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L’infertilité encore en hausse

Aujourd’hui, rapporte La Presse, 12 à 16 % des couples n’arrivent pas à avoir d’enfants. Ce qui est malheureux, c’est qu’il existe de fausses perceptions sur les méthodes « assistées » pour avoir un bébé.

Audrey L’Espérance est chercheuse postdoctorale à l’Université de Toronto et affirme que le succès n’est pas aussi élevé qu’on peut le croire.

Les cliniques de fertilité comme Procréa entretiennent le conte de fées. Le taux de réussite des grossesses de 73 à 83 % est erroné. Il ne s’agit pas de bébés, mais bien de résultats d’échographie à 6 semaines de grossesse.

Les données réelles, cumulées auprès de 31 cliniques au pays (sur un total de 32), démontrent qu’un tiers des couples ou femmes qui essaient se retrouvent face à l’échec.

Quant à l’adoption, sa proportion est minime chez les couples infertiles. Au Québec, par exemple, on parle d’à peine 500 enfants adoptés en 1 an pour 17 500 femmes qui ont eu recours à la procréation assistée pour la même période.

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La protéine 73 et la fertilité masculine

Des chercheurs américains et allemands expliquent le lien qui existe entre une protéine spécifique et la capacité de reproduction masculine dans une nouvelle étude fort intéressante, rapporte Top Santé.

Les chercheurs de l’Université Göttingen en Allemagne et de l’Université Stony Brook de New York ont découvert qu’une protéine appelée P73 est nécessaire au bon fonctionnement du système reproducteur masculin, après avoir mené une série de tests et d’analyses sur des souris.

« Lors de la reproduction, deux types de protéines interviennent. La famille des protéines 53 et celle des protéines 63 qui, chez les mammifères, détruit les œufs et le sperme qui présentent des défauts et dommages à l’ADN. Nous avons constaté que sans la protéine 73, les spermatozoïdes n’étaient pas viables », peut-on lire dans les conclusions de l’étude allemande et américaine.

Si ces révélations ne veulent possiblement pas dire grand-chose pour commun des mortels, il est intéressant d’apprendre que celles-ci pourraient mener à de nouvelles possibilités en matière de traitement de l’infertilité masculine.

Les résultats de l’étude ont été publiés dans le Journal of Cell Biology.

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Le traitement public des troubles de la fertilité serait bénéfique

Que le gouvernement et le système public de santé s’occupent des traitements de fertilité et de fécondation in vitro auxquels ont recours des milliers de femmes est une bonne chose, selon une toute nouvelle étude sur le sujet.

C’est ce que rapporte Radio-Canada, qui reprend une étude en provenance de l’Université de l’Alberta, qui avait pour but d’évaluer les impacts d’une intervention publique en matière de traitement de l’infertilité.

Pour les chercheurs de l’Université de l’Alberta, l’intervention de l’État dans l’accompagnement de ces femmes désireuses d’avoir un enfant permettrait des traitements moins risqués et plus ciblés, ainsi qu’une réduction des frais généraux.

On parle d’une économie possible variant de 50 à 100 millions pour l’Alberta  si la province se lançait dans l’aventure publique, en plus d’un nombre réduit de naissances prématurées et de complications.

L’étude fait grand bruit dans les villes albertaines qui souhaitent voir le système public augmenter son soutien aux femmes et aux parents désireux d’avoir un enfant.

On estime à 16 % le nombre de citoyens canadiens aux prises avec des problèmes d’infertilité.

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4 étapes pour les hommes lorsque la grossesse tarde à se concrétiser

Voici un résumé des étapes qui vous aideront à réfléchir à la situation. Comme l’indique ParentingSquad,  lorsque le plaisir « d’essayer de faire un enfant » devient une obligation et même un facteur de stress, il faut agir.

Passez des tests

La meilleure façon d’éliminer ou de confirmer un problème d’infertilité est de consulter un spécialiste. Commencez ainsi, vous éviterez ainsi de vous questionner.

Parlez à votre conjointe

Ne gardez pas vos inquiétudes pour vous-même. Si elle se sent déprimée parce que ses amies n’ont pas ces difficultés, il se peut que de votre côté, vous soyez stressé parce que « faire l’amour sur demande », lorsqu’elle ovule, vous coupe totalement vos envies. Partager vous rapprochera dans ce processus.

