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Voici où faire votre épicerie si vous voulez économiser au maximum.

Où faire ses courses alimentaires pour économiser ? Bien des gens se posent la question. Le Journal Métro a décidé de faire enquête pour déterminer si le panier d’aliments était le moins cher. À noter que le Journal Métro n’a rien à voir avec les supermarchés Métro.

Métro a donc sélectionné 13 produits couramment consommés par les Québécois et a fait ses courses dans une fruiterie, un supermarché d’une grande chaîne, une épicerie au rabais et une épicerie fine.

Les produits incluent des oeufs, des pâtes, de la sauce tomate, du beurre, de la viande., du fromage et du pain. 

Dans une épicerie à bas prix, le total a été de 62,80 $. Dans une fruiterie, il a coûté un total de 66,70 $. 

Ces deux options sont bien moins chères que celle du supermarché d’une grande chaîne où il a fallu débourser 84,10 $, et en épicerie fine, qui remporte le palmarès des endroits les plus chers, le total est revenu à 89,40 $.

Le Journal Métro précise qu’il a été impossible de trouver de la viande en fruiterie et ses journalistes ont dû se rendre dans une épicerie indépendante pour compléter leurs achats. 

C’est le beurre et le pain blanc qui affichaient les différences de prix les moins grandes entre les établissements

Quant aux avocats, aux viandes, aux bananes et à la sauce tomate, ces produits affichaient les plus grandes disparités de prix. 

En épicerie fine, il était affiché à 1,33 $ l’unité. Dans un supermarché et en fruiterie, il coûtait 2,49 $. 

Pour la viande, il en coûtait moins cher d’acheter du boeuf et du jambon dans fruiterie, en épicerie indépendante et en supermarché au rabais. 

Et dans les supermarchés, au rabais comme dans les grandes chaînes, les marques maison permettaient souvent de faire des économies. 

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Un dirigeant de Costco fait une déclaration importante sur l’inflation

Un dirigeant de Costco a assuré que la compagnie n’avait pas tenté de profiter de l’inflation afin d’augmenter ses bénéfices, rapporte Noovo Info.

C’est lundi soir que le vice-président exécutif et directeur de l’exploitation de Costco Wholesale International et Canada, Pierre Riel, s’est exprimé devant le comité parlementaire chargé d’étudier l’inflation des denrées alimentaires.

Lors de son passage devant le comité, M. Riel a tout d’abord expliqué que «Le prix final que nos membres paient pour les produits alimentaires dépend de nombreux facteurs à chaque étape de la chaîne d’approvisionnement», en faisant notamment allusion aux agriculteurs, aux transformateurs, aux distributeurs, aux marchés mondiaux des produits de base et aux événements mondiaux.

Au cours des dernières semaines, les dirigeants des grandes épiceries ont eu à comparaître devant le comité, dont M. Riel, ainsi que les dirigeants de Loblaw, Metro et Empire. Ceux-ci ont déclaré aux députés que l’inflation des prix des denrées alimentaires n’était pas due à la recherche de profits.

Crédit photo: Adobe Stock

Le PDG de Walmart Canada a aussi tenu des propos allant dans le même sens, indiquant que Walmart n’avait pas l’intention de tirer profit de l’inflation des prix des produits alimentaires.

Selon le vice-président exécutif et directeur de l’exploitation de Costco Wholesale International et Canada, le modèle unique de l’entreprise fait en sorte qu’elle est en mesure d’offrir «aux consommateurs canadiens une option différente». M. Riel a ajouté que chaque participant à la chaîne d’approvisionnement avait aussi un rôle à jouer: «Nous travaillons chaque jour avec nos fournisseurs pour réduire les coûts.»

Au cours de la dernière année, les taux d’intérêt ont subi plusieurs hausses par la Banque du Canada dans le but de tenter d’enrayer l’inflation, or l’inflation alimentaire n’a pas pu être évitée et celle-ci a dépassé l’inflation générale.

Crédit photo: Adobe Stock

M. Riel a été questionné par la députée conservatrice Lianne Rood au sujet des frais, des pénalités ou des rétrofacturations à ses fournisseurs. Comme l’a indiqué M. Riel, la compagnie n’imposait pas de frais d’inscription, de frais de déchargement ou d’autres pénalités, mais elle négociait plutôt avec les fournisseurs: «Nous voulons faire ce qu’il faut. Nous sommes fermes, mais nous sommes justes.»

Rappelons que le mars dernier, Jagmeet Singh, le chef du NPD, avait demandé au président du conseil d’administration de Loblaw, Galen Weston: «Combien de profit est trop de profit ?» Le président du conseil d’administration avait alors déclaré qu’une rentabilité raisonnable était un élément à considérer dans la réussite d’une entreprise, tandis que le président et chef de la direction d’Empire, Michael Medline, a dit partager le point de vue de M. Weston.

