Catégories
Uncategorized

Les spécialistes de la santé peu encouragés par la campagne électorale

Il semble que les différents spécialistes en santé au Québec ne soient pas très enthousiastes face à cette nouvelle campagne électorale qui bat son plein au Québec, selon les informations que propose Le Devoir.

Des promesses vaines, opportunistes ou irréalistes, et ça, c’est quand il y en a. Les plateformes en santé dévoilées par Québec Solidaire et le Parti Libéral du Québec laissent des questions en suspens, et bien des doutes chez plusieurs organisations de la santé au Québec. Pire encore, le PQ ne semble pas pressé d’y aller d’un plan de match clair pour redresser le système de santé québécois.

« La campagne donne peu à se mettre sous la dent », lance d’ailleurs Pierre Blain, directeur général du Regroupement provincial des comités des usagers.

Alors que M. Blain parle notamment du succès mitigé des groupes de médecine familiale, la doyenne de la Faculté des sciences infirmières de l’Université Laval, Clémence Dallaire, croit que la promesse d’embauche de 2000 infirmières par le PLQ est loin d’être réaliste.

Mme Dallaire aimerait plutôt qu’on s’attarde aux pouvoirs des infirmières, qui pourraient obtenir une plus grande autonomie d’action.

Il semble évident que le dossier de la santé au Québec stagne, et que cette campagne aux allures référendaires et économiques ne parviendra pas à ouvrir et régler le débat une bonne fois pour toutes.

Catégories
Uncategorized

La pénurie d’infirmiers (ères) se poursuit au Québec

Alors que le nombre d’infirmiers et d’infirmières au Québec est toujours en progression, et que l’on croyait avoir enrayé le problème de manque, surtout parce qu’on en parle moins, Radio-Canada rapporte que la province est toujours aux prises avec un problème de pénurie.

Cette conclusion provient d’un rapport proposé par l’Ordre des infirmiers et infirmières du Québec (OIIQ) plus tôt cette semaine (5 mars), qui parle d’un manque à gagner de près de 2 %.

Si le nombre d’infirmiers et d’infirmières avait augmenté de plus de 8 % au cours des dix dernières années, il semble que seulement 50 % de ces travailleurs au public occupent un poste à temps plein.

De plus, un nombre grandissant d’infirmiers et d’infirmières travaillent maintenant dans le secteur privé ou auprès d’industries, ce qui ajoute au problème.

De nombreuses régions affirment être en pénurie, alors que d’autres refusent simplement d’augmenter le nombre d’infirmiers dans leurs établissements, pour une raison ou une autre.

Heureusement, le rapport confirme que les programmes en soin de santé sont pleins, refusant même des candidats et candidats, ce qui pourrait signifier une hausse des ressources de 3500 infirmiers et infirmières par année. Le nombre de retraites dans le domaine est évalué à 2300 par année.

Le problème n’est donc toujours pas résolu, mais il est permis de croire qu’il pourrait l’être au cours des prochaines années. 

Catégories
Uncategorized

Une clinique infirmière pour désengorger le système de santé

Un nouveau projet soumis par la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) semble être une bonne idée, mais n’obtient pas tout l’enthousiasme escompté, selon le 24H Montréal.

La FIQ propose un nouveau concept de clinique composée d’infirmières certifiées, qui pourraient recevoir des patients qui désirent une consultation ou un suivi pour des problèmes de santé mineurs.

Aucun médecin sur place donc, mais la possibilité de parler avec un ou une professionnel(lle) de la santé sans pour autant attendre des heures ou engorger davantage les urgences et cabinets de médecins du Québec.

Plusieurs trouvent l’idée excellente, comme on pourrait le présumer. C’est le cas du directeur général du Regroupement provincial des comités des usagers, Pierre Blain : « C’est une excellente idée, ça va dans le sens de la simplification de l’accès aux soins pour la population, mais il faut voir comment on pourrait répartir les tâches des professionnels. On n’a pas nécessairement besoin de voir un médecin lorsqu’on a des problèmes de santé mineurs ».