Soyez attentionné et impliquez-vous

Une petite note, un mot toux, une attention, un massage, des fleurs, n’importe quoi pour démontrer à votre moitié que c’est aussi important pour vous. N’oubliez pas non plus d’aller avec elle lors de ses rendez-vous chez le médecin, ou gardez-vous du temps pour qu’elle vous raconte par la suite.

Prenez une pause… pour mieux recommencer

Lorsque le plaisir n’y est plus, demandez une pause pour éviter de subir trop de pression. De toute façon, si l’un ou l’autre dans le couple est trop stressé, vous ne ferez que diminuer les chances de concevoir. Suggérez de passer du temps ensemble à penser à autre chose.

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Infertilité, pourquoi les Canadiens abandonnent les traitements

TodaysParent, en partenariat avec EMD Inc, a déployé un sondage pour connaître les raisons qui font perdre espoir aux couples infertiles souhaitant atteindre leur rêve de fonder une famille.

Voici quelques-unes des réponses obtenues :

En premier lieu, les coûts, bien entendu. Mais plus en détail, ce n’est pas seulement le montant global, mais le manque de couverture des assurances et, en parallèle, le manque de soutien du gouvernement du Canada. Plus spécifiquement :

– 84 % ont affirmé que le coût des traitements de fertilité était trop élevé.

– 61 % ont dit que la couverture des plans médicaux des assurances était trop restreinte.

– 44 % ont constaté le manque de soutien financier de la part du gouvernement.

D’autre part, les frais couverts sont différents d’une province à l’autre au Canada.

En second lieu, c’est le manque de cliniques de fertilité à proximité qui a découragé 32 % des répondants. Par exemple, au Manitoba, elles sont pratiquement inexistantes.

Là où les réponses surprennent, c’est concernant les croyances religieuses ou la crainte des préjugés, notamment. En effet, certains couples ont dénigré le manque d’adaptation des méthodes en clinique en lien avec leurs croyances religieuses et la procréation. Alors que plusieurs répondants (près d’un sur 4) ont admis qu’ils craignaient d’être jugés et de se faire dire d’adopter des enfants.

Pour voir en détail le tableau des résultats du sondage, allez sur Todaysparent.com.

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La stérilité masculine

Un fait malheureux observé depuis un bon moment est l’augmentation globale de l’infertilité masculine. Le Monell Chemical Senses Center de Philadelphie s’est penché sur le phénomène et a fait une découverte fort intéressante.

Un document de l’Académie des sciences américaines explique les résultats de la recherche en indiquant qu’un lien a été fait entre deux protéines essentielles à la signalisation du goût et leur incidence sur la production de spermatozoïdes.

Des tests ont été conduits sur des souris concernant le composant TAS1R3 et la molécule GNAT3. Quand ils étaient fonctionnels, les souris étaient fertiles.

Cependant, une fois les protéines bloquées, les souris ont développé une malformation et une forte baisse de production de spermatozoïdes, ce qui a entraîné leur stérilité. Une fois les protéines réhabilitées, tout est revenu à la normale. Le problème pourrait donc aussi être réversible chez l’homme.

Afin de procéder au blocage de TAS1R3 et GNAT3, les chercheurs ont utilisé du Clofibrate, un composé utilisé comme traitement contre certains troubles lipidiques.

Il se trouve que ce type de composé est aussi largement utilisé dans l’agriculture en tant qu’herbicide. Il est donc tout à fait concevable que ceci puisse aider à expliquer le phénomène global de stérilité chez l’homme.

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C’est la semaine nationale de la sensibilisation à l’infertilité

L’infertilité est un sujet que l’on devrait encourager dans les conversations. Trop peu de gens, encore aujourd’hui, comprennent à quel point cela affecte les individus, mais les couples et la famille également.

Comme le suggère She Knows, cette semaine, offrez un câlin à cette amie qui ne peut pas avoir une ribambelle d’enfants. Encouragez-la à partager ses sentiments. S’il le faut, rassemblez-vous, entre amies, et pleurez en partageant vos expériences si vous êtes plusieurs à souffrir de cette épreuve.

La semaine nationale de la sensibilisation à l’infertilité a commencé en 1989. Elle vise à encourager les gens à en parler, à comprendre les solutions offertes ou à simplement vivre avec leur condition.

Mais également, elle confronte les professionnels de la santé, le gouvernement, les compagnies d’assurance et les médias à faire face à l’infertilité. À considérer qu’il s’agit d’une grave condition qu’il ne faut pas ignorer.