Signalons enfin que Loblaw, Sobeys et Metro, Walmart et Costco représentent les trois quarts de toutes les ventes de produits alimentaires au pays.

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Les nouvelles concernant l’inflation ne sont pas bonnes du tout

Alors que plusieurs experts estiment que le taux d’inflation de 2 % sera atteint d’ici la fin de l’année, l’augmentation des prix continue d’être stable, rapporte l’Agence QMI

Jeudi matin, le stratège principal chez R.J O’Brien, Simon Brière, réagissait à la nouvelle comme quoi la Banque du Canada avait choisi pour une deuxième fois consécutive de maintenir son taux directeur à 4,5 %, après l’avoir augmenté huit fois consécutives. 

En entrevue à QUB Radio, M. Brière s’est dit aucunement surpris d’une telle annonce. « On s’attendait à cette pause-là, 4,5 %. Le mot d’ordre, que la Banque nous a dit [mercredi] : “ce n’est pas pour demain que les taux vont baisser” », a-t-il expliqué.

Si plusieurs économistes prédisent un taux d’inflation de 2 % dès la fin 2023, M. Brière estime plutôt que cette cible sera atteinte à la fin de l’année suivante.

« L’inflation commence à être sous contrôle, on vise le 3 % peut-être cet été, mais on est encore très très loin de la cible de 2 %. C’est très optimiste et ça va carrément à l’encontre de ce que M. MackLem disait hier », a-t-il poursuivi.

Toutefois, certains signes positifs sont observables. 

« Il y a certains signes qui sont intéressants au niveau de l’inflation, ça redescend un petit peu, on retrouve tranquillement cette stabilité au niveau de l’augmentation du coût de la vie, mais on vise encore ce 2 % d’inflation », analyse-t-il.

« Là, on va vouloir regarder ce qu’il se passe au niveau de l’économie pour se dire: “Quand est-ce qu’on va commencer à vouloir peut-être les redescendre [les taux] ou les augmenter, parce que la porte est encore ouverte à augmenter les taux, au besoin », a-t-il conclu. 

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De nombreux facteurs compliquent la vie des snowbirds québécois

De nombreux facteurs compliquent la vie des snowbirds, qui remettent maintenant en question leur choix de destination, rapporte Le Devoir

En cause, notamment les changements climatiques, les hausses fulgurantes des prix des logements et de la criminalité.

Si des milliers de personnes à la retraite et de télétravailleurs tentent tant bien que mal d’oublier l’hiver québécois, ils ont de plus en plus de difficultés à pouvoir se le permettre, observe Le Devoir. 

C’est notamment le cas de Robert Lecompte et Odette Perron, qui louent un appartement au Mexique depuis six ans. Mais le couple n’y est pas allé cet hiver. « On avait besoin d’un break. C’est en train de s’embourgeoiser à un point tel que ça n’a pas de bon sens », explique M. Lecompte en entrevue au Devoir. 

À Puerto Vallarta, où ils avaient l’habitude d’aller, un appartement leur coûtait 350 $ par mois en 2016. Maintenant, il en coûte 550 $ pour le même logement. Mais dans certains secteurs, des appartements sont loués à 2 500 $ par mois.

« Les Mexicains font de l’argent facile. Ils en profitent », estime M. Lecompte, qui a plutôt passé l’hiver en Thaïlande avec sa conjointe. Là-bas, les dépenses sont moindres qu’au Mexique. Si le coût d’un loyer est similaire, les soupers au restaurant coûtent 8 $ pour deux et les hôtels coûtent moins de 35 $ la nuit. 

« Le voyage en avion est long, mais ça vaut le déplacement. En plus, on ne se sent jamais en danger en Thaïlande », ajoute sa conjointe au quotidien montréalais. 

Pas les seuls

Plusieurs autres retraités ont confié au Devoir qu’ils remettaient leurs plans en question.

« Ça devient de plus en plus difficile de trouver un endroit pour l’hiver. On ne sait plus où aller », résume un retraité en entrevue au quotidien montréalais qui estime que le Costa Rica et Panama sont des destinations trop onéreuses pour son budget.

Un autre retraité s’est de son côté écoeuré de la Floride et a déménagé en Arizona. « À la fin, je n’étais plus capable de la Floride. Il y a trop de monde, trop d’autos, et c’est me, myself and I. Ça n’arrête pas de parler d’argent », dit-il au Devoir. 

Toutefois, même dans cet État, le coût de la vie explose. « Je ne sais pas comment les gens à petit salaire font pour joindre les deux bouts. Tout le monde va devenir itinérant si ça continue », observe celui qui a payé 18 000 $ pour une maison mobile avant la pandémie. 

