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L’égo de l’infertilité: Un recueil d’histoires sur le parcours de neuf femmes inspirantes

Alors que chaque récit est bien différent, ces femmes partagent toutes quelque chose qui les unit: l’amour, la résilience et la détermination.

L’infertilité peut, encore aujourd’hui, être un sujet tabou dans notre société alors que plusieurs femmes vivent ou ont vécu cette réalité.

C’est pourquoi L’égo de l’infertilité, un recueil d’histoires afin de parler de ce sujet sensible, disponible dès aujourd’hui (19 octobre), est tellement important!

Neuf femmes courageuses, originaires de différentes régions du Québec, y racontent leur histoire en lien avec la fertilité et leur parcours vers la maternité.

C’est avec émotions que celles-ci y partagent leurs hauts et leurs bas, ainsi que les nombreux défis rencontrés lors de leurs parcours tous très inspirants, qu’il s’agisse d’insémination, de FIV ou toute autre méthode.

Alors que chaque récit est bien différent, ces femmes partagent toutes quelque chose qui les unies: l’amour, la résilience et la détermination.

Ce recueil sera le premier du genre au Québec et c’est déjà 300 exemplaires qui se sont écoulés en prévente en plus d’être nommé Best Seller dans la catégorie Biographie sur Amazon Kindle.

Une séance de dédicace aura également lieu aujourd’hui même à la librairie Un livre à soi à Montréal, de 17h30 à 20h00, pour ceux et celles souhaitant rencontrer les autrices du livre.

Rappelons-nous que l’infertilité touche entre 10 et 15% des couples au Canada et qu’il y a présentement une diminution de la fertilité chez 84% des couples.

Pour en savoir plus sur le livre, vous êtes invités à visiter le site web officiel!

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Un bébé si je peux

(CHRONIQUE)

Mon téléphone m’envoie un rappel. « Avez-vous oublié de saisir vos règles? » J’ai le cœur qui s’emballe – j’ai perdu le fil ce mois-ci. 4 jours de retard, ou 6 si l’on compare au mois d’avant. Je calcule, me questionne. Est-ce que ça se pourrait, finalement? Et non. Ce petit rappel électronique vient réveiller mes ovaires, mon utérus pleure, la rivière se déclenche.

Je me replonge dans ma lecture du moment, Un bébé si je peux, de Marie Dubois. Une bande dessinée qui explique les difficultés que vivent de nombreux couples alors qu’ils chérissent le rêve de porter la vie.
Crédit:Un bébé si je peux/Marie Dubois

L’autrice met en lumière tout le processus pour concevoir un enfant alors que la nature n’est pas de son côté. Des essais infructueux aux traitements hormonaux puis à la fécondation in vitro, on sent la frustration, l’incompréhension et la tristesse qui l’a habitée tout au long de son parcours parsemé d’aiguilles et de rendez-vous. Son ton à la fois dynamique et touchant vient me chercher dès les premières pages. Elle met la table sur ce sujet parfois tabou et explique l’infertilité de façon vulgarisée et douce.

J’aurais tant envie d’envoyer une copie de ce livre à certaines personnes qui ont croisé ma route ou qui m’entourent depuis les deux dernières années. Mon médecin. Celle que j’ai consultée après un an de tests négatifs, qui m’a accueillie dans son bureau et m’a répondu, à ma grande déception, que c’était dans ma tête, que j’y pensais trop. Je suis jeune, en forme et j’ai déjà un enfant, rien d’inquiétant! C’est dans ma tête. Comment ajouter de la pression à tout ça…

Un bébé si je peux
Crédit:Un bébé si je peux/ Marie Dubois

Bien que j’aie adoré l’écriture et les émotions représentées, je me suis sentie comme une impostrice dans certains passages, alors que moi, j’ai déjà une fille qui embellit nos journées. Le livre m’a aussi amenée vers une grande réflexion : ai-je essayé assez fort? Ai-je baissé les bras trop vite? Aurions-nous dû faire des traitements, même si nous avions décidé dès le début de ne pas nous embarquer dans ce long périple comme nous avons déjà un enfant?

