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Le masque chirurgical est inefficace

Un rapport rendu public mercredi dernier (19 décembre) par l’Agence de la santé publique du Canada dévoile que le masque chirurgical est inefficace pour les personnes qui souhaitent se protéger de la grippe lors d’une pandémie.

Il faut plutôt utiliser des masques industriels de type « N95 » qui s’avèrent un bon moyen de protection contre la propagation de l’influenza.

Les experts qui se sont penchés sur le sujet affirment que le masque chirurgical constitue tout de même une barrière, mais que l’on retrouve des traces microscopiques du virus autour du masque et entre celui-ci et le visage.

Les autorités de la santé du pays devront donc décider, à la lumière de ce rapport, de la meilleure stratégie pour prévenir une pandémie de grippe et informer adéquatement la population canadienne sur les risques d’infection de la maladie.

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Laver les mains est le meilleur moyen de prévention

Un article, dont les détails sont publiés dans le British Medical Journal, tente de faire la lumière sur le meilleur moyen de prévention contre les infections pulmonaires, l’influenza et le SRAS.

Les chercheurs ont ainsi comparé les solutions comme l’isolation, la mise en quarantaine et le lavage des mains pour prévenir la transmission de virus respiratoires entre animaux et humains.  

Il semble que le lavage des mains fréquent et le port du masque chirurgical et de gants demeurent encore plus efficaces de façon individuelle que la médication et les campagnes de vaccination. Ces mesures d’hygiène, combinée à un vaccin, offrent toutefois la meilleure façon de se tenir loin du virus de la grippe.

« Il y a plusieurs indices qui laissent présager que les vaccins et la médication antivirale ne viendront pas à bout des épidémies d’influenza », ont précisé les auteurs de l’article.

L’équipe des scientifiques précise que les gouvernements devraient accorder davantage d’importance à ces mesures d’hygiène dans leur campagne de sensibilisation contre la propagation du virus de la grippe.

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Retard dans la vaccination contre la grippe

Statistique Canada dévoile que 25 % des Québécois ont été vaccinés contre la grippe, ce qui place la province en avant-dernière position, tout juste devant Terre-Neuve, qui obtient 22 %. La moyenne canadienne est de 34 %.

L’Ontario se classe en première place avec ses 42 % de la population qui est vaccinée grâce à un programme de vaccination universel.

Dominique Breton, porte-parole du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS), reconnaît que le Québec est en dessous de la moyenne canadienne, mais affirme que les campagnes de vaccination ciblées semblent bien fonctionner auprès de certaines clientèles visées. « Au Québec, le taux de vaccination des 65 ans et plus est de 60 %, alors qu’il est de 71 % au Canada. »

Chaque année au Québec, entre 1 000 à 1 500 décès surviennent à la suite des complications de l’influenza. La grippe, c’est également 10 000 séjours à l’hôpital et la vaccination demeure encore le meilleur moyen de prévention contre la maladie.

Environ 2,1 millions de doses de vaccins contre l’influenza ont été achetées par le MSSS en 2007, soit 10 000 de plus que l’année précédente.

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Vaccination contre la grippe

La campagne de vaccination contre l’influenza débutera en cette première fin de semaine de novembre. 

Lancée par le ministère de la Santé et des Services sociaux, la campagne vise principalement la protection des individus à risques, soit les personnes de plus de 60 ans ou ayant entre six mois et deux ans, les malades chroniques ainsi que les femmes enceintes.

Les travailleurs en garderie et ceux du réseau de la santé sont aussi invités à se faire vacciner contre l’influenza.

Le ministère de la Santé et des Services sociaux a prévu plus de deux millions de doses de vaccin prêtes à être administrées aux Québécois le désirant.

Selon la porte-parole du Ministère, Mme Dominique Breton, la grippe est une maladie qu’on doit prendre au sérieux, car elle cause plus de 1 000 décès chaque année au Québec. C’est donc le devoir de chacun de se protéger tout en protégeant son entourage, en recevant le vaccin, soit dans un CLSC ou en clinique privée.

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Un vaccin sans aiguille

Les responsables américains de la santé ont approuvé récemment le vaporisateur nasal Flumist, un vaccin contre l’influenza destiné aux enfants de deux à six ans.

Selon le docteur Jesse Goodman, chef du FDA’s Center for Biologics Evaluation and Research, l’approbation de ce type de vaccin offrira l’option aux parents et aux médecins, de choisir un vaccin moins douloureux pour les petits parfois craintifs à la vue d’une aiguille.

Selon la FDA, les enfants de moins de deux ans ne devraient pas recevoir cette sorte de vaccin en raison du risque de difficulté respiratoire qu’il pourrait entraîner.

Chez les deux à six ans, les effets secondaires possibles du vaporisateur nasal Flumist sont un nez qui coule, une légère fièvre ou encore un nez congestionné.