Catégories
Uncategorized

Le surpoids chez l’enfant est-il réellement lié à la défaite scolaire?

À en croire les dires de la Dre Stephanie von Hinke Kessler Scholder de l’Université de York, lorsqu’un enfant obèse n’obtient pas de bons résultats scolaires, il ne faudrait pas mettre la faute sur son surpoids, mais plutôt sur des éléments environnementaux qui peuvent influencer le poids infantile, comme le statut socio-économique de la famille.

L’Economic and Social Research Council (ESRC) britannique appuie la spécialiste qui « a voulu vérifier si l’obésité entrave directement la performance ou si les enfants obèses réussissent moins bien en raison d’autres facteurs confondants, associés également à l’obésité, comme les niveaux d’éducation ou de revenus de la famille ».

En explorant les données et l’ADN d’environ 4000 enfants participants à l’étude Children of the 90s Birth Cohort Study et en découvrant deux marqueurs génétiques importants qui permettent de pointer du doigt les jeunes qui sont prédisposés à l’obésité, l’experte a pu conclure que les enfants obèses réussissent effectivement légèrement moins bien en classe.

Toutefois, lorsque la chercheuse ne se penche que sur les marqueurs génétiques de l’obésité et ne tient pas compte d’autres facteurs environnementaux, elle ne trouve aucune preuve de cause à effet entre l’obésité et le succès ou la défaite scolaire.

Voilà pourquoi la recherche doit se poursuivre, pour prouver plus en détail que des éléments comme la classe socio-économique de la famille, par exemple, peuvent être des facteurs qui ont plus d’impact sur les résultats scolaires que le poids de l’enfant.

Catégories
Uncategorized

Comment faire pour que son enfant mange bien?

Des chercheurs de l’Université du Michigan révèlent dans l’American Journal of Clinical Nutrition que les enfants des mères qui se goinfrent de malbouffe ont un mauvais exemple et ainsi plus de risques d’adopter de mauvaises habitudes alimentaires.

Les mères qui sont restrictives, crient ou obligent leurs enfants à manger certains aliments risquent de connaître un moins grand succès que celles qui amadouent et encouragent, explique l’auteure principale de l’étude et professeure experte en nutrition, Sharon Hoerr, qui a observé les habitudes alimentaires de familles à faible revenu.

Mme Hoerr affirme que les femmes qui désirent voir leurs enfants bien manger devraient fournir un environnement alimentaire sain à la maison. Ainsi, elles ne seraient pas obligées de restreindre, contrôler secrètement ou surveiller leurs petits, tentés par la malbouffe.

Elle rappelle qu’interdire certains aliments à l’heure du repas peut conduire l’enfant à mal se nourrir, mais aussi à devenir difficile. Avec ce type d’enfants, il est mieux d’expliquer doucement l’importance de bien manger que de forcer ou de crier.

Maintenir un horaire régulier pour les heures de repas et donner de petites collations santé fréquentes durant la journée favorise également la situation, tout comme faire participer les enfants à faire le marché, cuisiner ou faire pousser des légumes dans la cour.

Catégories
Uncategorized

L’amitié influence-t-elle l’activité physique durant la petite enfance?

Selon une petite recherche effectuée par Eric Tesdahl, un étudiant diplômé du département en développement humain et organisationnel de l’Université Vanderbilt, les enfants semblent vouloir bouger davantage s’ils sont entourés ou ont des amis actifs, et l’inverse est vrai aussi.

Pour donner l’occasion aux enfants moins actifs de s’activer ou vice-versa, l’auteur de l’étude propose que lors de la pratique de sports, les enfants moins actifs soient regroupés avec des enfants plus actifs, pour influencer leur comportement sédentaire et leur permettre de changer leur vision des choses et leurs habitudes de vie.

Le spécialiste croit que ce « regroupement » aurait de bonnes chances d’influencer la situation, car sa recherche suggère que les enfants sont influencés par leurs pairs, tentent de s’imiter entre eux et ajustent leur niveau d’activité physique selon leurs proches. Ils auraient tendance à augmenter ou diminuer de 10 % leur pratique quotidienne d’activité physique selon le genre d’amis qui les entourent.

L’étude publiée en ligne le 28 mai dans Pediatrics ne prouve cependant pas si l’amitié peut avoir une incidence directe sur la façon dont les enfants sont portés vers le sport, sur le niveau d’obésité ou sur le nombre d’heures d’activité physique pratiquées quotidiennement.

Pour arriver à ces résultats, des dispositifs appelés accéléromètres ont permis de calculer le niveau d’activité physique après les cours, lors de programmes parascolaires, et ce, durant trois mois auprès de 81 enfants majoritairement hispaniques et noirs âgés en moyenne de 8 ans.

Catégories
Uncategorized

Grossesse : le poids de la mère influence celui du bébé

Des chercheurs de quatre établissements de santé de Toronto remettent en doute l’idée connue qu’un taux élevé de sucre dans le sang de la mère durant la grossesse (diabète gestationnel) est la cause première d’un gros bébé à la naissance (macrosomie fœtale, plus de 4 kilos).
 
