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La fin de l’influenza?

La découverte d’anticorps monoclonaux par l’équipe du Dr Robert Liddington, de l’Université Harvard aux États-Unis, laisse entrevoir la fin du virus de la grippe.

Grâce à des travaux menés sur des souris, l’équipe de scientifiques a observé que ces anticorps se fixent sur une région cellulaire, ce qui neutralise la prolifération du virus du groupe 1 (N1).

Toutefois, avant de procéder à des essais cliniques sur les humains, les chercheurs envisagent de travailler avec des furets.

La recherche complète est publiée dans la revue médicale Nature Structural & Molecular Biology.

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La qualité de l’air et l’influenza

Selon le Dr Jeffrey Shaman, oeuvrant pour le ministère de la Santé de l’Oregon, l’air sec et froid serait responsable de la survie plus longue du virus de la grippe. À l’inverse, l’air chargé d’humidité empêcherait la prolifération des cas d’infection au virus.

« Les fortes corrélations entre le niveau d’humidité absolue et la survie du virus de la grippe ont été surprenantes. Quand l’humidité absolue est faible, le virus de la grippe saisonnière survit plus longtemps et le taux de transmission augmente », a mentionné M. Shaman.

Le chercheur a observé que la survie du virus de l’influenza augmente de 90 % et son taux de transmission hausse de 50 % par temps sec et froid.

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Le rhume, causé par un manque de sommeil?

Les travaux du psychologue Sheldon Cohen, de l’Université Carnegie Mellon à Pittsburgh, l’ont amené à conclure que le temps de sommeil pourrait jouer un rôle dans l’apparition des symptômes d’un rhume.

Pour le chercheur, dormir moins de sept quotidiennement fait tripler le risque de souffrir d’un rhume, tandis que ce risque est multiplié par cinq si la qualité du sommeil laisse à désirer.

« De bonnes habitudes de sommeil jouent un rôle important dans l’habilité du système immunitaire à combattre les infections », a souligné M. Cohen, qui a travaillé avec 153 participants, entre 2000 et 2004, pour en arriver à ces conclusions.

Le Dr David L. Katz, qui travaille à l’Université Yale, croit que ces résultats démontrent l’importance du sommeil pour une meilleure santé. « Le temps consacré à dormir est profitable pour la santé, notamment pour diminuer le risque de rhumes et augmenter la productivité », a-t-il conclu.

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Immunisés à vie contre la grippe

Selon une étude dont les résultats complets sont publiés dans la revue scientifique Nature, les personnes ayant survécu à l’épidémie de grippe espagnole de 1918 produisent encore des anticorps.

En cas de nouvelle pandémie, les 32 participants à cette recherche seraient donc immunisés contre le virus puisque leurs anticorps sont si puissants qu’ils ont même guéri des souris infectées par le virus de 1918.

L’auteur principal de l’étude, le Dr James Crowe, espère maintenant mettre au point des anticorps similaires afin de développer un traitement efficace contre les différentes souches du virus de la grippe aviaire.

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Une nouvelle souche de la grippe aviaire inquiète

Après la souche H5N1 de la grippe aviaire, voilà que la H9N2 pourrait également menacer la population mondiale, selon une équipe de virologues de l’Université du Maryland qui trouve des caractéristiques similaires entre les souches de l’influenza.

358 personnes ont été contaminées par la souche H5N1 depuis 2003 et 243 en sont mortes, tout comme les 300 millions de volailles qui ont dû être abattues.

Retrouvée chez quelques espèces animales, dont les oiseaux, la H9N2 a aussi contaminé au moins quatre enfants à Hong Kong, provoquant des symptômes sans gravité. Toutefois, les chercheurs américains croient qu’une seule mutation rend cette souche plus virulente et pathogène.

Parmi les centaines de souches de la grippe aviaire, quatre, dont la H5N1, la H7N3, la H7N7 et la H9N2, ont contaminé des humains.

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Des anticorps naturels contre l’influenza

Une recherche menée par des scientifiques de l’Université Emory aux États-Unis a permis de développer une nouvelle technique médicale qui consiste à extraire et de calquer les cellules humaines qui produisent des anticorps.