Crédit:Un bébé si je peux/Marie Dubois
C’est une lecture qui nous amène aussi à réfléchir sur plusieurs enjeux de société. L’égalité hommes-femmes, la difficulté d’accès à certains soins, la réalité des femmes, la pression de la société. L’autrice habite en France et dépeint le portrait plus complet du processus de procréation assistée dans son pays, mais les similitudes avec le Québec sont nombreuses, on s’y retrouve facilement. 
Pour mon conjoint et moi, le désir d’un deuxième enfant et les échecs l’entourant sont quelque chose de plus intime que nous n’avons pas souhaité dévoiler ouvertement (d’où ma plume anonyme). Je vis bien les grossesses de mes amies et tente de ne pas montrer la petite jalousie qui vient quand même m’habiter. Tabou? Au début, pour moi, oui. Maintenant, je ne me gêne pas pour donner la vérité à la réponse à « Pis, c’est pour quand, le p’tit 2e? », malgré le froid qui s’en suit. Et quand j’en parle, je réalise que nous sommes plusieurs dans la même situation.
Crédit:Un bébé si je peux/Marie Dubois
Soyons solidaires entre femmes et n’imposons pas de pression, même avec des questions sans malice. On ne sait jamais quelle réalité entoure ces ventres vides.
Avez-vous d’autres œuvres du genre à nous proposer?
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Art de vivre

Ma petite histoire d’infertilité: un jour on sera une famille

(CHRONIQUE)

Ce texte est le dernier d’une série de trois. Nous vous invitons à lire la première et la deuxième partie avant celle-ci.

Le 30 décembre 2020. Le jour J. Mon conjoint s’est présenté en matinée à la clinique pour fournir un échantillon de sperme. Je m’y suis aussi rendue quelques heures plus tard. On m’avait dit d’avoir la vessie pleine pour faciliter le procédé. J’ai bu de l’eau. Beaucoup d’eau. Malheureusement pour moi, cette journée-là, il y avait du retard à la clinique (ça ne m’était jamais arrivé). J’ai donc patienté environ 25 minutes dans la salle d’attente. On m’a ensuite installée dans une salle d’examen. Couchée sur la table, nue du bas, recouverte d’un petit drap de papier, attendant 20 minutes avec l’une de ses envies de pipi du pas possible. C’était long, très long. Sans parler de l’angoisse due au processus d’insémination lui-même.

Le médecin arrive finalement. Je vous dirais que je n’ai pas eu le temps de dire grand-chose, ça se voyait qu’il rushait, car il semblait pressé. Il me montre une petite fiole (de sperme) et me demande de lire les noms. J’y vois le mien et celui de mon conjoint. Il me dit, avec un ton humoristique : « on veut être sûr que je le fasse avec la bonne personne, hein ? » Il essaie de détendre l’atmosphère, c’est correct. Je lui souris, un peu. Il procède ensuite à l’insémination. Je vous épargne les détails techniques, mais ça dure un gros maximum d’une minute. Il me demande ensuite de rester allongée pendant 10 minutes. Je vous rappelle que j’ai toujours vraiment envie, ces 10 minutes à regarder le plafond me semblent donc durer des heures.

Il s’en passe des choses dans ma tête en 10 minutes. Je me rends compte à quel point avec une insémination on est loin, très loin, de la magie du moment de concevoir un enfant naturellement. Je m’imaginais mon peut-être futur enfant me demander un jour comment il a été conçu… Vous voyez le portrait. Ça frôle l’absurde. Je me consolais en me disant qu’il ne pourra jamais prétendre ne pas avoir été désiré.  Après une longue réflexion avec mon moi intérieur et quelques dessins sur les tuiles du plafond pour passer le temps, le 10 minutes s’est enfin écoulé. J’ai pris mes cliques et mes claques et j’ai couru jusqu’à la salle de bain.

Ça aura été un processus rempli d’émotions pour mon conjoint et moi. Ça en a toutefois valu la peine, parce qu’après seulement une insémination, je peux enfin dire que je suis enceinte. Notre petite famille s’agrandira finalement en septembre 2021.

Cette série traite d’infertilité et de tout ce que ça peut entrainer. Il est important de partager ces histoires qui sont beaucoup plus fréquentes que l’on ne le pense. Si vous avez une histoire que vous aimeriez partager n’hésitez pas à nous écrire à info@tplmag.com

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L’infertilité encore en hausse

Aujourd’hui, rapporte La Presse, 12 à 16 % des couples n’arrivent pas à avoir d’enfants. Ce qui est malheureux, c’est qu’il existe de fausses perceptions sur les méthodes « assistées » pour avoir un bébé.

Audrey L’Espérance est chercheuse postdoctorale à l’Université de Toronto et affirme que le succès n’est pas aussi élevé qu’on peut le croire.