L’équipe de Ravi Retnakaran, de l’Hôpital du mont Sinaï, croit que le taux de glucose aurait beaucoup moins d’influence qu’on le croit sur le futur poids du bébé.
 
Pour en arriver à cette conclusion, l’étude parue dans le Journal de l’Association médicale canadienne a suivi 472 femmes, observant l’effet que pouvait avoir leur poids, leur taux de glucose dans le sang et leur niveau de lipides sur la taille de leur poupon.
 
M. Retnakaran indique qu’en plus de réduire les risques de macrosomie infantile et de diabète gestationnel, si la mère maintient un poids santé avant et pendant sa grossesse, elle diminue les chances de traumatismes à la naissance, dont les forts risques de devoir accoucher par césarienne parce que son bébé est trop gros.
 
Le spécialiste va même jusqu’à dire que l’enfant qui est plus gras à la naissance est plus susceptible de développer des maladies cardiovasculaires ou un diabète lorsqu’il deviendra un adulte de 50 ans et plus.
 
Un débat entre scientifiques est en cours pour voir si les normes sur le diabète gestationnel devraient être revues à la baisse.
  
Catégories
Uncategorized

Les parents doivent s’entendre sur leur façon d’éduquer les enfants

Pour bien évoluer, les enfants ont besoin de routine et de structure. Constamment, ils testent les limites des adultes.

Il semblerait que lorsque les mères sont plus permissives et les pères plus autoritaires, les petits ont tendance à mal se conduire (crise de colère, non-partage des jouets, etc.). Dans aux familles où le père fait surtout preuve d’une attitude ferme, mais juste et amicale, les enfants ont tendance à afficher une attitude plus positive.

Les chercheuses Christina Rinaldi de l’Université de l’Alberta et Nina Howe de l’Université Concordia à Montréal précisent que tous les êtres humains sont différents.

Il est normal que le comportement diffère selon l’humeur des parents, ou encore que l’agissement ne soit pas le même pour chaque enfant d’une famille.

« Certains enfants nécessitent une attention un peu plus que d’autres, et cela déroute plus d’un parent », explique Mme Rinaldi.

Le parent doit s’adapter dans sa manière d’éduquer. Selon la spécialiste, il ne faudrait pas s’inquiéter à savoir si l’enfant dira un jour qu’il s’est senti moins aimé qu’un autre parce qu’il devait faire face à une plus grande autorité.

Elle précise au site Science Daily qu’il y a plusieurs façons d’être un parent efficace, mais ceux qui s’entendent pour partager des traits autoritaires sans être trop stricts, qui sont clairs et précis avec leur progéniture et qui fournissent une structure de vie aimante et attentionnée connaissent plus de succès.

Catégories
Uncategorized

Le poids avant la grossesse peut influencer l’intelligence des enfants

Des recherches antérieures ont démontré que l’obésité chez une femme avant la grossesse pouvait avoir un effet négatif sur les organes du fœtus comme le cœur, le foie et le pancréas.

Parce que le développement du fœtus est sensible aux caractéristiques physiologiques de la mère, des chercheurs de l’Université de l’Ohio ont tenté de savoir si l’obésité maternelle pouvait également affecter le cerveau du fœtus.

À la suite de tests en mathématiques et lecture réalisés sur 3412 enfants âgés de 5 à 7 ans, on a conclu que les enfants nés d’une mère obèse avaient une fonction cognitive plus faible.

En effet, ces petits ont obtenu en moyenne trois points de moins en lecture et deux points en moins dans leurs résultats de mathématiques à des examens généralement utilisés pour analyser la fonction cognitive des bambins.

Il a été démontré que les fillettes et les ainés d’une famille où la mère est obèse auraient des aptitudes cognitives légèrement supérieures aux garçons et aux enfants qui naissent en deuxième ou troisième, mais tout de même inférieures aux enfants nés de mères avec un poids santé.

L’enquête parue en ligne dans le journal Maternal and Child Health appuie également les études qui suggéraient que des facteurs socio-économiques (scolarité et salaire de la mère, milieu familial, etc.) jouent aussi un rôle sur les aptitudes cognitives de l’enfant.

Catégories
Uncategorized

Quand le prénom influence l’adoption

Un article sur ce sujet dans le quotidien Daily Mail en surprend plus d’un et laisse croire que c’est peut-être le cas également dans d’autres pays.
 
Il semblerait que certains enfants ne bénéficieront jamais de l’amour d’une famille, car on leur a attribué le « mauvais » prénom à la naissance.
 
Les bébés les plus concernés en Angleterre seraient les fillettes qui portent des prénoms de boisson, comme Champagne et Chardonnay, et celles dont le prénom fait référence à un bijou, comme Rubie, Jayde ou Chrystal.
 