Paul G. Brunet, président du Conseil pour la protection des malades, abonde dans le même sens en déclarant : « Je trouve le projet très intéressant. Si ça peut permettre d’améliorer le flux du réseau de la santé dans le contexte actuel, qu’on le fasse. Ça se fait en Ontario, pourquoi est-ce que ça ne pourra pas se faire ici ? »

Mais la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) ne voit pas la chose du même œil et croit plutôt qu’il faut maximiser les efforts de collaboration entre les professionnels de la santé, pourtant déjà pour la plupart surutilisés.

L’idée risque d’être débattue encore un bon moment, mais on peut se demander ce que la FMOQ peut reprocher à de telles idées proactives, alors que le Québec vit des heures graves en matière de santé et d’accès aux soins.

Catégories
Uncategorized

Des responsabilités accrues pour les infirmières françaises

La France va de l’avant avec son projet de loi « Hôpital », qui propose de donner plus de pouvoirs et de responsabilités à certaines infirmières.

Santé Log confirme que le directeur général de l’ARS approuve le projet, ce qui devrait permettre un meilleur accès à certains soins spécialisés, en plus d’en augmenter la qualité.

Par exemple, le projet de loi s’appliquerait aux infirmiers et infirmières en oncologie, qui pourront maintenant assurer le suivi de patients en traitement ou encore assurer certains tests de dépistage.

Bien entendu, il s’agit d’une mesure ayant pour but d’améliorer la qualité et l’efficacité des services, ce qui devrait intéresser le Québec grandement, aux prises avec un système en crise depuis plusieurs années.

La loi « Hôpital » rappelle d’ailleurs grandement le projet des super-infirmières lancé ici même, alors que l’on constate de plus en plus l’importance et les bienfaits d’une meilleure utilisation des effectifs en milieu hospitalier.

« C’est une innovation majeure pour l’infirmière et le médecin », lance en conclusion la professeure Marie-Françoise Avril, visiblement ravie.

Catégories
Potins

Le nom du bébé Kardashian-West aurait été dévoilé

La petite fille de Kim Kardashian et Kanye West s’appellerait Kaidence Donda West. Le nom aurait été dévoilé par une infirmière du centre médical Cedars-Sinai, rapporte le site MediaTakeOut.

Kaidence poursuit la tradition familiale du prénom débutant par la lettre « K », et Donda serait en honneur de la défunte mère du chanteur, Donda West, décédée en novembre 2007.

Kanye West était très proche de sa mère et lui a même écrit une chanson, Hey Mama, qui figure sur son album Late Registration sorti en 2005.

Rappelons que Kardashian devait accoucher à la mi-juillet, mais le bébé s’est pointé cinq semaines avant le temps, soit le 15 juin dernier.

Heureusement, tout le monde se porte bien, selon la sœur de Kim Kardashian, Khloe. Elle a aussi mentionné que plus d’informations seraient dévoilées le moment venu.

On croit qu’une infection à l’estomac aurait causé l’accouchement prématuré de la vedette de téléréalité.

Catégories
Uncategorized

Un test génétique simple pour les maladies coronaires

The Lancet rapporte qu’une équipe de l’University of Ottawa Heart Institute, en collaboration avec le Bioscience Spartan, a mis au point un simple test génétique pour personnaliser les soins antiplaquettaires des patients ayant des maladies coronaires.
 
Le gros avantage est que ce test peut être effectué par l’infirmière, au chevet du patient, avec un simple frottis buccal.
 
Ce test permet donc d’identifier rapidement les personnes qui présentent la variante génétique CYP2C19 et risquent alors de mal réagir aux traitements antiplaquettaires Plavix. Cela permet donc de protéger les patients.
 
Ce test nommé CYP1C19 Spartan RX a été pratiqué sur 200 patients. Les infirmières n’ont eu besoin que d’une formation de 30 minutes pour le maîtriser.
 