Les cliniques de fertilité comme Procréa entretiennent le conte de fées. Le taux de réussite des grossesses de 73 à 83 % est erroné. Il ne s’agit pas de bébés, mais bien de résultats d’échographie à 6 semaines de grossesse.

Les données réelles, cumulées auprès de 31 cliniques au pays (sur un total de 32), démontrent qu’un tiers des couples ou femmes qui essaient se retrouvent face à l’échec.

Quant à l’adoption, sa proportion est minime chez les couples infertiles. Au Québec, par exemple, on parle d’à peine 500 enfants adoptés en 1 an pour 17 500 femmes qui ont eu recours à la procréation assistée pour la même période.

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La protéine 73 et la fertilité masculine

Des chercheurs américains et allemands expliquent le lien qui existe entre une protéine spécifique et la capacité de reproduction masculine dans une nouvelle étude fort intéressante, rapporte Top Santé.

Les chercheurs de l’Université Göttingen en Allemagne et de l’Université Stony Brook de New York ont découvert qu’une protéine appelée P73 est nécessaire au bon fonctionnement du système reproducteur masculin, après avoir mené une série de tests et d’analyses sur des souris.

« Lors de la reproduction, deux types de protéines interviennent. La famille des protéines 53 et celle des protéines 63 qui, chez les mammifères, détruit les œufs et le sperme qui présentent des défauts et dommages à l’ADN. Nous avons constaté que sans la protéine 73, les spermatozoïdes n’étaient pas viables », peut-on lire dans les conclusions de l’étude allemande et américaine.

Si ces révélations ne veulent possiblement pas dire grand-chose pour commun des mortels, il est intéressant d’apprendre que celles-ci pourraient mener à de nouvelles possibilités en matière de traitement de l’infertilité masculine.

Les résultats de l’étude ont été publiés dans le Journal of Cell Biology.

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Le traitement public des troubles de la fertilité serait bénéfique

Que le gouvernement et le système public de santé s’occupent des traitements de fertilité et de fécondation in vitro auxquels ont recours des milliers de femmes est une bonne chose, selon une toute nouvelle étude sur le sujet.

C’est ce que rapporte Radio-Canada, qui reprend une étude en provenance de l’Université de l’Alberta, qui avait pour but d’évaluer les impacts d’une intervention publique en matière de traitement de l’infertilité.

Pour les chercheurs de l’Université de l’Alberta, l’intervention de l’État dans l’accompagnement de ces femmes désireuses d’avoir un enfant permettrait des traitements moins risqués et plus ciblés, ainsi qu’une réduction des frais généraux.

On parle d’une économie possible variant de 50 à 100 millions pour l’Alberta  si la province se lançait dans l’aventure publique, en plus d’un nombre réduit de naissances prématurées et de complications.

L’étude fait grand bruit dans les villes albertaines qui souhaitent voir le système public augmenter son soutien aux femmes et aux parents désireux d’avoir un enfant.

On estime à 16 % le nombre de citoyens canadiens aux prises avec des problèmes d’infertilité.

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4 étapes pour les hommes lorsque la grossesse tarde à se concrétiser

Voici un résumé des étapes qui vous aideront à réfléchir à la situation. Comme l’indique ParentingSquad,  lorsque le plaisir « d’essayer de faire un enfant » devient une obligation et même un facteur de stress, il faut agir.

Passez des tests

La meilleure façon d’éliminer ou de confirmer un problème d’infertilité est de consulter un spécialiste. Commencez ainsi, vous éviterez ainsi de vous questionner.

Parlez à votre conjointe

Ne gardez pas vos inquiétudes pour vous-même. Si elle se sent déprimée parce que ses amies n’ont pas ces difficultés, il se peut que de votre côté, vous soyez stressé parce que « faire l’amour sur demande », lorsqu’elle ovule, vous coupe totalement vos envies. Partager vous rapprochera dans ce processus.

Soyez attentionné et impliquez-vous

Une petite note, un mot toux, une attention, un massage, des fleurs, n’importe quoi pour démontrer à votre moitié que c’est aussi important pour vous. N’oubliez pas non plus d’aller avec elle lors de ses rendez-vous chez le médecin, ou gardez-vous du temps pour qu’elle vous raconte par la suite.