Alors que ces derniers ne sonnent pas si étranges à l’oreille, pourquoi les parents les fuient-ils comme la peste? Il semblerait que ce genre de prénom soit considéré et étiqueté de la « classe moyenne » pour les familles qui souhaitent adopter.
 
Même si les parents désireraient changer le prénom d’un enfant qui a suscité leur intérêt, une loi anglaise établie avec des travailleurs sociaux interdit de modifier le prénom, par peur d’une « perte d’identité » pour l’enfant, écrit le Daily Mail.
 
Catégories
Uncategorized

Est-ce que les adultes mangent mieux lorsqu’ils sont parents?

Pour arriver à cette conclusion, les régimes de 2500 personnes ont été analysés entre 1985 et 1993, aux fins d’études sur ce qui pouvait provoquer des maladies coronariennes.

C’est en comparant le groupe de non-parents au groupe témoin de parents que les chercheurs ont constaté qu’aucun des groupes ne démontrait de différences ou de changements significatifs dans son alimentation.

Les résultats sont parus en ligne dans le Journal of the Academy of Nutrition and Dietetic.

Les parents sont derrière les non-parents en ce qui a trait à la consommation moins élevée de gras saturés. Il y a eu une faible diminution de 2,1 % chez les non-parents, tandis que les parents ont connu une réduction de 1,6 % en apport de gras saturés.

Les chercheurs croient que cette situation est due au fait que les parents sont quelque peu influencés dans leurs achats par les demandes et goûts de leurs enfants, qui désirent souvent des aliments plus riches en sucre et en gras.

En revanche, les deux groupes continuaient leurs mauvaises habitudes en consommation de calories, de fruits et légumes, de boissons sucrées ou de restauration rapide, et ce, qu’ils aient des enfants ou non.

Les chercheurs de l’Université de l’Iowa affirment que la parentalité n’a pas d’effets défavorables sur les régimes des adultes, mais pas d’améliorations non plus. « Parents ou non, le régime des adultes demeure généralement médiocre », lancent-ils.

Les spécialistes rappellent que les données ont été recueillies il y a une vingtaine d’années et que les résultats peuvent avoir changé.

Catégories
Uncategorized

L’âge de la mère et l’autisme

Une étude suédoise du Karolinska Institute et du King’s College à Londres, parue dans l’American Academy of Child and Adolescent Psychiatry, a tenté d’approfondir les causes génétiques potentielles à l’autisme, tout en excluant les facteurs héréditaires et environnementaux.

C’est en divisant en différents groupes d’âge (moins de 20 ans, 24-29 ans, 30-34 ans et 35 ans et plus) les données de sujets participants que les chercheurs se sont aperçus que les femmes âgées de 35 ans et plus étaient 30 % plus susceptibles de donner naissance à un enfant autiste.

Parmi ces bambins, les enfants de sexe masculin avaient plus de chances d’avoir la maladie.

Quant aux jeunes femmes de moins de 20 ans, ce sont celles qui couraient le moins de risque.

Pour arriver à cette conclusion, les données tirées de 16 rapports épidémiologiques qui concernent 8,6 millions de personnes ont été prises en considération. Sur ce nombre, l’analyse a confirmé que 25 687 cas étaient atteints de troubles du spectre autistique.

Bien que l’âge maternel avancé soit associé à un risque accru de l’autisme, le mécanisme qui explique ceci est encore méconnu, avouent les spécialistes.

Mentionnons que d’autres études importantes au sujet de l’autisme ont déjà confirmé que l’âge paternel était un facteur indépendant à prendre également en considération.

Catégories
Uncategorized

Des déclarations qui influencent la performance des enfants

« Les garçons sont meilleurs en mathématiques », « Les arts sont pour les filles », « Tu es si bon en hockey, ne fais pas de soccer » sont des déclarations ou des stéréotypes de la part de parents ou d’adultes qui peuvent faire en sorte de saper les talents d’un enfant.

Une étude de l’Université de Guangdong en Chine et de l’Université Carnegie Mellon en Pennsylvanie, publiée dans la revue Psychological Science, a tenté de prouver que certains dires poussaient les enfants à s’asseoir sur leurs lauriers, à tenir pour acquis qu’ils excellent dans une tâche et à ne pas expérimenter certains domaines, faute de bon jugement.

« Certains enfants croient que leur capacité à accomplir une tâche est dictée par la quantité de talent naturel qu’ils possèdent pour cette tâche », a déclaré Andrei Cimpian, le directeur de l’étude.

Pour le spécialiste, la société envoie un message erroné en encourageant les enfants à croire que le succès dépend essentiellement du talent inné et a peu à voir avec des facteurs sur lesquels ils peuvent avoir le contrôle, comme « effectuer des efforts pour arriver à un but ».

Il a été démontré, dans cette étude réalisée auprès d’enfants de 4 à 7 ans, que ces derniers avaient plus de difficulté à accomplir une tâche à la suite de déclarations douteuses.

Les chercheurs appellent à la prudence dans les propos des adultes qui participent à l’éducation d’un enfant.