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TENSION BANCAIRE : La Banque du Canada reste prudente

La Banque du Canada est actuellement en train de surveiller attentivement les tensions sur le système bancaire mondial en vue de sa prochaine décision sur les taux d’intérêt et la publication de son rapport sur la politique monétaire, qui doit intervenir en avril.

Dans un discours prononcé lors de la Conférence sur les services financiers de la Banque Nationale, Toni Gravelle, sous-gouverneur de la Banque du Canada, a affirmé que la banque centrale était en alerte maximale quant à tout effet potentiel de débordement sur l’économie réelle, suite aux récents problèmes bancaires aux États-Unis et en Europe.

Toni Gravelle a souligné que la Banque du Canada allait examiner les conséquences macroéconomiques de cette situation en constante évolution, en portant une attention particulière aux effets de débordement possibles sur l’économie réelle, dans un contexte où les conditions financières se resserrent et où la confiance est plus généralement affectée.

La Banque du Canada garde un œil sur les banques mondiales en vue de sa prochaine décision sur les taux d’intérêt et la publication de son rapport sur la politique monétaire en avril, selon Toni Gravelle, sous-gouverneur de la Banque du Canada.

Il a précisé que la banque centrale surveillait tout effet potentiel des récents problèmes bancaires aux États-Unis et en Europe sur l’économie réelle et serait attentive aux effets de débordement possibles dans l’économie réelle si les conditions financières se resserrent et qu’il y a des effets plus généraux sur la confiance.

Cependant, Gravelle a souligné que les banques mondiales étaient plus résilientes qu’il y a 15 ans et que les réformes mises en place depuis la crise financière mondiale les ont obligées à augmenter considérablement leurs réserves de fonds propres et de liquidités. Bien que le secteur bancaire canadien ait une réputation de stabilité, il n’est pas à l’abri des événements qui se produisent ailleurs, a noté Gravelle.

La prochaine décision sur les taux d’intérêt et le prochain rapport sur la politique monétaire de la Banque du Canada sont prévus pour le 12 avril. Lors de sa décision sur les taux d’intérêt du 8 mars, la Banque du Canada avait maintenu son taux directeur inchangé à 4,50 % pour la première fois depuis qu’elle avait commencé à les relever en mars 2022 dans le but de ralentir l’inflation.

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On peut s’attendre à quoi comme augmentation de salaire pour 2023?

Le salaire horaire moyen des travailleurs québécois a connu une augmentation exceptionnelle de 6,9% en 2022, selon des données récentes.

Cette hausse remarquable survient alors que de nombreux employés s’apprêtent à négocier leur salaire avec les entreprises, qui marquent le début de leur nouvelle année fiscale au printemps.

Selon Annie Boilard, présidente de Réseau Annie RH, les prévisions pour les augmentations salariales se situent entre 4 et 4,4%. Toutefois, en janvier 2023, une augmentation de seulement 4,4% était prévue en raison de la baisse de l’inflation.

Il convient de noter que ces prévisions ne s’appliquent pas aux travailleurs couverts par une convention collective, qui peuvent généralement s’attendre à une augmentation annuelle comprise entre 2 et 3%.

La question a posée est : est-ce que les salaires vont suivre le pouvoir d’achat pour 2023? 


L’augmentation fulgurante des salaires dans l’après-guerre n’est pas un mystère, elle était due à une croissance économique rapide et à une productivité en constante augmentation, permettant aux entreprises d’offrir des augmentations salariales supérieures à l’inflation d’environ 3% par an. Le militantisme syndical était également à son apogée, et les fortes augmentations salariales dans l’industrie de la construction et le secteur public ont eu un effet d’entraînement important sur les salaires dans le secteur privé.

Cependant, cet âge d’or a pris fin brutalement au milieu des années 1970, lorsque la crise pétrolière a frappé l’économie mondiale et que la productivité a ralenti en Amérique du Nord. Le gouvernement fédéral a imposé un contrôle des salaires, le chômage a augmenté, le Québec a gelé le salaire minimum et a strictement encadré le droit de grève dans les services publics. De plus, les travailleurs syndiqués ont commencé à privilégier la sécurité de l’emploi plutôt que les revenus maximums.

Les travailleurs au bas de l’échelle salariale ont subi la concurrence croissante des travailleurs des pays émergents avec la délocalisation. Pendant 25 ans, le salaire hebdomadaire moyen n’a même pas suivi l’inflation et a diminué en termes réels, passant de 926 $ en 1977 à 845 $ en 2001 (en dollars de 2020). Les travailleurs hautement rémunérés ont toutefois continué à bénéficier d’importantes augmentations salariales.

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