais elle n’est toujours pas pratiquée en milieu médical. Selon les auteurs de cet article, il en est bien ainsi puisque même si les résultats de leur étude sont encourageants, des mesures de sécurité doivent encore être évaluées.

Les chercheurs ont étudié les données quantitatives à partir de quatre études rétrospectives impliquant 53 patients. Leurs conclusions ont démontré que l’utilisation de
l’éthanol réduit le taux de CRBSI puisque moins de changements de cathéters sont faits.

Sur 1000 changements de cathéters par jour, 5,07 remplacements ont été évités quotidiennement grâce à l’utilisation de l’éthanol au lieu de l’héparine.

Au cours des prochaines années, le rapport coût-efficacité de cette nouvelle méthode sera étudié.

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La maladie expliquée par la salive

On pourrait maintenant expliquer pourquoi les enfants ont des défenses immunitaires plus faibles que les adultes. Des chercheurs suédois, après avoir réalisé la cartographie de la salive d’enfants, auraient peut-être trouvé la question quant à l’incapacité de ces derniers à lutter contre des infections.

C’est que la salive, étant produite par les petites et les grandes glandes salivaires, contiendrait plusieurs éléments importants. Elles produisent une sécrétion qui lubrifie les muqueuses, mais qui contient aussi des substances antimicrobiennes.

Lesdites substances antimicrobiennes font partie des défenses du système immunitaire, nous protégeant ainsi des infections, lit-on sur Medical News Today.

Dans leur étude, les chercheurs ont analysé la salive de 200 sujets, qui comprenaient des enfants d’âge préscolaire, des adolescents et de jeunes adultes. Pour la première fois, on a tenté d’évaluer l’apparition de certaines composantes de défense immunitaire durant la croissance.

Entre autres, on a remarqué que les jeunes enfants présentaient une plus petite quantité d’immunoglobuline que les adultes. D’autres composantes se sont avérées très semblables, toutefois.

La différence entre les défenses immunitaires des enfants et des adultes s’expliqueraient simplement par le fait que le développement des premiers n’est pas complété. En se basant sur ces résultats préliminaires, on remarque déjà que le développement de ces défenses se produit entre 10 et 12 ans, bien que certaines soient déjà présentes durant la petite enfance.

Crédit pphoto : Stuart Miles / FreeDigitalPhotos.net

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Des gènes responsables d’infections durant la grossesse

C’est à l’Université du Minnesota que des chercheurs se questionnent sur les raisons qui font que certaines femmes sont fragiles aux bactéries durant leur grossesse.

Les conclusions préliminaires de leurs recherches tendent à démontrer que les lymphocytes auto-immuns, responsables de l’immunité cellulaire, seraient en cause.

Produite en plus grande quantité durant la grossesse, afin d’empêcher les attaques programmées par le système immunitaire de la mère envers le fœtus, cette augmentation de lymphocytes auto-immuns aurait également pour conséquence la baisse du système immunitaire des futures mamans.

Pour contrecarrer cette soudaine fragilité, les chercheurs américains croient qu’inhiber la production de la protéine IL-10 serait la solution.

En effet, l’inhibition de la production de cette protéine n’aurait pas d’effets sur le fœtus, mais permettrait une meilleure protection de la maman par le système immunitaire.

Encore au stade expérimental sur des souris, cette nouvelle piste dans la recherche de solutions contre la fragilité de la femme enceinte doit franchir de nombreuses étapes avant d’être proposée au grand public.

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Le sucre augmenterait l’efficacité des antibiotiques

Des chercheurs de l’Université de Boston ont découvert qu’une cuillère de sucre pouvait rendre les antibiotiques plus efficaces pour combattre les infections chroniques et récurrentes.
 
Avec le temps, les bactéries à l’origine des infections deviennent de plus en plus résistantes aux antibiotiques, donc plus difficiles à traiter et récurrentes également.
 
Voilà que le glucose et le fructose (contenu dans certains végétaux) rendraient les bactéries plus vulnérables aux médicaments, facilitant ainsi la guérison.
 
Des tests en laboratoire ont démontré des effets considérables, notamment avec la bactérie E. coli. Des résultats ont été notés après seulement deux heures.
 
Selon la revue Nature, qui rapportait les résultats de ces travaux, les scientifiques souhaitent maintenant mesurer si le sucre aura les mêmes effets stimulants pour mieux traiter la tuberculose, qui gagne du terrain dans certains pays du globe en ce moment.
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Bébés nourris au sein : plus en santé?

Selon le Daily Mail Reporter, les chercheurs d’une étude qui a été publiée dans le BMJ: Archives of Disease in Childhood ont noté que plus longtemps un enfant est exclusivement nourri au sein, moins il a de chances d’attraper des infections, et ce, comparativement à un autre nourri avec des produits alimentaires de substitution.

Au cours de leur enfance, les tout-petits qui ont été nourris six mois au sein verraient les infections s’éloigner. En plus de souffrir de moins de maladies, celles-ci seraient également moins sévères avec l’allaitement maternel. Ces effets positifs ne seraient toutefois pas ressentis par les enfants qui ne sont que partiellement allaités.

Pendant 12 mois, des chercheurs de l’Université de Crète ont étudié la santé d’environ 1000 enfants. Les scientifiques ont relevé toutes les infections communes qu’ont eues les poupons à 1, 3, 6, 9 et 12 mois, ce qui inclut des infections respiratoires, urinaires, aux oreilles et autres.

Ces bébés, nés en 2004 en Crète, étaient régulièrement vaccinés et avaient accès à des services de santé de grande qualité. Ceux qui étaient nourris exclusivement au lait maternel ont eu moins d’infections que les autres et s’ils en avaient, elles étaient de gravité moindre.

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Se désinfecter les mains protègerait peu des infections

L’équipe du Dr Ronald Turner de l’Université de Virginie a présenté les résultats de ses recherches à la 50e Interscience Conference on Antimicrobial Agents and Chemotherapy.

Ils affirment que se désinfecter les mains, avec les produits à base d’alcool qui étaient recommandés durant la pandémie de la grippe A (H1N1), ne protégeait pas de la maladie. En fait, ces désinfectants ne sont pas si efficaces contre la propagation du rhume et de la grippe.

Durant la pandémie, on a demandé à un groupe de 100 personnes de se désinfecter les mains toutes les trois heures pendant dix semaines. Un autre groupe ne se désinfectait pas les mains.  

Dans le premier groupe, 42 personnes ont été infectées par les virus du rhume et de la grippe, dont 12 ont eu la H1N1. Dans le groupe témoin, il y a eu 51 infections, dont 15 à la H1N1. Une différence qui n’est pas assez significative pour parler de protection contre les virus.

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Les antibiotiques doivent désormais être pris avant une césarienne

Après de nombreuses études sur le sujet, les médecins américains recommandent maintenant que les femmes qui doivent accoucher par césarienne prennent leurs antibiotiques avant l’opération et non plus après comme c’était le cas jusqu’ici.
 
Des études ont démontré que la prise de médicaments avant l’accouchement réduisait considérablement les risques d’infections chez la mère et que cela n’était aucunement dangereux pour l’enfant à naître.
 
Selon le Collège américain des obstétriciens et gynécologues, 10 à 40 % des femmes qui subissent une césarienne développent une infection contre seulement 3 % chez celles qui accouchent par voies naturelles.
 
La pratique des césariennes demeure une méthode contestée par plusieurs qui affirment qu’elles ne devraient être exécutées qu’en dernier recours en raison des risques supplémentaires qu’elles comportent. Outre les infections, il y a aussi un risque d’embolie avec une césarienne.