Le Dr Rafi Ahmed et son équipe ont prélevé des échantillons de sang de personnes qui venaient tout juste d’être vaccinées et dont l’organisme fabriquait plus d’anticorps. Ils ont ensuite extrait les cellules qui fabriquaient ces anticorps pour ensuite les reproduire en laboratoire.

Une fois injectés dans un corps humain, les anticorps pourraient agir sur une personne qui a déjà été infectée par un virus ou encore combattre l’influenza et d’autres maladies, comme la variole ou la maladie du charbon, dans l’attente qu’un vaccin fasse effet.

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Des virus visibles

Luc Beaulieu, chercheur et professeur de physique de l’Université Memorial, à Terre-Neuve, a développé un détecteur de virus qui serait en mesure de déceler des virus qui voyagent dans l’air, comme celui de l’influenza.

Cette percée médicale a d’ailleurs permis à M. Beaulieu de remporter le Prix Petro-Canada d’une valeur de 25 000 $ remis à des jeunes innovateurs.

Le chercheur entend utiliser ce montant pour poursuivre ses recherches en la matière, qui pourraient éventuellement être utilisées en milieu hospitalier ou en aéronautique. La navette spatiale ou un avion pourrait ainsi être impeccable et sans virus.

Le scientifique souhaite toutefois améliorer la précision de sa découverte. « Il faut que le signal soit précis. On ne peut pas arrêter un avion qui arrive d’un autre pays parce qu’on pense, peut-être, qu’il y a 50 % de chances qu’il y ait des virus dans l’avion. Ça ne se fait pas. Il faut être sûr à 100 % », a-t-il conclu.

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Mince protection du vaccin contre la grippe

Une récente étude menée par le Centers for Disease Control des États-Unis confirme que les vaccins contre l’influenza administrés lors de la dernière saison grippale ont protégé modestement contre le virus de souche A et pas du tout contre la souche B.

L’organisme affirme même que l’efficacité des vaccins contre les trois variétés de grippe a été de 44 %, alors que normalement, la communauté scientifique prétend que celle-ci se situe entre 70 et 90 % chez les adultes en santé.

Au Canada, la saison grippale a débuté avec le sous-type H1N1 de la souche A, pour lequel la population a été vaccinée, pour ensuite migrer vers des infections causées par la souche B.

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L’influenza résiste au Tamiflu

Devant la hausse considérable des cas de grippe à l’échelle mondiale, des experts admettent que le Tamiflu, le médicament censé enrayer une éventuelle pandémie de la maladie, n’est pas si efficace contre le virus de l’influenza.

Des chercheurs devront analyser le virus de type A, appartenant au sous-type H1N1, afin d’expliquer pourquoi il est si résistant au Tamiflu.
 
Préoccupée par la situation, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a organisé une réunion virtuelle mardi (29 janvier) afin d’évaluer les risques de pandémie.
 
Le Dr Frederick Hayden, un expert de la lutte antivirale de l’OMS, tient toutefois à préciser que la majorité des personnes infectées par le virus de la grippe peuvent être soignées efficacement grâce au Tamiflu, au zanamivir ou au Relenza.

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Le résistant virus de l’influenza

Le quotidien suisse Le Temps nous apprend que le virus de l’influenza peut survivre deux semaines sur des billets de banque.

Pour en arriver à de telles conclusions, les scientifiques ont déposé diverses souches du virus de l’influenza sur des billets usagés. Non seulement le virus était-il encore actif après 17 jours, mais d’autres sécrétions humaines étaient maintenant sur les échantillons monétaires observés.
 
Yves Thomas, l’auteur principal de la recherche, mentionne : « Cette stabilité inattendue du virus suggère que ce genre de support inerte non biologique ne doit pas être totalement ignoré dans la préparation à une pandémie. » Il ajoute que « ce sont avant tout les particules en suspension dans l’air et les contacts directs interhumains (baisers, poignées de main) qui sont la cause première de la transmission du virus ».
 
Cette étude a été commandée par une institution financière suisse qui craint une pandémie de grippe, puisqu’on évalue qu’il y a entre 20 et 100 millions de billets de banque échangés quotidiennement.
 
Le docteur Thomas prévoit maintenant se pencher sur les raisons qui expliquent pourquoi les billets sont une surface où prolifère tant le virus de la grippe.