« Pour la première fois, les infirmières ont été en mesure d’effectuer des tests d’ADN au chevet du patient. Il s’agit d’une étape importante dans la direction de la médecine personnalisée », mentionne le cardiologue et auteur principal de l’étude, le Dr Derek Alors.
 
Catégories
Uncategorized

Un soutien à la nouvelle maman

Des spécialistes soutiennent que la visite d’une infirmière à la maison après l’accouchement est d’une grande importance. Selon eux, cette visite a même un impact sur la santé et la sécurité de la mère et du bébé.

Les nouvelles mamans sortent habituellement de l’hôpital dans les 48 heures après leur accouchement. Bien que les rendez-vous externes avec une infirmière soient toujours prévus, ils ne sont malheureusement pas toujours honorés.

On souligne aussi l’importance, comme nous le lisons sur EurekAlert!, que le déplacement de l’infirmière demeure avantageux pour la mère, car elle n’a pas à passer du temps en salle d’attente avec son poupon.

De plus, la qualité des soins, dans une visite à domicile, est reconnaissable. Elle s’apparente à celle des soins reçus en clinique.

Ajoutons en terminant qu’une nouvelle maman qui reçoit une visite à domicile sera plus encline à allaiter son bébé; elle bénéficiera aussi, généralement, d’une plus grande confiance en elle-même.

Catégories
Uncategorized

Des robots distributeurs de médicaments

Le Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) met officiellement en place un mode de distribution des médicaments effectuée par des robots.

Auparavant, cette tâche était effectuée par le personnel infirmier, qui aura plus de temps à consacrer à ses patients, espère le directeur général par intérim de l’établissement, M. Serge LeBlanc.

Chaque médicament, enveloppé dans des sachets individuels, sera vérifié par les pharmaciens avant d’être distribué par les robots.

Grâce à ce nouveau mode de distribution, le CHUM évalue que chaque infirmière pourra consacrer environ 30 minutes de plus à d’autres tâches. De plus, le risque d’erreur au niveau des ordonnances est réduit considérablement.

Catégories
Uncategorized

L’incidence d’asthme chez les infirmières

Selon une recherche publiée dans la revue Occupational and Environmental Medicine, une exposition fréquente aux produits nettoyants et désinfectants utilisés dans les centres hospitaliers augmente l’incidence d’asthme.

À titre d’exemple, les infirmières qui ont participé à cette étude étaient 72 % plus à risque de recevoir un diagnostic d’asthme.

Celles qui nettoyaient les instruments médicaux avaient 67 % plus de chance de souffrir de la maladie respiratoire. Ce risque passait à 51 % pour celles qui manipulaient des solvants et de la colle toxiques dans le cadre de leur travail.

L’auteur de cette étude, le Dr Ahmed Arif de l’Université de la Caroline du Nord, à Charlotte, conclut qu’il serait préférable de remplacer ces produits nocifs par d’autres, un peu plus écologiques.

Catégories
Uncategorized

Des mesures contre la pénurie d’infirmières

Le ministre de la Santé et des Services sociaux a donné suite aux recommandations proposées par la Table nationale de concertation sur la main-d’oeuvre en soins infirmiers en annonçant une série de mesures visant à pallier la pénurie d’infirmières, ce qui totalise un investissement de 80 millions.

Parmi les mesures adoptées par le Ministère, se trouvent :
 
  • la réorganisation du travail;
  • la mise en place d’un programme de mentorat;
  • l’amélioration des équipements pour les soins à domicile et en établissements.
« Nous devons tout mettre en oeuvre pour garder dans notre réseau public les infirmières et infirmiers auxiliaires qui font le choix de cette profession. Les recrues comptant moins de trois années d’expérience et oeuvrant sur les quarts de soir et de nuit pourront ainsi bénéficier du soutien de collègues expérimentées. Cette mesure aura des impacts positifs, tant pour les nouvelles venues que pour les infirmières chevronnées, qui y verront une opportunité de prolongation de carrière», a mentionné M. Couillard.