Prenez une pause… pour mieux recommencer

Lorsque le plaisir n’y est plus, demandez une pause pour éviter de subir trop de pression. De toute façon, si l’un ou l’autre dans le couple est trop stressé, vous ne ferez que diminuer les chances de concevoir. Suggérez de passer du temps ensemble à penser à autre chose.

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Infertilité, pourquoi les Canadiens abandonnent les traitements

TodaysParent, en partenariat avec EMD Inc, a déployé un sondage pour connaître les raisons qui font perdre espoir aux couples infertiles souhaitant atteindre leur rêve de fonder une famille.

Voici quelques-unes des réponses obtenues :

En premier lieu, les coûts, bien entendu. Mais plus en détail, ce n’est pas seulement le montant global, mais le manque de couverture des assurances et, en parallèle, le manque de soutien du gouvernement du Canada. Plus spécifiquement :

– 84 % ont affirmé que le coût des traitements de fertilité était trop élevé.

– 61 % ont dit que la couverture des plans médicaux des assurances était trop restreinte.

– 44 % ont constaté le manque de soutien financier de la part du gouvernement.

D’autre part, les frais couverts sont différents d’une province à l’autre au Canada.

En second lieu, c’est le manque de cliniques de fertilité à proximité qui a découragé 32 % des répondants. Par exemple, au Manitoba, elles sont pratiquement inexistantes.

Là où les réponses surprennent, c’est concernant les croyances religieuses ou la crainte des préjugés, notamment. En effet, certains couples ont dénigré le manque d’adaptation des méthodes en clinique en lien avec leurs croyances religieuses et la procréation. Alors que plusieurs répondants (près d’un sur 4) ont admis qu’ils craignaient d’être jugés et de se faire dire d’adopter des enfants.

Pour voir en détail le tableau des résultats du sondage, allez sur Todaysparent.com.

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La stérilité masculine

Un fait malheureux observé depuis un bon moment est l’augmentation globale de l’infertilité masculine. Le Monell Chemical Senses Center de Philadelphie s’est penché sur le phénomène et a fait une découverte fort intéressante.

Un document de l’Académie des sciences américaines explique les résultats de la recherche en indiquant qu’un lien a été fait entre deux protéines essentielles à la signalisation du goût et leur incidence sur la production de spermatozoïdes.

Des tests ont été conduits sur des souris concernant le composant TAS1R3 et la molécule GNAT3. Quand ils étaient fonctionnels, les souris étaient fertiles.

Cependant, une fois les protéines bloquées, les souris ont développé une malformation et une forte baisse de production de spermatozoïdes, ce qui a entraîné leur stérilité. Une fois les protéines réhabilitées, tout est revenu à la normale. Le problème pourrait donc aussi être réversible chez l’homme.

Afin de procéder au blocage de TAS1R3 et GNAT3, les chercheurs ont utilisé du Clofibrate, un composé utilisé comme traitement contre certains troubles lipidiques.

Il se trouve que ce type de composé est aussi largement utilisé dans l’agriculture en tant qu’herbicide. Il est donc tout à fait concevable que ceci puisse aider à expliquer le phénomène global de stérilité chez l’homme.

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C’est la semaine nationale de la sensibilisation à l’infertilité

L’infertilité est un sujet que l’on devrait encourager dans les conversations. Trop peu de gens, encore aujourd’hui, comprennent à quel point cela affecte les individus, mais les couples et la famille également.

Comme le suggère She Knows, cette semaine, offrez un câlin à cette amie qui ne peut pas avoir une ribambelle d’enfants. Encouragez-la à partager ses sentiments. S’il le faut, rassemblez-vous, entre amies, et pleurez en partageant vos expériences si vous êtes plusieurs à souffrir de cette épreuve.

La semaine nationale de la sensibilisation à l’infertilité a commencé en 1989. Elle vise à encourager les gens à en parler, à comprendre les solutions offertes ou à simplement vivre avec leur condition.

Mais également, elle confronte les professionnels de la santé, le gouvernement, les compagnies d’assurance et les médias à faire face à l’infertilité. À considérer qu’il s’agit d’une grave condition qu’il ne faut pas ignorer.

D’autre part, RESOLVE, l’association nationale de l’infertilité, fondatrice de cette semaine, s’assure aussi d’apporter les outils et guides nécessaires aux gens infertiles.

Sachez que les données actuelles sont réellement alarmantes. C’est désormais 1 couple sur 6 qui est aux prises avec les problèmes d’infertilité… mais ces données n’incluent même pas ceux qui souffrent en silence et qui n’ont encore jamais osé en parler.