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Et si les désodorisants rendaient infertiles?

Une enquête, menée par le réseau CBC, démontre que des produits chimiques que l’on retrouve dans les désodorisants d’air, les phtalates, pourraient causer des cancers ou l’infertilité.

Les phtalates sont utilisés afin que l’odeur des désodorisants reste le plus longtemps possible dans l’air.

19 produits ont été analysés par l’équipe de journalistes, qui a trouvé deux types de phtalates, le DEP et le DBP, dans 7 échantillons.

Des chercheurs de l’Université Harvard, arrivés à des conclusions similaires, affirment que les phtalates réduisent le nombre de spermatozoïdes chez les hommes adultes. Ils sont également associés à des anomalies génitales chez les bébés mâles.

La CBC a tenté de joindre l’Association canadienne des produits de consommation spécialisés, qui représente l’industrie des désodorisants au Canada. Cette dernière a refusé d’accorder une entrevue au réseau.

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Le soya, mauvais pour la fertilité?

Des chercheurs de l’Université Harvard croient que l’infertilité masculine pourrait être causée par une alimentation trop riche en soya, qui diminuerait la concentration de spermatozoïdes, particulièrement chez les hommes obèses.

Chez ces derniers, la concentration de spermatozoïdes diminuait à 41 millions par millilitres, comparativement à la moyenne de 80 à 120 millions par millilitres chez les hommes qui ne mangent jamais d’aliments à base de soya.

Pour le Dr Jorge Chavarro, auteur principal de l’étude, le soya pourrait augmenter la production d’oestrogène chez l’homme, ce qui aurait pour conséquence de diminuer la qualité du sperme.

« Il est encore trop tôt pour cesser de consommer des aliments à base de soya », affirme le Dr Chavarro, qui croit que d’autres recherches devront être effectuées pour corroborer la sienne, dont les résultats complets sont dévoilés dans le journal scientifique Human Reproduction.

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L’infertilité héréditaire

Une recherche menée auprès de 311 jeunes hommes du Danemark âgés de 18 à 21 ans nous en apprend davantage sur l’infertilité, qui semble se transmettre de génération en génération.

Selon les spécialistes, si les parents ont eu de la difficulté à concevoir leur future progéniture et que leurs efforts se sont prolongés plus d’un an, leur garçon a alors une quantité moindre de spermatozoïdes dans le sperme.

Pour l’auteure principale de l’étude, la Dre Cecilia H. Ramlau-Hansen, les gènes semblent jouer un rôle dans le développement du sperme. « L’hérédité, qui est responsable de la piètre qualité du sperme, tend à s’atténuer avec le temps, mais on en sait encore bien peu sur les conséquences à long terme de la procréation médicalement assistée », a-t-elle souligné.

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La fécondation in vitro remboursée?

Selon l’Association des couples infertiles du Québec (ACIQ), l’infertilité est une maladie, au même titre que le cancer. C’est pourquoi elle presse le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec de rembourser les fécondations in vitro aux couples qui utilisent cette méthode pour avoir des enfants.

La vice-présidente de l’ACIQ, Annie Dauphin, a confié au quotidien Le Soleil : « Même en 2008, les gens cachent le fait qu’ils sont infertiles. Ce n’est pas normal! » Selon elle, les couples aux prises avec l’infertilité s’isolent et vivent avec la honte.

Afin d’argumenter auprès du gouvernement québécois, l’organisme mentionne que la vasectomie et la ligature des trompes sont des chirurgies remboursées par l’assurance maladie et qu’il devrait en être de même pour la fécondation in vitro.

Autre argument pour convaincre Philippe Couillard : les coûts faramineux pour prendre soin des bébés prématurés. Comme les fécondations in vitro sont très dispendieuses, les couples n’hésitent pas à faire implanter jusqu’à trois embryons à la fois, ce qui complique drôlement la grossesse et augmente les risques de naissance prématurée.

Pour le moment, seul un crédit d’impôt de 30 % vient donner un coup de pouce aux couples infertiles.

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Frais de traitement d’infertilité, gratuits ou pas

Une baisse des frais de l’État par le financement des traitements d’infertilité s’explique ainsi : à cause du coût élevé des traitements, les couples choisissent l’implantation de plusieurs embryons à la dernière étape de leur processus, ce qui engendre une grossesse multiple pour un couple sur trois pour qui le traitement fonctionne.

Les naissances multiples entraînent à elles seules un bon pourcentage des frais de pédiatrie et de néonatalogie, frais payés par l’État.

Donc, en subventionnant les traitements d’infertilité tout en limitant le nombre d’embryons implantés, les grossesses multiples sont diminuées, et les frais qui s’y rattachent aussi, selon Beverly Hanck, directrice de l’Association canadienne de sensibilisation à l’infertilité.

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Une aide supplémentaire aux couples infertiles est exigée

Alors que le taux de natalité au Québec est à son plus bas niveau, le ministre de la Santé et des Services sociaux, Philippe Couillard, est pressé par l’opposition de rembourser en partie les couples infertiles qui font appel à la fécondation in vitro.

Alors qu’il en coûterait 15 millions annuellement pour couvrir dans sa totalité les frais liés à la fécondation in vitro, le critique adéquiste Éric Caire a promis son aide aux couples incapables de concevoir naturellement des enfants :  « On va aider les couples. À quelle hauteur? On verra tout ce qui sera possible de faire, dépendamment des marges de manoeuvre qu’on sera capables de dégager. On va le faire en respectant la capacité de payer des Québécois. »

Le parti de Pauline Marois propose même de défrayer complètement les coûts. Le critique en matière de santé du Parti québécois, Bernard Drainville, a affirmé : « C’est une mesure d’une dizaine de millions. Je pense que le gouvernement devrait être capable de se payer ça pour aider les familles. »

Pour le moment, les couples infertiles n’ont droit qu’à un crédit d’impôt qui leur donne droit à un remboursement de 30 %. Selon Philippe Couillard, ce pourcentage pourrait passer à 50 % lorsqu’un couple en est à sa troisième tentative.