D’autre part, RESOLVE, l’association nationale de l’infertilité, fondatrice de cette semaine, s’assure aussi d’apporter les outils et guides nécessaires aux gens infertiles.

Sachez que les données actuelles sont réellement alarmantes. C’est désormais 1 couple sur 6 qui est aux prises avec les problèmes d’infertilité… mais ces données n’incluent même pas ceux qui souffrent en silence et qui n’ont encore jamais osé en parler.

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Les pas à franchir pour accepter l’infertilité

Plurielles nous informe du cheminement à parcourir pour franchir l’étape ultime d’acceptation de l’infertilité. Parce qu’elle nous touche en tant que couple, mais également en tant qu’individu.

La prise de conscience – Ainsi, la femme infertile se sent incomplète si elle ne peut procréer, alors que l’homme remet sa masculinité, sa virilité et sa puissance sexuelle en question. C’est une étape qui, bien souvent, mène à la rupture du couple.

Des montagnes russes émotionnelles – La femme vit l’infertilité comme une trahison de son corps. Entre la colère, la culpabilité, le sentiment de révolte ou d’impuissance et la jalousie face aux femmes qui sont mères, il faut savoir consulter avant de sombrer dans la dépression.

L’annoncer à nos proches – Préparez-vous à une empathie qui peut vous rendre mal à l’aise et des conseils que vous ne souhaitez pas avoir. Mais malgré tous les jugements, il s’agit d’une étape supplémentaire vers l’acceptation.

Alternatives – Vous tournerez-vous vers l’adoption ou un traitement médical assisté? Abandonnerez-vous simplement? L’important, c’est que la décision soit prise par les deux partenaires. Sachez d’autre part que peu importe l’alternative, c’est un processus très exigeant.

Dans le cas du renoncement – C’est une décision qui peut être très longue. Quoi qu’il en soit, elle doit être bien claire, exprimée tant par l’un que l’autre partenaire, et bien souvent, assistée en thérapie. L’important, c’est de ne pas avoir de regret.

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Infertilité chez la femme – nouveau traitement prometteur

L’étude menée sur des souris sera bientôt testée sur des femmes infertiles à cause de l’anovulation. Les chercheurs ont constaté que la prolactine agit indirectement sur l’une des hormones les plus importantes qui affectent la reproduction : la GnRH.

L’hyperprolactinémie (production trop élevée de prolactine) est le plus souvent responsable de problèmes de cycles menstruels, et donc d’infertilité. Chez les souris, les chercheurs ont découvert le processus menant à l’inhibition de l’hormone GnRH.

La kisspeptine, normalement sécrétée, est inhibée lors de l’hyperprolactinémie. L’équipe responsable a donc injecté la kisspeptine chez les souris infertiles, et les résultats ont été concluants. Elle bloque le surplus de prolactine et permet le retour du cycle menstruel régulier, et ainsi l’ovulation.

C’est l’équipe de Jacques Young et Nadine Binart, de l’unité 693 à l’Inserm, responsable des récepteurs stéroïdes : physiopathologies endocriniennes et métaboliques, qui ont travaillé sur la recherche.

Il s’agit donc d’une découverte d’importance, puisqu’elle pourra désormais faire partie d’un nouveau traitement, en remplacement des médicaments prescrits aujourd’hui pour aider les femmes infertiles.

Cependant, d’autres études sont nécessaires pour valider le concept chez les femmes.

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Les cellules souches pourraient remédier à l’infertilité

Pour cette expérience menée au Japon, les chercheurs sont parvenus à prélever des cellules souches sur une souris adulte, qu’ils ont modifiées puis réimplantées.

La souris a pu produire des ovocytes viables par elle-même, et ceux-ci ont été inséminés in vitro dans une souris « mère porteuse », qui a donné naissance à des bébés aptes à se reproduire.

Les ovocytes sont des cellules sexuelles femelles, dont certains deviendront des ovules. Ils diminuent fortement avec l’âge de la femme, et s’ils ne sont pas ou plus présents et de bonne qualité, une grossesse sera très peu probable.

« Le résultat de nos expériences va nous aider à comprendre le mécanisme de production d’ovocytes et donc contribuer à élucider et clarifier les causes de l’infertilité », a expliqué le chercheur Michinori Saito, selon magicmaman.

Celui-ci a toutefois rappelé qu’il restait beaucoup d’étapes à réaliser et de recherches à mener avant de pouvoir effectuer des tests sur l’humain.

L’étude a été publiée dans la revue Science.